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Démocratie à Fontenay-aux-Roses - Page 7

  • Création de deux nouvelles associations en réaction à des projets de la municipalité

    En une semaine, deux associations se créent à Fontenay-aux-Roses avec pour objectif d'établir une concertation avec la municipalité. A chaque fois, le constat est le même : il y a un manque d'information et de dialogue avec les habitants qui découvrent des projets aux conséquences importantes pour notre ville.

    18-12-2010_asso-berceaux.jpgL'association Les Berceaux de Fontenay-aux-Roses regroupe des parents qui demandent l'instauration d'un véritable dialogue citoyen entre les parents d'enfants et la municipalité. Ce matin ils distribuaient un tract sur le marché.

    Cette association est préoccupée par les questions liées à la garde des enfants et souhaite en priorité le maintien des places de crèche dans notre ville. Car les parents sont très inquiets de la fermeture de 45 places de crèche municipale (crèche Sainte-Barbe) qui ramènerait le nombre de petits Fontenaisiens bénéficiant d'une place en crèche publique de 40% en 2008 à 30% à la rentrée 2011.

    En effet, la municipalité souhaite installer une partie des activités du CCJL au Château Sainte-Barbe. La crèche se trouvant dans ces locaux ne peut donc pas être maintenue. Pourtant, dans le Fontenay Magazine de décembre, on nous explique qu'il s'agit d'un simple transfert suite à la municipalisation de 120 places de deux crèches départementales. Mais le compte n'y est pas : car ces 120 places de crèches ne sont pas nouvelles, elles existent et sont déjà occupées par des enfants.

    18-12-2010_asso-soubise.jpgL'Association Conservatoire-Soubise s'intéresse, elle, au projet de transfert de l'école de musique et de danse au Château Laboissière. Le terrain de l'actuel conservatoire serait donc vendu à un promoteur immobilier. Ce terrain représente une surface de 1600m².

    Les inquiétudes de cette association concernent :
    - la destruction d'un établissement d'intérêt public qui s'intégre parfaitement dans le quartier Soubise,
    - la construction d'immeubles avec un risque de forte densification dans ce quartier pavillonnaire (comme dans le quartier Boris Vildé),
    - le déplacement de certaines activités du CCJL au Château Sainte-Barbe avec pour conséquence la fermeture de la crèche Sainte-Barbe,
    - un projet lourd au niveau des coûts pour les travaux au Château Laboissière.

    Ce qui est frappant, à chaque fois, c'est le manque de communication et de dialogue de la municipalité. Qu'il s'agisse des parents des enfants en crèche, ou bien des habitants du quartier Conservatoire-Soubise, ils prennent connaissance des décisions de la mairie en lisant le Fontenay Magazine. Je pense sincèrement qu'il est nécessaire, en amont, de dialoguer avec les habitants pour expliquer d'une part ces projets importants pour notre ville et, d'autre part, trouver les meilleures solutions avec tous les intervenants et les personnes concernées. Même si au final, le choix appartient à l'équipe municipale, il me paraît essentiel que les Fontenaisiens participent à ces projets.

  • La votation citoyenne pour le vote des étrangers, contestée par le préfet

    Pascal Buchet organise une votation citoyenne pour le droit de vote des étrangers aux élections locales. Le préfet des Hauts-de-Seine dépose un recours ...

    Le maire Pascal Buchet organise, à Fontenay-aux-Roses, une votation citoyenne pour le droit de vote des étrangers aux élections locales, du samedi 27 novembre au samedi 4 décembre 2010. Et effectivement, samedi dernier, sur le marché, les Fontenaisiens pouvaient voter "oui" ou "non" à cette proposition du Parti Socialiste. Et une urne est actuellement déposée dans le hall de la mairie.

    Le Préfet des Hauts-de-Seine vient de déposer un recours en référé devant le Tribunal administratif de Cergy-Pontoise afin de faire annuler cette opération. Pascal Buchet aura beau s'étonner de cette démarche préfectorale qui, d'après lui, tente d’entraver la démocratie locale et d'empêcher le débat d'opinion sur une question aussi essentielle. Cependant, cette consultation pose quelques problèmes.

    votation-citoyenne.jpgEn premier lieu, je suis surpris par les affiches comportant le logo de la mairie de Fontenay-aux-Roses, avec un "OUI au droit de vote aux élections locales" écrit en gros. Si Pascal Buchet souhaite promouvoir la démocratie locale dans notre ville, je pense que, avant d'organiser une votation, il aurait été intéressant de permettre aux différentes positions de s'exprimer pour engager un véritable débat de fond. La démocratie doit permettre l'expression de tous les points de vue et non pas orienter la réponse vers une seule direction.

    Ensuite, la démarche du préfet est, d'un point de vue juridique, logique. Cette votation citoyenne n'a aucune valeur et les conditions d'organisation ne permettent pas une objectivité donnant au résultat une indication réelle de ce que pensent les Fontenaisiens sur ce sujet. Nous avons vu, samedi, les élus et militants (socialistes et communistes) mobiliser leurs amis pour le "OUI". Et puis, est-ce le rôle d'une mairie d'organiser ce genre de consultation, alors que ce débat devrait se dérouler à un échelon national ?

    Enfin, ce sujet a été abordé à l'Assemblée Nationale, au mois de mars dernier. Une large majorité de députés a rejeté une proposition de loi visant justement à donner "le droit de vote et d'éligibilité aux élections municipales des étrangers non ressortissants de l'Union européenne résidant en France".

    Pour conclure, la démocratie locale est certes essentielle et je suis partisan de la consultation des fontenaisiens pour des projets d'intérêts locaux, qui engagent la commune sur de longues périodes et avec des implications financières importantes. Pourtant, jusqu'à présent, le maire a toujours refusé ce genre de consultations, pour Fontenay-aux-Roses.

  • Honte sur la majorité municipale

    Le Conseil municipal de Fontenay-aux-Roses, hier soir, fut le théatre d'une tragédie honteuse et inadmissible. Pascal Buchet a mis en scène l'exécution publique de son quatrième adjoint au maire, Patricia Guyon. Décryptage du scénario, rôles des acteurs et réactions du public laissent un goût amer à la démocratie dans notre ville.

    Habituellement, la salle du Conseil municipal est peu remplie du côté réservé au public. Mais hier soir, la salle était comble, au point qu'il a fallu chercher des chaises supplémentaires. Il faisait chaud, très chaud.

    07-10-2010_cm-01.jpgLes élus sont arrivés petit à petit, discutant entre eux avant de prendre place, en apparence détendus. Patricia Guyon est arrivée toute de blanc vétue, le visage fermé et pâle. Un revenant, Dominique Lafon, est apparu et a gagné directement sa place. Pascal Buchet est arrivé en dernier et il a pris le temps de saluer et de serrer des mains.

    Le conseil a commencé dans le calme, les points de l'ordre du jour se succèdant tellement lentement que les heures passaient. Mais une tension était légèrement perceptible. Patricia Guyon ignorée par ses voisins, avait le visage grave. Le Conseil se déroulait donc pour nous mener petit à petit vers minuit.

    Lorsque le point 19 de l'ordre du jour -vote du Conseil municipal sur le maintien du quatrième Adjoint au Maire dans ses fonctions- a été abordé, Pascal Buchet nous a expliqué qu'un maire a toute liberté pour démettre un adjoint et qu'en plus cette décision a été prise lors d'une réunion du groupe des élus socialistes. Pourtant, du public, on voyait certains élus socialistes qui disaient doucement non de la tête.

    07-10-2010_cm-02.jpgPatricia Guyon a ensuite pris la parole. La voix marquée par l'émotion, elle a expliqué qu'elle avait été fidèle à la majorité, en ayant toujours voté les décisions de la municipalité. Elle avait assuré son travail d'adjointe au maire depuis de nombreuses années avec sérieux et aucune faute ne pouvait lui être reprochée. La véritable raison de cette destitution était d'avoir pris ses distances avec le maire suite à l'histoire du suicide d'une fonctionnaire municipale. A la fin de sa déclaration, Patricia Guyon a été applaudie par les élus de l'opposition et par le public.

    Nos élus de la Droite et du Centre, ainsi que Michel Faye, ont pris position pour soutenir le maintien de Patricia Guyon à son poste.

    Avec cynisme, hypocrisie et un manque flagrant de courage, Ludovic Zanolin a appelé à voter contre le maintien de l'adjointe au maire dans ses fonctions, déclenchant automatiquement les huées du public.

    Enfin, Dominique Lafon a mentionné qu'il n'avait pas été au courant de cette réunion du groupe socialiste au cours de laquelle cette décision avait été prise. Il a ensuite proposé de reporter le vote de cette délibération au prochain Conseil, de mettre en place une commission, composée de membres de la majorité municipale et de l'opposition, pour faire une audition des différents points de vue. Pascal Buchet d'un revers de la main a rejeté cette proposition et a déclenché aussitôt le vote. Par 20 voix contre 11 (sur 35 votants), Patricia Guyon est démise de ses fonctions déclenchant une nouvelle fois les huées du public et la condamnation de la manoeuvre par les élus de l'opposition. Plusieurs personnes du public ont alors quitté la salle du Conseil ...

    La mascarade a continué. Il fallait élire un nouvel adjoint. Une seule candidate, Despina Bekiari, a été présentée. Les élus de l'opposition n'ont pas pris part au vote et se sont assis avec le public. Dans un brouhaha incroyable, la nouvelle adjointe est élue avec seulement 17 voix. Pascal Buchet lui remettra son écharpe tricolore sous les huées du public.

    07-10-2010_cm-03.jpg

    Cet événement est honteux et inadmissible pour différentes raisons :

    • D'abord, on élimine une adjointe qui est génante pour le maire. Une mise en scène a été mise en place pour que cette délibération du Conseil municipal ressemble à une exécution publique, ne laissant aucune place au respect des élus et à la démocratie.
    • Le fait du prince s'affirme clairement et démontre que le pouvoir municipal, à Fontenay-aux-Roses, n'est plus une démocratie mais une autocratie.
    • Enfin, le manque de courage des élus de la majorité municipale n'est pas acceptable. En effet, beaucoup de ces élus, en privé, nous disent combien ils sont choqués par l'attitude de Pascal Buchet vis-à-vis de Patricia Guyon, tout en dénonçant également le pouvoir absolu du maire. Pourtant, hier soir, les Fontenaisiens présents ont vu les anciens camarades de Patricia Guyon la tuer politiquement, en déposant honteusement un mouchoir sur leur courage et leurs principes.

     

  • Conseil de quartier Scarron-Sorrières

    Le 14 avril se tenait le Conseil de quartier Scarron - Sorrières. Les habitants sont venus en nombre faire part de leur mécontentement au maire, Pascal Buchet, et de leurs inquiétudes sur l'avenir du quartier.

    Dès le démarrage de la réunion, une certaine tension était manifeste. En effet, lors de l'explication du nouveau déroulement des Conseil de quartier par Sylvie Lours (conseillère municipale déléguée à la démocratie locale), les personnes présentes ont exprimé leur mécontement. Comme je vous en parlais dans un article du 28/02/2010, les conseils de quartier se déroulent maintenant en deux temps, le maire n'étant présent et ne répondant aux questions que lors de la seconde partie de la réunion. Les habitants du quartier venaient avec des questions précises et ils souhaitaient les poser directement à Pascal Buchet pour obtenir rapidement des réponses précises.

    Mais surtout, concernant le fond des sujets abordés, des sentiments d'inquiétude et d'abandon ont émergé rapidement. Les problèmes soulévés, les questions posées et la volonté des habitants d'obtenir des réponses claires démontrent qu'un malaise existe et que les difficultés de vivre dans ce quartier sont de plus en plus grandes.

     

    Qu'ont dit les habitants des Sorrières et de Scarron ?

    • Inquiétude quant à l'évolution des loyers. Il s'agit des résidences que la société ICADE vend actuellement à des bailleurs sociaux et dont les appartements deviennent à cette occasion des logements sociaux (HLM). Sont concernées environ 800 familles qui n'ont strictement aucune information, qui ont le sentiment qu'il n'y aucune concertation ni avec la mairie, ni avec ICADE. Les seules informations dont disposent les habitants sont des rumeurs, "des bruits qui courent". La grande peur des habitants réside dans la menace de devoir payer des surloyers au titre du dépassement d'au moins 20% des plafonds de ressources pour l'attribution des logements sociaux (ce que l'on appelle le supplément de loyer de solidarité, le SLS). Certaines familles, de classe maoyenne, habitent dans ces logements depuis de très longues années, ont des revenus qui induiront probablement un SLS et craignent de ne pas pouvoir rester dans ces logements parce qu'elles ne pourront pas payer de tels montants de loyer. Les autres familles ont peur qu'il y ait de moins en moins de mixité sociale et que le quartier se transforme peu à peu en ghetto.

    • Inquiétude quant à la sécurité dans les résidences. Les habitants du quartier, essentiellement des Sorrières, ont fait part de l'augmentation des dégradations dans les immeubles (par exemple des ascenseurs), des incivilités, du commerce de la drogue, des cambriolages, des occupations des halls d'immeubles la nuit, ainsi que la présence de personnes extérieures aux résidences (voitures immatriculées dans d'autres départements). Un véritable sentiment d'insécurité se développe d'année en année. Les habitants ont expliqués qu'ils se sentent abandonnés et craignent que le quartier devienne peu à peu une zone de non-droit : absence de la police municipale et difficultés d'intervention de la police nationale.

    • Sentiment d'abandon de la vie commerciale et sociale du quartier. La fermeture de commerces, non remplacés, depuis plusieurs années (boucherie et marchand de journaux) et la fermeture de la Sécurité Sociale laissent un sentiment d'abandon aux habitants de Scarron. Ils ont l'impression que rien n'est fait pour dynamiser et garantir une vie sociale du quartier.

    • Sentiment d'isolement du quartier Scarron - Sorrières. Le quartier, loin du centre ville, peuplé à la fois d'actifs et de personnes agées, a le sentiment d'être très mal désservi par les transports en commun. Qu'il s'agisse des lignes de bus de la RATP (dont les horaires ne sont pas appropriés) ou du Petit Fontenaisien (dont le circuit et les fréquences sont insuffisants) ne permettent pas un déplacement vers le centre ville ou vers les villes alentours de Fontenay-aux-Roses dans de bonnes conditions.

    On le voit, le quartier se trouve aujourd'hui confronter à de graves difficultés.

    Ce qui est prioritaire, aujourd'hui, sur ce quartier, c'est à la fois de préserver la qualité de vie des habitants, la mixité sociale et le service rendu à toute la population. La qualité de vie c'est aussi bien la sécurité des biens et des personnes, une variété et un dynamisme des commerces, des transports utiles et fonctionnels, que une population diverse sur le plan social et qui sent son quartier s'épanouir et évoluer.

    Alors les réponses de Pascal Buchet, à ce conseil de quartier, qui consistent à dire pour dissimuler son impuissance "c'est la faute du gouvernement, c'est la faute d'ICADE, c'est la faute de la CPAM, c'est la faute de la RATP ...", ou bien qui consistent à proposer des solutions miracles comme "une aide à l'achat de vélos électriques, la construction de 12 nouveaux logements sociaux à la place de la Sécurité Sociale, la communication dans le Fontenay Magazine pour aider les commerces de Scarron ... " paraissent bien loin des attentes des habitants du quartier.

  • Mensonges et manipulations : la vérité sur le PAL

    Dans le Fontenay Magazine du mois d'avril, la tribune du groupe socialiste lance une attaque directe contre l'UMP avec un titre sans ambiguité : "Les scandales de l'UMP dans les Haut-de-Seine" !

    Cette tribune comporte une suite d'erreurs, de mensonges et de manipulations. Il convient donc de rétablir la vérité notamment sur le Plan d'Aide à la Lecture autrement appelé le PAL.

    Le groupe socialiste et Pascal Buchet affirment que le Conseil général des Hauts-de-Seine supprime purement et simplement le dispositif du PAL. En réalité, le Parti Socialiste, sur l'ensemble du département, a débuté une campagne de désinformation dans la presse et sur internet. Pascal Buchet s'en est naturellement emparé lors du dernier Conseil municipal pour attaquer nos élus et critiquer la majorité départementale.

    Alors de quoi s'agit-il ? Le PAL est un dispositif périscolaire du Conseil général des Hauts-de-Seine qui avait été mis en place dans les écoles du premier degré depuis une vingtaine d’années pour favoriser l’envie de lire et pour aborder l’écrit « autrement » pour des enfants en difficulté. Les enseignants sont rémunérés par le Conseil Général et la ville contribue aux frais de fonctionnement engagés.
    Or, il se trouve que ces dernières années le fonctionnement du PAL dans les écoles a connu une baisse sensible du nombre de projets et surtout du nombre d'élèves le fréquentant. Peu à peu, d'autres dispositifs se sont développés en parrallèle du PAL et il apparaît nécessaire de mieux coordonner toutes ces actions.
    La décision du département permettra donc d'économiser 500.000 Euros par an d'une part, mais ce budget sera aussi redéployé vers d'autres dispositifs comme par exemple les « classes numériques expérimentales » dont le nombre de projets est en hausse sensible et dont les contenus semblent plus appropriés aux besoins actuels des enfants.

    Bien évidemment, Pascal Buchet lors du dernier Conseil municipal a voulu mettre le groupe UMP en difficulté. Nos cinq élus lui ont répliqué que, si il voulait maintenir le PAL sur notre ville, il était possible que la mairie accorde une subvention municipale à ce projet qui ne serait qu'une goutte d'eau par rapport au budget monumental consacré au projet de marché. Bien évidemment, le maire a rétorqué que ce n'était pas à la commune de palier au désengagement du Conseil général !

    Et pourtant, ironie de cette position de Pascal Buchet, dans l'ensemble des villes gérées par la droite et le centre, l'opposition de gauche a proposé naturellement que les communes prennent le relais du financement du PAL. Alors, nous avons bien là un exemple de manipulation politique.

    Le véritable scandale est là ! Les socialistes nous mentent en affirmant que le PAL est supprimé sans la mise en place de dispositifs de remplacement et Pascal Buchet nous manipule quand il refuse notre proposition d'une prise en charge du financement du PAL par la commune (alors que ses amis font cette même demande dans d'autres villes).