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Economie locale - Page 2

  • Bilan du maire à mi-mandat

    Il y a quelques mois, la mairie a distribué sur toute la ville un document d'autopromotion destiné à faire un compte-rendu de l'action de la municipalité, à mi-mandat. Ce document est à classer dans la propagande habituelle de la majorité municipale et il nous dépeint une ville idéale où tout va bien.

    bilan mi-mandat,pascal buchet,fontenay-au-roses,opposition municipale,promesses non tenues,étude,la ville que l'on quitte quand on le peutCependant, la réalité est toute autre et il est bon de rappeler un article que j'avais écrit en mars 2011 et intitulé "Pascal Buchet ou les promesses non tenues" (13/03/2011). Je rappelais alors en quelques points les engagements de Pascal Buchet dans son programme de 2008 et la réalisation qui en avait été faite 3 ans plus tard, notamment en matière de crèches, de démocratie locale, de ville du respect, de commerces de proximités, d'actions associatives et sociales ...

    La propagande du maire, est-elle marquée par le parti pris et un manque évident d'objectivité ?

    C'est pour cette raison que je vous propose de lire une étude qui s'appelle "Fontenay-aux-Roses, la ville que l'on quitte quand on le peut" et qui constitue une réponse chiffrée et documentée au bilan de la municipalité. Cette étude a été réalisée avec des chiffres publiés par l’INSEE et, de manière extrêmement limitée, sur la base de données économiques d’organismes autres. Aucun chiffre ne provient d’un quelconque parti politique.

    En quelques chiffres, cette petite étude présente une évolution en matière de déclin de la population, de logement et d'immobilier, d'économie locale, d'investissemnts municipaux, de la gestion des personnels ...

    Jean-Michel Durand, son auteur, souhaite que ce document serve de base à des travaux plus approfondis quant à la situation réelle de notre ville et à la construction d'un projet d'avenir pour Fontenay-aux-Roses. C'est pour cette raison que je le diffuse au travers du blog "Dessinons un Avenir" et que je vous propose d'en débattre.

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       » Fontenay-aux-Roses, la ville que l'on quitte quand on le peut

     

  • Inauguration du marché : point sur la grande réalisation de cette mandature

    Ce matin était le grand jour de l'équipe municipale en place, à savoir l'inauguration du grand projet de l'actuelle mandature : le nouveau marché de Fontenay-aux-Roses.

    Cette inauguration avait lieu à 11H00, mais dès 8H30 ce matin, je me suis rendu à la rencontre des commerçants afin d'avoir une impression non-officielle de ce projet qui nous aura coûté la modique somme de 8 millions d'Euros.

    05-11-2011_marche.jpg

    Le premier sentiment que l'on ressent concerne la taille du bâtiment, plus imposante que l'ancien marché, avec un espace intérieur plus moderne. Mais cette première impression passe rapidement, lorsque les commerçants me font part de quelques remarques. La peinture du sol colle aux chaussures, des fissures sont déjà apparentes sur le sol dans les allées, des finitions semblent avoir été effectuées à la hâte et ne pas avoir pour objectif de durer dans le temps. Les commerçants ont donc un avis mitigé de l'ensemble.

    Sous le marché, se trouve un parking à deux niveaux. A priori, c'est une excellente chose, puisque pour favoriser le dynamisme de l'activité commerciale en centre ville, l'opposition municipale a depuis longtemps demandé que l'on développe le stationnement des Fontenaisiens venant au marché.
    Le problème, c'est que ce parking n'est gratuit que pendant une demi-heure, puis il est ensuite payant. Dans toutes les communes environnantes, le parking est gratuit pendant la première heure ... car il est évident qu'il est difficile de faire ses courses en moins de 30 minutes. Rien que cet aspect risque de dissuader bon nombre de personnes de venir au nouveau marché.

     

    L'inauguration proprement dite s'est caractérisée par une organisation discutable et un incident remarqué.

    - L'emplacement réservé à l'inauguration était restreint et les personnes qui voulaient entrer dans le marché pour faire les courses devaient se frayer un passage dans les spectateurs qui écoutaient les discours des officiels. Les gens se bousculaient un peu, d'autant plus que les travaux de la place, devant le Château Laboissière, n'étant pas terminés, il y avait peu de place disponible (gravats, matériels de chantier, palissades métalliques ... ).

    - Pendant le discours du maire, un Fontenaisien s'est mis sur le côté avec une pancarte mentionnant le terme "Harceleur", sans autre geste ou parole. Comme cette personne refusait d'interrompre sa manifestation passive et non-violente, des policiers en civil et en uniforme sont intervenus, ont arraché la pancarte, ont plaqué l'homme au sol, l'ont menotté avant de l'emmener dans une voiture. Pascal Buchet fera à ce moment là ce simple commentaire : "la fête ne semble pas partagée par tous" !

     

    Le bilan de tout cela : un marché dont le coût nous a toujours paru excessif (8 millions d'Euros) pour une utilisation de trois demi-journées par semaine, des commerçants moyennement satisfaits et une inauguration perturbée. Maintenant, ce sont les Fontenaisiens qui, par leur fréquentation dans les semaines à venir, nous diront si ce marché leur convient et correspond à leurs besoins.

  • Emprunts toxiques : Fontenay-aux-Roses est concernée !

    Le journal Libération publie ce jour la carte des 5.500 communes qui ont contracté des emprunts toxiques. Surprise : Fontenay-aux-Roses est dans la liste de ces communes.

    Le quotidien s'est procuré "un fichier confidentiel" de la banque Dexia crédit local (DCL) qui recense les 5.500 collectivités locales et établissements publics ayant souscrit les fameux "prêts toxiques" entre 1995 et 2009. Une carte de France a pu ainsi être établie des communes ayant contracté des emprunts toxiques.

    21-09-2011-dexia.jpg

    A différentes reprises, l'opposition municipale a interpellé le maire, Pascal Buchet, et son adjoint en charge des finances, Gilles Mergy, pour obtenir des précisions quant à la situation de notre ville par rapport à ces fameux emprunts toxiques. Les réponses apportées tenaient à nous assurer de la bonne et saine gestion de la ville.

    Aujourd'hui, nous constatons que l'on nous a menti : Fontenay-aux-Roses est bien concernée par ces emprunts toxiques (5.135.000 Euros). Il en résulte que le surcoût pour notre commune est de 295.000 Euros (cf. les détails dans le tableau ci-dessous).

    Il est nécessaire maintenant que l'équipe municipale nous donne toutes les explications dont nous avons naturellement besoin pour évaluer la situation financière de notre ville. Car, comment expliquer aux Fontenaisiens, en période de crise, que la majorité municipale puisse perdre 295.000 Euros ? Quelle certitude avons-nous d'une gestion saine de l'argent public dans notre ville ?

     

     

    COMMUNE DE FONTENAY AUX ROSES

    Nom de l'emprunt

    TIPTOP EURIBOR

    Type d'emprunt

    Structure complexe d'options sur taux d'intérêt

    Date de début

    8/1/2006

    Date de fin

    8/3/2026

    Montant

    5 135 000 €

    Surcoûts

    295 000 €

    Ratio surcoûts/montant

    5.74 %

    Banque de contrepartie

    BARCLAYS

     Source : Libération - 21 septembre 2011

  • Fontenay-aux-Roses pourrait toucher 16 millions d'Euros

    La somme paraît énorme et elle l'est : cela représente la moitié du budget annuel de la commune. Décryptage d'une opportunité pour notre commune.

    Cette somme de 16 millions d'Euros correspond aux taxes professionnelle et foncière auquelles le CEA, installé sur notre ville, a échappé. Hier, lors d'une audience devant la 7ème Chambre du tribunal administratif de Versailles, le rapporteur public s'est prononcé pour le versement de cette somme à Fontenay-aux-Roses.

    Pour quelle raison cette somme considérable devrait être versée à notre ville ? Le débat de fond porte sur la nature des activités du CEA (Commissariat à l'Energie Atomique). En effet, le CEA est spécialisé dans la recherche biomédicale de pointe après des décennies de travaux sur le nucléaire. Selon qu’il s’agit de recherche fondamentale ou appliquée, on paie ou non cet impôt aux villes.

    La commune s’est attaquée aux services fiscaux pour qu’ils recouvrent l’impôt. Après des années d’une procédure complexe, la ville a carrément visé l’Etat pour faire reconnaître son préjudice et elle demande la condamnation de l’Etat pour faute, celle de ne pas avoir recouvré 8 M€ de taxe professionnelle pour les années 2000 à 2005 et à peu près autant pour la taxe foncière. La prescription empêche de remonter plus avant. C’est cette démarche judiciaire contre l’Etat qui trouvera son épilogue le 13 juin, lorsque le jugement sera prononcé.

    Si le jugement du 13 juin donne satisfaction à notre ville, que faire d'une telle somme ? 16 millions d'Euros, c'est la moitié du budget annuel de Fontenay-aux-Roses. Nous devrons tout d'abord nous réjouir de cette bonne nouvelle. Mais nous devrons également réfléchir à l'usage que la municipalité devrait faire de cette somme. Les utilisations ne manquent pas :

    • Premièrement, il serait souhaitable de baisser les impôts locaux, pour que chaque Fontenaisien puisse bénéficier de cette bonne nouvelle.

    • Ensuite, compte tenu du fonctionnement interne de la mairie, ce serait une bonne chose que les services municipaux et le personnel puissent obtenir beaucoup plus de moyens pour effectuer leurs services aux Fontenaisiens dans d'excellentes conditions.

    • Il serait appréciable que des investissements soient faits par exemple dans l'entretien de la voirie et la propreté de notre ville.

    • Enfin, comme demandé dans les conseils de quartier, donnons plus de moyens à la sécurité de notre ville, en dotant la police municipale de missions et d'équipements accrus.

  • Pascal Buchet ou les promesses non tenues

    En relisant le programme de Pascal Buchet, je m'aperçois qu'un grand nombre de promesses faites en 2008 n'ont pas été tenues. Pire, l'action de l'équipe municipale va souvent à l'encontre de ses propres engagements. Voici quelques exemples significatifs et non exhaustifs.

    Fontenay, la ville pour les enfants ... nous voulons que les crèches se développent. En 2008, 40% des petits Fontenaisiens avaient une place en crèche, en 2011, le ratio sera de 30%. Avec la fermeture de la crèche Sainte-Barbe et la fermeture de la crèche familiale départementale de l'avenue Lombart, ce sont au total 95 places de crèches qui sont supprimées.

    Nous renforcerons la démocratie locale et la participation des citoyens. Le nouveau marché, le déplacement du conservatoire, la suppression de la crèche Sainte-Barbe, l'implantation d'une supérette : aucun de ces projets n'a fait l'objet d'information et de concertation avec les associations ou les habitants des quartiers concernés. Les conseils de quartier ne remplissent pas leur rôle de démocratie participative.

    Nous continuerons à faire de Fontenay la ville du respect. Des tribunes libres de l'opposition sont censurées. Le maire, pendant le Conseil municipal, met fin de façon arbitraire au temps de paroles des élus de l'opposition. Mais surtout, pour tous ceux qui ont assisté à la destitution du quatrième maire adjoint, Patricia Guyon, cette mascarade tragique et honteuse en plein Conseil municipal n'avait rien de respectueuse.

    Un soutien sans précédent au commerce de proximité ... nous favoriserons l'implantation de nouveaux commerces. Aucune création de nouveaux commerces, ni en centre ville, ni dans les autres quartiers, n'a eu lieu. Par contre, plusieurs commerces de proximité ont fermé et n'ont pas été remplacés.

    Nous installerons un hôtel artisanal et commercial aux Mouilleboeufs. Au lieu de cela, la création d'une supérette avec parking se fait au détriment du développement de l'artisanat local et du développement des commerces de proximité.

    Grâce au CCJL et à l'Escale (Blagis), de nombreux projets, soutenus par la ville, verront le jour. En décembre 2009, la majorité municipale a supprimé l'Escale qui assurait des activités socioculturelles indispensables dans le quartier des Blagis.

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    Je vous invite à relire le programme de Pascal Buchet de 2008 pour continuer ce bilan de mi-mandat. Vous y trouverez quelques autres promesses non tenues (priorité de la propreté de la ville, renforcement de la ponctualité et de la fréquence du RER, soutien à la création de l'emploi local ...). Il nous appartient à nous tous, Fontenaisiens, de choisir notre avenir et de préparer un véritable projet pour notre ville afin de tourner la page de cette équipe qui fait souvent l'inverse de ce qu'elle a promis.