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commerces

  • Quelle est l'activité commerciale qui se développe le plus à Fontenay-aux-Roses ?

    C'est le titre du tract que nous l'Union Pour Fontenay-aux-Roses distribue actuellement sur la ville.

    pascal buchet,fontenay-aux-roses,union pour fontenay,philippe ribattoLa vie des commerces de proximité à Fontenay-aux-Roses est l'un des grands échecs de la gestion du maire actuel et de son équipe. Aujourd'hui, il sollicite un nouveau mandat de 6 ans. Comment Pascal Buchet, qui n'a pas réussi ces 20 dernières années, pourrait-il faire mieux les 6 prochaines ? Ce constat nous l'avons fait depuis longtemps et nous y réfléchissons depuis plusieurs années. Il y a quelques années, j'avais organisé une réunion thématique avec un invité dont la ville est souvent citée en exemple de réussite d'implantation et de développement des commerces de proximité : Jean-Loup Metton, le maire de Montrouge.

    Il y a actuellement sur notre ville 19 commerces fermés, en attente de trouver preneur. Certains le sont depuis 3 ou 4 ans. Ce phénomène touche tous les quartiers de Fontenay-aux-Roses : le centre ville, Scarron, Les Blagis ...

    La liste conduite par Philippe Ribatto présentera prochainement ses 50 propositions. Parmi celles-ci, le développement, la promotion et la mise en place de commerces de proximité sera l'une de nos priorités. Pour ne plus voir ces boutiques fermées à Fontenay-aux-Roses !

     

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  • Le Point Chaud, une nouvelle fois victime d'une effraction

    L'épicerie "Le Point Chaud", dans le quartier des Blagis, a été une nouvelle fois victime d'une effraction. Le magasin a été saccagé, des produits alimentaires et de l'alcool ont été volés.

    22-12-2010_pointchaud-1.jpgCela s'est déroulé hier soir, aux environs de 22H00. Les intrus ont forcé la porte à l'arrière du magasin, qui donne sur le parc. Une fois à l'intérieur, ils ont arraché les caméras vidéo de surveillance et ils ont ensuite saccagé le magasin. Les voyous sont repartis en emportant de l'alcool et des produits alimentaires.

    J'ai rencontré ce matin la personne qui tient cette épicerie. Elle m'a expliqué combien l'activité de son commerce est difficile et ne lui permet pas de vivre décemment de son travail. C'est la troisième fois que son magasin est victime de ce genre d'agression (cela s'est déjà produit en décembre 2008 et mai 2009), avec destruction d'équipements à l'intérieur, mais aussi des portes et des vitrines, ainsi que des vols de marchandises.

    22-12-2010_pointchaud-2.jpgA chaque fois, son activité commerciale est pénalisée et les démarches à effectuer auprès des assureurs et de l'Office Public HLM (propriétaire des murs) sont lentes et difficiles. Pour un petit commerce de ce genre, le préjudice est énorme. Ces effractions à répétition constituent une menace réelle et forte de fermeture.

    J'ai rencontré cependant un homme qui m'a fait part de sa volonté de continuer son activité. Il ne veut pas baisser les bras car il a conscience que, si son épicerie ferme, c'est tout le quartier qui en subira les conséquences.

    Après le braquage du tabac de la place de l'Eglise, samedi dernier, et les différentes agressions à répétition dont sont victimes les commerçants de Fontenay-aux-Roses, il est temps que la municipalité s'occupe réellement de ce problème, en concertation avec les commerçants de notre ville et les forces de police.

    Les événements de ce type sont de plus en plus nombreux et je vous invite à vous reporter aux articles qui traitent de ces problèmes de sécurité dans notre ville.

  • Réunion-débat sur les commerces : une soirée passionnante

    Sur le thème du "développement des commerces en centre ville", j'ai eu le plaisir d'accueillir Jean-Loup Metton pour qu'il nous parle de son expérience du développement des commerces à Montrouge, ville dont il est maire, et ville souvent citée dans la presse ou sur internet pour son dynamisme de l'activité commerciale.

    07-07-2010_01.jpgPourquoi le choix de ce thème ? Tout simplement parce que, à Fontenay-aux-Roses, nous connaissons ce que j'appelle un déclin tranquille avec notamment des commerces qui essayent de subsister, des commerces qui ferment et qui ne sont pas remplacés. Cette situation, nous en connaissons les causes : le choix de la municipalité conduite par Pascal Buchet de favoriser uniquement l'implantation de logements sociaux, avec une population fontenaisienne dont le pouvoir d'achat global se réduit peu à peu, un manque d'une véritable volonté d'implantation commerciale sur Fontenay-aux-Roses et, enfin, l'absence de dynamisation d'activités économiques permettant l'implantation d'entreprises et la venue de salariés qui en mi-journée pourraient consommer sur notre ville.

    07-07-2010_03.jpgPourquoi prendre pour exemple Montrouge ? Parce que son maire, Jean-Loup Metton, administre cette ville depuis 1994 (comme Pascal Buchet administre Fontenay-aux-Roses depuis 1994). Le parallèle est donc intéressant. Mais aussi, parce que au travers de cette réunion, Jean-Loup Metton nous a fait partager cette expérience qui fait aujourd'hui de sa ville un exemple de vie commerciale et de dynanisme.

    07-07-2010_05.jpgQuelles sont les actions menées à Montrouge pour obtenir un tel résultat ? D'abord, Jean-Loup Metton nous a rappelé que la ville de Montrouge, en 1994, subissait une baisse, un vieillissement et une paupérisation de la population. Les entreprises à caractère industriel avaient tendance à fermer ou à quitter le territoire de la ville. Pour que le commerce, en ville, fonctionne, il doit s'appuyer à la fois sur les résidents, ceux qui travaillent sur la commune et les personnes en transit. Donc il a fallu mettre en place une véritable politique volontariste touchant à la fois les logements, l'activité économique et les facilités permettant aux personnes en transit de profiter des commerces devant lesquels ils circulent.

    Cette politique volontariste se traduit par des actions concrètes.

    • Une véritable politique immobilière permettant l'implantation de nouveaux logements, garantissant une véritable mixité sociale, puisqu'il s'agit de faire venir des habitants ayant des pouvoirs d'achats diverses. Avec 22% de logements sociaux, des programmes de construction et de rénovation équilibrés et diverses, la population offre des possibilités de consommation larges et potentiellement importantes. C'est tout le contraire de ce que fait Pascal Buchet à Fontenay-aux-Roses où il ne fait construire que du logement social.
       
    • Une véritable politique de dynamisation de l'activité économique, permettant l'implantation d'entreprises (à Montrouge, l'industriel a été peu à peu remplacé par des activités tertiaires). Les salariés qui viennent travailler sur la commune deviennent par exemple des consommateurs le midi ou en fin de journée. Là encore, c'est tout le contraire de ce que fait Pascal Buchet à Fontenay-aux-Roses, où le nombre d'entreprises n'a pas augmenté (voir a baissé, sources INSEE) depuis 1994.
       
    • Une véritable politique volontariste d'implantation de commerces, variés et correspondant aux besoins des habitants. A montrouge, au travers d'une société d'économie mixte, la municipalité est propriétaire de locaux commerciaux. Cela permet à la fois de faire une gestion économique rentable pour la ville et de faciliter le choix des commerçants. L'utilisation du "droit de préhemption renforcé" facilite également le choix du type de commerces à installer dans tel ou tel quartier pour tenir compte des besoins des habitants. Un "manager des commerces" joue également un rôle essentiel dans la recherche (démarchage) de nouveaux commerçants à faire venir sur la ville, met en place des outils de services facilitant l'activité commerciale (subventions pour un journal, site internet, service de livraison à domicile ... ) et participe à des salons professionnels lui permettant de rencontrer les commerçants. Une nouvelle fois, Pascal Buchet fait exactement l'inverse. Nous avons un manager du commerce, mais celui-ci ne travaille que très peu de temps pour les commerces de Fontenay-aux-Roses (puiqu'il assure d'autres fonctions administratives au sein de la mairie).
       
    • Enfin, il faut une véritable politique permettant de faciliter la consommation de transit. Cela signifie une optimisation du stationnement de surface et des parkings suffisants et accessibles. Il est également nécessaire de permettre la fluidification du stationnement pour faciliter la rotation des personnes en transit.

    Vous le voyez, si l'on veut qu'à Fontenay-aux-Roses, nos commerces se développent, vivent et soient diversifiés, il faut une véritable politique volontariste ... exactement à l'inverse de ce que pratique Pascal Buchet depuis 1994 !

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    Muriel Galante-Guilleminot - Jean-Loup Metton
    Emmanuel Chambon - Thierry Guilmart
  • Une opposition constructive et alternative : réunion-débat le 07/07/2010

    Je ne suis absolument pas adepte d'une opposition municipale à Pascal Buchet, basée sur la seule critique et le refus systèmatique de toute décision de l'équipe en place à Fontenay-aux-Roses. Ce que nous voulons, c'est réfléchir à une alternative sérieuse et constructive, en ayant des propositions concrètes sur des sujets importants qui concernent notre commune.

    C'est pour cette raison que j'organise régulièrement des "réunions débats" sur des thèmatiques importantes de la vie de notre commune, avec des invités extérieurs qui peuvent nous faire part de leurs expériences. Ces réunions complétent la réflexion que notre groupe de la Droite et du Centre à Fontenay-aux-Roses mène afin de pouvoir présenter aux habitants de notre ville une véritable alternative.

    24-03-2010_2.jpgC'est ainsi que, au mois de mars dernier lors de l'une de nos réunions mensuelles des "élus dialoguent avec les Fontenaisiens", nous avions présenter une étude sur l'évolution de notre ville en matière de commerce, de développement économique et d'emploi à Fontenay-aux-Roses (cf. Un déclin tranquille des commerces et de l'économie à Fontenay-aux-Roses) en s'appuyant sur les chiffres de l'INSEE.

    Pour compléter ce travail et avancer dans notre réflexion, je vous propose de nous retrouver pour une nouvelle réunion-débat :

    « Développement des commerces en centre ville »
    Jean-Loup Metton, Maire de Montrouge
    le 7 juillet 2010, à 20H30
    Salle du Parc (92260 Fontenay-aux-Roses)

  • Conseil de quartier Scarron-Sorrières

    Le 14 avril se tenait le Conseil de quartier Scarron - Sorrières. Les habitants sont venus en nombre faire part de leur mécontentement au maire, Pascal Buchet, et de leurs inquiétudes sur l'avenir du quartier.

    Dès le démarrage de la réunion, une certaine tension était manifeste. En effet, lors de l'explication du nouveau déroulement des Conseil de quartier par Sylvie Lours (conseillère municipale déléguée à la démocratie locale), les personnes présentes ont exprimé leur mécontement. Comme je vous en parlais dans un article du 28/02/2010, les conseils de quartier se déroulent maintenant en deux temps, le maire n'étant présent et ne répondant aux questions que lors de la seconde partie de la réunion. Les habitants du quartier venaient avec des questions précises et ils souhaitaient les poser directement à Pascal Buchet pour obtenir rapidement des réponses précises.

    Mais surtout, concernant le fond des sujets abordés, des sentiments d'inquiétude et d'abandon ont émergé rapidement. Les problèmes soulévés, les questions posées et la volonté des habitants d'obtenir des réponses claires démontrent qu'un malaise existe et que les difficultés de vivre dans ce quartier sont de plus en plus grandes.

     

    Qu'ont dit les habitants des Sorrières et de Scarron ?

    • Inquiétude quant à l'évolution des loyers. Il s'agit des résidences que la société ICADE vend actuellement à des bailleurs sociaux et dont les appartements deviennent à cette occasion des logements sociaux (HLM). Sont concernées environ 800 familles qui n'ont strictement aucune information, qui ont le sentiment qu'il n'y aucune concertation ni avec la mairie, ni avec ICADE. Les seules informations dont disposent les habitants sont des rumeurs, "des bruits qui courent". La grande peur des habitants réside dans la menace de devoir payer des surloyers au titre du dépassement d'au moins 20% des plafonds de ressources pour l'attribution des logements sociaux (ce que l'on appelle le supplément de loyer de solidarité, le SLS). Certaines familles, de classe maoyenne, habitent dans ces logements depuis de très longues années, ont des revenus qui induiront probablement un SLS et craignent de ne pas pouvoir rester dans ces logements parce qu'elles ne pourront pas payer de tels montants de loyer. Les autres familles ont peur qu'il y ait de moins en moins de mixité sociale et que le quartier se transforme peu à peu en ghetto.

    • Inquiétude quant à la sécurité dans les résidences. Les habitants du quartier, essentiellement des Sorrières, ont fait part de l'augmentation des dégradations dans les immeubles (par exemple des ascenseurs), des incivilités, du commerce de la drogue, des cambriolages, des occupations des halls d'immeubles la nuit, ainsi que la présence de personnes extérieures aux résidences (voitures immatriculées dans d'autres départements). Un véritable sentiment d'insécurité se développe d'année en année. Les habitants ont expliqués qu'ils se sentent abandonnés et craignent que le quartier devienne peu à peu une zone de non-droit : absence de la police municipale et difficultés d'intervention de la police nationale.

    • Sentiment d'abandon de la vie commerciale et sociale du quartier. La fermeture de commerces, non remplacés, depuis plusieurs années (boucherie et marchand de journaux) et la fermeture de la Sécurité Sociale laissent un sentiment d'abandon aux habitants de Scarron. Ils ont l'impression que rien n'est fait pour dynamiser et garantir une vie sociale du quartier.

    • Sentiment d'isolement du quartier Scarron - Sorrières. Le quartier, loin du centre ville, peuplé à la fois d'actifs et de personnes agées, a le sentiment d'être très mal désservi par les transports en commun. Qu'il s'agisse des lignes de bus de la RATP (dont les horaires ne sont pas appropriés) ou du Petit Fontenaisien (dont le circuit et les fréquences sont insuffisants) ne permettent pas un déplacement vers le centre ville ou vers les villes alentours de Fontenay-aux-Roses dans de bonnes conditions.

    On le voit, le quartier se trouve aujourd'hui confronter à de graves difficultés.

    Ce qui est prioritaire, aujourd'hui, sur ce quartier, c'est à la fois de préserver la qualité de vie des habitants, la mixité sociale et le service rendu à toute la population. La qualité de vie c'est aussi bien la sécurité des biens et des personnes, une variété et un dynamisme des commerces, des transports utiles et fonctionnels, que une population diverse sur le plan social et qui sent son quartier s'épanouir et évoluer.

    Alors les réponses de Pascal Buchet, à ce conseil de quartier, qui consistent à dire pour dissimuler son impuissance "c'est la faute du gouvernement, c'est la faute d'ICADE, c'est la faute de la CPAM, c'est la faute de la RATP ...", ou bien qui consistent à proposer des solutions miracles comme "une aide à l'achat de vélos électriques, la construction de 12 nouveaux logements sociaux à la place de la Sécurité Sociale, la communication dans le Fontenay Magazine pour aider les commerces de Scarron ... " paraissent bien loin des attentes des habitants du quartier.