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démocratie

  • Contestation interne au PS : pour le retrait de Pascal Buchet

    Pascal Buchet, comdamné pour harcèlement moral en juin dernier, est de plus en plus contesté au sein du PS des Hauts-de-Seine. Ils sont de plus en plus nombreux à demander son départ du poste de premier secrétaire.

    Le Parti Socialiste du 92 grogne. Deux faits marquants sont révélés aujourd'hui dans le journal Le Parisien.

    D'abord, une trentaine de membres du Conseil fédéral du PS viennent de lui adresser un courrier pour que Pascal Buchet convoque au plus vite une réunion, suite "aux graves difficultés de fonctionnement" que connaît la fédération depuis plusieurs mois". Les signataires de ce courrier sont notamment Philippe Kaltenbach (sénateur et maire de Clamart), Philippe Sarre (maire de Colombes), Martine Gourrier (présidente du groupe PS au Conseil général), deux conseillères régionales, sept secrétaires de section ...

    Ce qu'ils demandent ? Purement et simplement le retrait de Pascal Buchet du poste de premier secrétaire. La direction fédérale serait alors provisoirement assurée par un collectif en attendant le verdict du jugement de la cour d'appel de Versailles.

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    Ensuite, à Bagneux, la compagne de Pascal Buchet a reçu l'investiture pour les prochaines élections législatives, lors d'un vote interne dont des conditions sont contestées par le groupe socialiste local. D'après le Parisien de ce matin, ils "dénoncent de nombreux dysfonctionnements, voire plusieurs négligences surprenantes lors du scrutin". Notamment, une vingtaine de personnes aurait été exclue étrangement des fichiers contenant la liste des votants.

     

    Pascal Buchet ferait-il de la démocratie interne au PS comme il pratique la démocratie locale à Fontenay-aux-Roses ? Quoi qu'il en soit, tout cela devient véritablement affligeant et je suis persuadé qu'au-delà des dysfonctionnements internes au PS des Hauts-de-Seine, le comportement de Pascal Buchet rejaillit sur l'ensemble de notre ville. Depuis plus d'un an maintenant, la presse écrite et audiovisuelle parle des tristes mésaventures du maire. Quelle image Fontenay-aux-Roses a-t-elle auprès des non-fontenaisiens ? Quelles en sont les conséquences qui rejaillissent sur notre ville, son fonctionnement et sa gestion ?

    Il serait temps, comme je l'ai proposé dès le 7 octobre 2010, que Pascal Buchet se mette en retrait de la gestion de notre commune. C'est une question de morale politique. C'est aussi une question de bien être de Fontenay-aux-Roses, de son image et de sa gestion.

  • Honte sur la majorité municipale

    Le Conseil municipal de Fontenay-aux-Roses, hier soir, fut le théatre d'une tragédie honteuse et inadmissible. Pascal Buchet a mis en scène l'exécution publique de son quatrième adjoint au maire, Patricia Guyon. Décryptage du scénario, rôles des acteurs et réactions du public laissent un goût amer à la démocratie dans notre ville.

    Habituellement, la salle du Conseil municipal est peu remplie du côté réservé au public. Mais hier soir, la salle était comble, au point qu'il a fallu chercher des chaises supplémentaires. Il faisait chaud, très chaud.

    07-10-2010_cm-01.jpgLes élus sont arrivés petit à petit, discutant entre eux avant de prendre place, en apparence détendus. Patricia Guyon est arrivée toute de blanc vétue, le visage fermé et pâle. Un revenant, Dominique Lafon, est apparu et a gagné directement sa place. Pascal Buchet est arrivé en dernier et il a pris le temps de saluer et de serrer des mains.

    Le conseil a commencé dans le calme, les points de l'ordre du jour se succèdant tellement lentement que les heures passaient. Mais une tension était légèrement perceptible. Patricia Guyon ignorée par ses voisins, avait le visage grave. Le Conseil se déroulait donc pour nous mener petit à petit vers minuit.

    Lorsque le point 19 de l'ordre du jour -vote du Conseil municipal sur le maintien du quatrième Adjoint au Maire dans ses fonctions- a été abordé, Pascal Buchet nous a expliqué qu'un maire a toute liberté pour démettre un adjoint et qu'en plus cette décision a été prise lors d'une réunion du groupe des élus socialistes. Pourtant, du public, on voyait certains élus socialistes qui disaient doucement non de la tête.

    07-10-2010_cm-02.jpgPatricia Guyon a ensuite pris la parole. La voix marquée par l'émotion, elle a expliqué qu'elle avait été fidèle à la majorité, en ayant toujours voté les décisions de la municipalité. Elle avait assuré son travail d'adjointe au maire depuis de nombreuses années avec sérieux et aucune faute ne pouvait lui être reprochée. La véritable raison de cette destitution était d'avoir pris ses distances avec le maire suite à l'histoire du suicide d'une fonctionnaire municipale. A la fin de sa déclaration, Patricia Guyon a été applaudie par les élus de l'opposition et par le public.

    Nos élus de la Droite et du Centre, ainsi que Michel Faye, ont pris position pour soutenir le maintien de Patricia Guyon à son poste.

    Avec cynisme, hypocrisie et un manque flagrant de courage, Ludovic Zanolin a appelé à voter contre le maintien de l'adjointe au maire dans ses fonctions, déclenchant automatiquement les huées du public.

    Enfin, Dominique Lafon a mentionné qu'il n'avait pas été au courant de cette réunion du groupe socialiste au cours de laquelle cette décision avait été prise. Il a ensuite proposé de reporter le vote de cette délibération au prochain Conseil, de mettre en place une commission, composée de membres de la majorité municipale et de l'opposition, pour faire une audition des différents points de vue. Pascal Buchet d'un revers de la main a rejeté cette proposition et a déclenché aussitôt le vote. Par 20 voix contre 11 (sur 35 votants), Patricia Guyon est démise de ses fonctions déclenchant une nouvelle fois les huées du public et la condamnation de la manoeuvre par les élus de l'opposition. Plusieurs personnes du public ont alors quitté la salle du Conseil ...

    La mascarade a continué. Il fallait élire un nouvel adjoint. Une seule candidate, Despina Bekiari, a été présentée. Les élus de l'opposition n'ont pas pris part au vote et se sont assis avec le public. Dans un brouhaha incroyable, la nouvelle adjointe est élue avec seulement 17 voix. Pascal Buchet lui remettra son écharpe tricolore sous les huées du public.

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    Cet événement est honteux et inadmissible pour différentes raisons :

    • D'abord, on élimine une adjointe qui est génante pour le maire. Une mise en scène a été mise en place pour que cette délibération du Conseil municipal ressemble à une exécution publique, ne laissant aucune place au respect des élus et à la démocratie.
    • Le fait du prince s'affirme clairement et démontre que le pouvoir municipal, à Fontenay-aux-Roses, n'est plus une démocratie mais une autocratie.
    • Enfin, le manque de courage des élus de la majorité municipale n'est pas acceptable. En effet, beaucoup de ces élus, en privé, nous disent combien ils sont choqués par l'attitude de Pascal Buchet vis-à-vis de Patricia Guyon, tout en dénonçant également le pouvoir absolu du maire. Pourtant, hier soir, les Fontenaisiens présents ont vu les anciens camarades de Patricia Guyon la tuer politiquement, en déposant honteusement un mouchoir sur leur courage et leurs principes.

     

  • Conseil municipal : la méthode Buchet plour bloquer les débats

    Comme je vous l'avais annoncé, les points forts du dernier Conseil municipal ont porté, entre autres, sur la modification du POS et la fermeture du Centre socio-culturel des Blagis : l'Escale. Comme prévu, le POS a donc été adopté. Et l'Escale, hélas, est définitivement liquidée.

    Au-delà de ces deux points sur lesquels nos élus se sont opposés, c'est l'attitude de Pascal Buchet et de certains de ses maires adjoints qui provoque mon indignation et qui reflète une fois de plus une certaine conception de la démocratie de l'équipe en place.

    Tout au long du Conseil municipal de mardi soir, l'agressivité de certains adjoints vis-à-vis des élus de l'opposition s'est exprimée avec une virulence qui n'a certainement pas sa place dans une telle assemblée. Ainsi, Ludovic Zanolin, lors des prises de paroles des élus d'opposition s'est permis à différentes reprises de les interrompre, de les apostropher en traitant les discours de l'opposition de "dégueulasses" et s'est mis en colère en tenant lui-même des propos à l'idéologie d'un autre temps.

    Ainsi Pascal Buchet s'est surpassé en appliquant une méthode destinée à bloquer les débats provoqués par les voeux déposés par l'opposition. Nous voulions que la municipalité s'engage à mener toutes les actions possibles au maintien de l'Escale, et j'ai donc rédigé un voeu en ce sens qui a été présenté par le groupe UMP. Le maire a alors tout simplement proposé un amendement qui vide entièrement le voeu de son contenu et de son objectif. Le débat ne porte alors plus sur le voeu initialement déposé, mais sur un amendement qui le dénature. Et bien évidemment, ce nouveau voeu sans rapport avec le notre a été largement voté par la majorité municipale.

    Cette démarche a tous les avantages : on élimine le débat sur le fond et on méprise l'opposition. Et surtout, le maire évite ainsi la critique des Fontenaisiens qui auraient pû lui reprocher d'avoir voter contre un voeu qui demandait simplement que la municipalité fasse tout ce qui était possible pour sauver le centre socio-culturel de l'Escale !

  • Un certain état d'esprit politique

    Hier soir, à Fontenay, se tenait la réunion du Conseil communautaire de Sud de Seine, regroupant les élus des quatre villes constituant notre communauté d'agglomération : Bagneux, Clamart, Fontenay-aux-Roses, Malakoff. A cette occasion, le Président, Pascal Buchet, a une fois de plus fait la démonstration d'un certain état d'esprit qui illustre parfaitement sa conception de la démocratie. Conception dont nous avons eu un certain nombre d'exemples ces derniers temps.

     

    D'abord au Conseil communautaire, la majorité de gauche se comporte exactement comme elle se comporte au Conseil municipal de Fontenay. Les positions démagogiques et politiques l'emportent sur les intérêts des habitants de nos quatre villes, positions largement affirmées par Pascal Buchet et Philippe Kaltenback. Notamment, ils ont tenté d'expliquer que, pour des raisons de mixité sociale, il fallait construire encore et toujours plus de logements sociaux. Alors que la réelle mixité réside aussi dans la construction de logements intermédiaires pour diversifier la population de nos quartiers.

    Lors de ce Conseil communautaire, nous avons aussi assisté à un événement que nous connaissons bien à Fontenay : le vote des voeux. En effet, le groupe des verts à déposer un voeu relatif à la rencontre des Chefs d'Etat de Copenhague. Alors que tous les groupes étaient d'accord pour voter ce voeu, les communistes ont alors proposé des amendements intégrant des positions totalement idéologiques et sans rapport avec la sens initial de ce voeu. Ainsi ce texte a été  complétement dénaturé. Les élus UMP ont donc refusé de voter le nouveau texte et, devant les réactions offusquées de la majorité, les élus UMP-Nouveau Centre de Clamart ont décidé de quitter la salle. Au dernier Conseil municipal à Fontenay, nous avons vécu un moment similaire. En effet, un voeu déposé par le groupe associatif a été amendé de la même façon pour le vider purement et simplement de son contenu à tel point qu'il n'était plus nécessaire de le voter.

     

    Ensuite, la commémoration du 11 novembre nous a démontré une nouvelle fois que Pascal Buchet a l'art de récupérer à des fins politiques et purement démagogiques un événement historique. En effet, alors que le 11 novembre est "la commémoration" reconnue par tous les combattants, alors que cet événement est le souvenir de ceux qui ont donné leur vie pour notre patrie et aussi pour la paix, alors que à l'occasion de l'anniversaire de la chutte du mur de Berlin il s'agit aussi de souligner la grandeur du lien qui nous unit avec l'Allemagne et l'Europe, le maire a ramené le symbole de cette commémoration à un simple discours politique concernant la reconduite aux frontières de personnes en situation irrégulière dans notre pays. Un gand nombre de personnes présentes a été indigné, voir choqué par cette prise de position qui était alors hors sujet.

     

    Enfin, l'hypocrisie de notre maire concernant la démocratie participative dans notre ville s'est une nouvelle fois illustrée. Je ne reviens pas sur les propos qu'il a tenu au mois d'octobre sur France Infos (cf. ma note du 08/10/2009). Non cette fois-ci, dans le Fontenay Magazine de ce mois, vous pouvez lire un article pompeusement appelé "Construisons ensemble notre charte de démocratie participative". L'objectif affiché de cette nouvelle démarche (dont au passage, les associations parlent depuis plus de deux ans, mais que la mairie a toujours refusée) est de "franchir une nouvelle étape dans la participation des habitants" à la vie de la commune. Mais en parrallèle, pour tous les grands projets qui engagent fortement notre ville, il n'y a ni concertation, ni dialogue. Pascal Buchet décide et impose aux Fontenaisiens. Il va même jusqu'à refuser le principe d'un référendum d'initiative populaire.