Il est bon de rétablir quelques vérités face à de fausses affirmations !
Avec mon collègue Roger Lhoste, nous avons souhaité réagir sur un certain nombre de fausses affirmations tenues par l'opposition. Une campagne électorale n’a de sens que si les débats se déroulent dans le respect des autres et en se basant sur un minimum de vérité.
Les élections municipales sont l’occasion d’un bilan de l’action de l’équipe sortante et d’un débat contradictoire autour de ce bilan. C’est normal. Que ce débat soit sans concession est tout aussi normal. Mais que le débat se résume à des affirmations péremptoires et fausses, voire des mensonges grossiers n’a aucun sens.
Avec mon collègue Roger Lhoste, nous avons souhaité réagir sur un certain nombre de fausses affirmations tenues par l'opposition. Une campagne électorale n’a de sens que si les débats se déroulent dans le respect des autres et en se basant sur un minimum de vérité.
Les élections municipales sont l’occasion d’un bilan de l’action de l’équipe sortante et d’un débat contradictoire autour de ce bilan. C’est normal. Que ce débat soit sans concession est tout aussi normal. Mais que le débat se résume à des affirmations péremptoires et fausses, voire des mensonges grossiers n’a aucun sens.
Maire-adjoints de l’équipe sortante en charge des travaux et de la voirie, nous suivons de très près l’ensemble des travaux mis en œuvre par notre équipe dans la ville depuis 6 ans. Depuis plusieurs mois, sur les réseaux sociaux comme sur certains blogs de la commune, des contre-vérités sont ainsi répandues qui témoignent soit d’un manque de connaissance des dossiers du conseil municipal (étonnante pour des personnes élues souvent depuis plusieurs décennies), soit d’une volonté délibérée de créer de la confusion.
Chacun jugera :
Monsieur Mergy affirme sur Twitter que le bassin d’agrément du parvis de l’hôtel de ville aurait coûté 200.000 euros…. Faux ! Il s’agit de moins de 45.000 euros pour être précis, ce qui est un prix habituel pour ce type d’équipement qui, au passage, a été financé par la région et le département à 60% comme le reste des travaux de la place !
Le même monsieur Mergy affirme sur Osez Fontenay que la ville « hyper-concentre » ses travaux sur le centre-ville, à l’occasion d’une remarque d’un riverain de la rue Philippot. En réalité, sur les 30 rues dont les trottoirs et/ou la chaussée qui ont été refaites par la ville pendant cette mandature, plus de 83% des rues concernées se situent dans les quartiers et ne sont donc pas en centre-ville !
Madame Bourdet explique doctement, toujours sur le même blog, que la rue Philippot serait délaissée car elle a été transférée au territoire et nous explique que cette décision est mauvaise, sauf que la rue en question ne fait pas partie des rues transférées et que des travaux sont planifiés dans le cadre du plan pluriannuel d’investissement !
Monsieur Buchet clame sur Facebook que la rénovation du gymnase du parc ne s’imposait pas et qu’il s’agit d’un gaspillage d’argent public. Il faut tout de même rappeler que l’expertise des bâtiments, consultable en ligne sur le site de la mairie, souligne non seulement la vétusté du gymnase, mais aussi sa dangerosité en cas de tempête.
Le même monsieur Buchet affirme que ce gymnase ne répondra pas aux attentes des sportifs, alors que plus d’un an de travail et de concertation avec les sections de l’ASF ont permis de définir les besoins exacts des sportifs. Ainsi, l’augmentation de la surface de jeu permettra des compétitions de niveau supérieur. De même, une salle de musculation servira à la préparation physique spécifique de certains sports et n’a rien à voir avec la salle privée de gym, comme le prétend monsieur Buchet !
Quant à EELV qui dénonce la « minéralité » de la place de Gaulle et, selon eux, la création d’un « îlot de chaleur ». Leur mémoire semble défaillir, car tout le monde se souvient que le sol était en bitume foncé (qui ramollissait parfois lors des grandes chaleurs de l’été) et qu’il s’agissait d’un ancien parking jamais refait. Il y a aujourd’hui plus d’arbres qu’avant les travaux et les arbres replantés sont à peine moins grands que ceux qui ont été conservés côté Verdun, comme chacun peut le constater. Enfin, 30% de la place a été perméabilisée sous la forme d’une promenade sous les vieux marronniers du côté librairie, tous conservés de ce côté, en pleine terre et non plus emprisonnés dans le bitume.
La polémique est souvent au rendez vous des campagnes électorales, et chacun peut défendre d’autres choix que ceux qui ont été faits. Pratiquer un tel niveau de désinformation fausse le débat, ne nous paraît ni sérieux ni crédible et ne grandit pas l’expression démocratique.
Emmanuel Chambon & Roger Lhoste
PS : Vous pouvez retrouver le bilan de notre équipe municipale, 2014-2019 sur le site de campagne de Laurent Vastel, Fontenay Demain à l'adresse www.fontenay-demain.fr