Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

démocratie participative

  • Inscription sur les listes électorales

    Vous avez jusqu'au 31 décembre 2016, pour vous inscrire sur les listes électorales de Fontenay-aux-Roses.

    L'année 2017 sera une année électorale d'importance pour notre pays, puisque nous devrons élire en avril et mai prochains un nouveau Président de la République, et en juin de nouveaux députés.

    Tout le monde le sait, les cinq années à venir seront des instants décisifs pour notre pays qui a besoin de se rénover et de retrouver sa confiance en l'avenir, de renouer avec la paix, la sérénité et le progrès de tous. La participation de chaque citoyen à ces choix est logique et nécessaire, et passe par le vote de tous. Les enjeux sont considérables et donc, si vous ne l'avez pas encore fait, inscrivez-vous sur les listes électorales avant le 31 décembre 2016.

    liste-electorale.jpg

  • Les oublis et les contre-vérités de Monsieur Buchet

    Vous allez me dire que c'est le rôle de tout opposant de critiquer lorsque ses adversaires sont aux affaires. Moi-même, je ne me suis pas privé de le faire sur ce blog, pendant des années. Mais j'ai veillé à être le plus objectif possible, par rapport à mes convictions et en fonction des événements.

    Aujourd'hui, c'est Pascal Buchet qui est dans l'opposition. Dans ses angles d'attaque de la majorité municipale, il n'hésite pas à oublier certaines de ses propres actions ou à affirmer des contre-vérités avec un aplomb incroyable. Voici quelques exemples, extraits de son compte Facebook et des différents blogs d'opposition, mais je pourrais en citer beaucoup d'autres.

     

    La droite censure sur le site officiel de la ville de Fontenay ce qu'était notre compte rendu a mi mandat faute d'avoir un bilan a présenté aux Fontenaisiens !
    Premièrement, il n'y a aucune censure, mais simplement une mise à jour du site web de la ville en retirant une information obsolète concernant des assises de la démocratie locale qui remontaient à plusieurs années. Il est normal de ne plus afficher sur un site web une information concernant un événement aussi ancien, puisque ces assises se sont déroulées en novembre 2011. Ensuite, Pascal Buchet est bien inspiré de parler de censure, lui qui censurait les tribunes de son opposition dans le Fontenay Mag et ce à différentes reprises. Mais il l'a certainement oublié !
    Lire la tribune libre de la droite et du centre censurée (novembre 2011) ou encore cet article censure de la tribune libre de l'opposition (janvier 2011).
    Lire le compte rendu des assises de la démocratie locale de 2011.

     

    Les marronniers de la place De Gaulle sont menacés par les projets immobiliers de la droite. Il faut d'ailleurs préciser que cet abattage est illégal car nous avions classé cette place en espace boisé. Une fois encore la municipalité ne respecte pas la loi.
    Pascal Buchet, une nouvelle fois, affirme une contre vérité. La place De Gaulle est effectivement le seul espace boisé classé bitumé de France. Cela signifie que toute action concernant les arbres de cette place est soumise à une réglementation que la municipalité respecte. D'abord, le marronnier abattu était malade et condamné à court terme (rapport de l'ONF à l'appui). Ensuite, le projet immobilier dont parle l'ancien maire consiste à implanter sur cette place un kiosque presse (qui existait avant) et un kiosque pour un commerce de fleurs. Enfin, du fait que cette place est un espace boisé classé, la municipalité s'est engagée à remplacer chaque arbre abattu par un autre, afin de conserver l'équilibre et la particularité de cette place. Donc, il n'y a aucune menace qui pèse sur les arbres de la place De Gaulle.

     

    Fontenay: la droite dépense toujours plus... pour financer des banderoles politiciennes payées par vos impôts locaux. Détournement de fonds publics ?
    Un oubli de plus de l'ancien maire et une nouvelle contre-vérité. La banderole en question concerne la manifestation nationale des collectivités locales contre la baisse dramatique des dotations de l’État (19 septembre 2015). Cette action organisée par l'AMF (Association des maires de France) dépassait largement les clivages politiques puisque dans toute la France elle a réuni des élus de toutes tendances (gauche comme droite). Nous avons bien noté d'ailleurs l'absence de soutien à cette action de Pascal Buchet.
    Par contre, je rappelle à Monsieur Buchet qu'il avait organisé une votation citoyenne pour le vote des étrangers (2010), opération aux couleurs de la ville de Fontenay-aux-Roses, financée par la commune et surtout illégale car ayant fait l'objet d'un recours en référé du préfet devant le tribunal administratif de Cergy-Pontoise pour faire annuler cette opération. Mais là encore, l'ancien maire a totalement oublié !
    Lire la votation citoyenne pour le vote des étrangers , contestée par le préfet (décembre 2010).

     

    La démocratie participative est mise à mal.
    Lorsque l'on se souvient de la façon dont l'ancienne équipe municipale a fait de la démocratie participative pour des projets comme le conservatoire de musique, la fermeture de la crèche Sainte-Barbe ou encore dans la manière de gérer les conseils de quartier, on peut s'étonner une nouvelle fois de l'amnésie qui touche l'ancien maire de Fontenay-aux-Roses. Aujourd'hui, nous avons une façon bien différente de faire de la démocratie participative. Je prendrai un seul exemple, mais ô combien significatif. Nous sommes en train de passer au PLU. Une large concertation a été engagée par l'actuelle équipe municipale, avec une première réunion de la CEMUA (Commission Extra Municipale d'Urbanisme et d'Aménagement) sur ce sujet. Un forum citoyen sur le sujet s'est également tenu le 12 septembre, réunissant plus de 120 personnes issues des comités de quartiers, d'associations locales et de simples habitants. Une prochaine réunion publique se tiendra au début du mois d'octobre.
    Je remarque juste que sur ces deux premières réunions, où les élus de l'opposition avaient toute leur place, il aurait été judicieux qu'ils soient présents et qu'ils participent (seule Madame Sommier était présente aux deux réunions). Ils ne sont pas venus ... dommage, ils auraient vu que la démocratie participative n'est pas un vain mot pour l'actuelle équipe municipale.

     

    Les cabines téléphoniques partent de Fontenay. Dommage pour les Fontenaisiens qui n'ont pas de portable ...
    Pascal Buchet sait très bien que le retrait des cabines téléphoniques n'est pas une décision de la ville, mais un phénomène général dans toutes les villes, décidé par Orange-France Télécom pour des raisons évidentes de rentabilité. Par contre, la municipalité a demandé à France Télécom de conserver deux cabines téléphoniques sur la commune (centre ville et gare), en des endroits de forts passages. Je ne ferai donc aucun commentaire quant à l'opportunité de cette critique de Monsieur Buchet qui démontre sa parfaite objectivité.

     

  • Conseil de quartier Ormeaux-Renards

    Le Conseil de quartier Ormeaux-Renards s'est tenu le 12 décembre. Nouvelle formule qui fait suite à l'adoption de la charte de démocratie participative au début de cette année, cette réunion a été un moment de débat qui finalement a mis Pascal Buchet face à son bilan.

    La nouvelle formule des conseils de quartier permet d'associer à la fois la municipalité et les comités d'habitants (habitants volontaires ou choisis par tirage au sort). Ce sont ces derniers qui déterminent l'ordre du jour du conseil de quartier et qui participent au bon déroulement de la réunion. Bien entendu, les habitants dans la salle peuvent intervenir à tout moment, poser des questions et réagir aux propos du maire. Ce que les habitants ne se sont pas privés de faire avec détermination et sans concession face à un maire venu défendre un bilan.

     

    L'abandon du projet LIDL aux Mouilleboeufs. Pascal Buchet est revenu sur les raisons de cet abandon (que nous avions annoncé dès début septembre : Abandon du projet d'installation d'un LIDL à Fontenay-aux-Roses) tout en restant très flou sur le devenir de ce terrain. Il faut rappeler que parmi les conséquences de l'abandon de ce projet, le budget de la commune enregistre un manque à gagner de 1,2 millions d'euros sur 2012 et qu'une vingtaine d'emplois ne seront pas créés.

    3400249181.jpg

    Quel devenir pour ce terrain ? La question reste entière et l'absence de transparence sur les différentes hypothèses à l'étude n'est pas rassurante. Les réponses du maire sont imprécises. Pascal Buchet a évoqué en vrac la création de logements avec commerces au rez-de-chaussée, l'installation d'un hôtel artisanal ou bien d'un projet qui serait étudié en collaboration avec la ville de Sceaux (en rapport avec les constructions prévues le long de la ligne du RER).

    Aux questions des habitants, le maire a répondu qu'il ne savait pas quand un projet alternatif serait proposé, que le risque de voir ce terrain transformé en décharge publique était sous contrôle des services techniques et que si ce dossier n'avance pas, c'est parce qu'il est géré par la communauté d'agglomération Sud-de-Seine. Pourtant, qui en est le vice-président ? C'est bien le maire de Fontenay-aux-Roses.

     

    La vente des bâtiments du conservatoire, rue du Docteur Soubise. Le projet de vendre ces locaux est acté. Par contre, là encore, on ne peut savoir dans quel délai, Pascal Buchet précisant que "ça se fera quand le temps viendra". Avec ce genre de réponse, on sent bien que le maire est dans l'ouverture et la précision.

    Les habitants ont alors demandé si il était possible de conserver ces locaux parce qu'ils donnent de la vie et de l'animation à ce quartier grâce au conservatoire. Pourquoi ne pas y héberger un service public ou associatif ? Le comité d'habitants a même proposé que, dans le cadre de la charte de démocratie participative, il y ait une réflexion sur le devenir de ces locaux en co-élaboration avec les habitants. La réponse de Pascal Buchet : "la démocratie participative ne peut aller à l'encontre des engagements pris dans le cadre du projet municipal, lors des élections".

    Les habitants sont alors revenus sur l'effet domino de ce projet (fermeture du conservatoire rue Soubise, création d'une école de la musique au château Laboissière, transfert du CCJL du château Laboissière au château Sainte-Barbe, et fermeture d'une crèche pour installer le CCJL et une maison des associations au château Sainte-Barbe). Et lorsque le coût global de ce projet a été évoqué, nouvelle réponse du maire : "ce projet ne coûte rien aux Fontenaisiens, c'est Sud-de-Seine qui paye".

    Cette dernière réponse a provoqué un tollé dans la salle, car les budgets de la communauté d'aglomération sont bien issus des impôts locaux que payent, entre autres, les Fontenaisiens. Des voix se sont d'ailleurs élevées pour dénoncer l'augmentation des impôts locaux à Fontenay-aux-Roses (+9% en moyenne en 2012) et l'augmentation de la Contribution Foncière des Entreprises (+42%). Le maire a été aussi critiqué sur le coût de ces grands projets : les 8 millions du marché et les 200.000 euros de la mare aux batraciens.

    Enfin, les habitants ont fait part de leurs inquiétudes face à la dégradation de la qualité de vie à Boris Vildé. Des nuisances de plus en plus nombreuses ont été signalées, de jour comme de nuit.

     

    Voici donc, en quelques mots, le bilan de la municipalité sur le quartier des Ormeaux-Renards :

    • abandon d'un projet qui provoque un manque à gagner de 1,2 millions d'euros au budget 2012
    • incertitude sur le devenir d'un terrain au Mouilleboeufs qui risque de se transformer en décharge
    • incertitude sur la finalité des bâtiments du conservatoire dont la vente, décidée, se fera un jour
    • augmentation des impôts locaux pour financer des projets surdimensionnés ou inutiles
    • inquiétudes face à la dégradation de la qualité de vie de ce quartier

     

    Il est temps, dans notre ville, que cela change.

  • Conseil municipal : de nouvelles hausses d'impôts locaux

    Le Conseil municipal de jeudi, une nouvelle fois, a montré des comportements inadmissibles de certains élus de la majorité municipale, des attaques contre la politique gouvernementale pour justifier la hausse des impôts locaux et l'adoption de la Charte de Démocratie participative.

     

    16-02-2012_public.jpgLe Conseil a débuté par une question d'une Fontenaisienne au Conseil municipal concernant l'aménagement de la rue Jean Jaures. La salle du Conseil, côté public, était remplie par des riverains de cette rue, inquiets par un projet consistant à implanter une station Autolib, une piste cyclable à contre sens et une réduction des emplacements de stationnement dans cette rue. Ce qui ressort de la question posée, c'est d'une part l'absence d'informations et de concertation des habitants, et une forte mobilisation des habitants de cette rue (plus de 120 courriers ont été remis au maire à la fin de la question).

    La réponse du maire a été curieuse. Elle oscillait entre "aucune décision n'a été prise" et "une concertation est engagée avec le groupe de travail des utilisateurs de vélos qui ont proposé plusieurs projets". Mais, dans le cadre de la volonté affichée par la mairie de mettre en place la Démocratie participative, n'est-il pas souhaitable de consulter en priorité les habitants de cette rue ? Les élus de l'opposition ont souligné que ce manque de concertation des habitants est une habitude, en rappelant notamment l'aménagement et la mise en place de la circulation à contre sens des vélos sur le boulevard de la République.

     

    La Charte de Démocratie participative a été adoptée. Elle n'est pas parfaite, je l'ai déjà dit, mais elle aura le mérite d'exister et de servir de cadre pour éviter (ou contrôler) les dérives que l'actuelle municipalité nous a imposées depuis 1994 en matière d'information et de concertation.

    Mais j'ai trouvé inadmissible et choquant que, lors de l'intervention de Michel Faye, seul élu opposé à l'adoption de cette charte, Pascale Duplan (majorité municipale) lui a ostensiblement tourné le dos. Je pense que cette attitude méprisante augure mal de la mise en oeuvre de la future charte de la Démocratie participative.

     

    Lors du débat d'orientation budgétaire (DOB), Gilles Mergy a présenté les grandes orientations financières de la commune. Pendant une quinzaine de minutes, comme prévu, nous avons eu une longue litanie destinée à nous expliquer que depuis 2007 la politique gouvernementale étranglait les collectivités locales. Tous les problèmes se sont aggravés depuis 2007, l'impact des décisions anti-sociales du Gouvernement ont des conséquences directes sur le budget municipal, le Gouvernement est un pompier-pyromane qui a aggravé la crise ... et les solutions seront enfin apportées le 6 mai prochain. Je me suis cru dans une réunion électorale du Parti Socialiste !

    855237501.jpgTout cela, pour nous faire oublier un excédent de 3 millions d'Euros qui se reporte d'année en année et pour justifier une nouvelle hausse des impôts locaux, dont le montant nous sera révélé lors du vote du budget, en mars. Le maire adjoint aux finances, avec beaucoup de pudeur, nous a expliqué qu'il est prévu de revaloriser la fiscalité !

    Mais en période de crise, il serait souhaitable de construire un budget qui tienne compte des réalités sociales des Fontenaisiens. Des investissements sont encore projetés à hauteur de 7 millions d'Euros. Au lieu d'aggraver la situation personnelle de chaque foyer fontenaisien, ne serait-il pas souhaitable de faire une pause sur certains de ces investissements, en les reportant à plus tard ? Ne serait-il pas possible de réduire les dépenses, ou bien de dépenser mieux, au lieu d'augmenter (pardon, revaloriser) la pression fiscale ?

     

    Le Conseil municipal s'est terminé sur les traditionnels voeux et questions. Anne Bullet a posé une question concernant l'équipement des agents municipaux. En effet, nous avons été alerté par certains employés de la mairie de l'état défectueux de certains matériels et des équipements de protection individuels utilisés par le personnel communal. La réponse du maire à cette question a consisté à dire que "les syndicats déforment la réalité ... d'ailleurs, la mairie vient d'acheter 4 parkas et des gants". Je vous laisse imaginer les réactions des représentants du personnel présents dans la salle ...

     

      » La question sur les équipements des agents municipaux

  • Assises de la démoratie locale : les raisons d'un échec annoncé

    Comme prévu, les assises de la démocratie locale se sont tenues. A grand renfort de communication dans le Fontenay Magazine et de tracts distribués sur le marché, les Fontenaisiens étaient invités à venir en nombre à la grande messe : au final, il n'y avait personne.

    Cela se passait au Théatre des Sources, sur une journée entière. Environ une trentaine de participants, les habitués des différentes associations et des élus. Il devait y avoir cinq ateliers ; compte tenu du nombre de participants, il n'y en a eu que trois.

     

    Alors, pourquoi un tel échec ?

    Pour avoir moi-même participé au groupe de travail préparant le texte de la charte de démocratie participative, je me suis rendu compte que toute cette grande affaire autour de la démocratie locale à Fontenay-aux-Roses ne se décrète pas. La démocratie locale dans une commune comme la notre devrait être naturelle et être le reflet d'un comportement général d'une équipe municipale.

    Hors, sur ce dernier point, depuis 1994 et encore plus depuis 2008, l'équipe municipale de Pascal Buchet a fait la démonstration de sa conception de la démocratie locale : absence d'information ou de concertation des habitants sur des projets d'importance, refus du dialogue avec des associations, censure de l'opposition dans le Fontenay Magazine, mépris de l'opposition lors des réunions du Conseil municipal ... La liste n'est pas exhaustive.

    Et puis, je pense que la démocratie locale n'intéresse que peu les citoyens dès lors qu'ils ne sont pas confrontés à des problèmes qui les concernent directement. C'est à ce moment là qu'ils se mobilisent, qu'ils se regroupent par exemple en association et qu'ils rentrent en discussion -voir en conflit- avec la municipalité. Mais lorsque nous en sommes à ce dernier point, la démocratie locale a déjà échoué.

     

    Alors que faire pour valoriser et développer la démocratie locale ?

    En réalité, tout est dans la manière de faire. Ce ne sont pas des assises vouées à l'échec de toute façon ou la rédaction d'une charte de démocratie participative qui changeront quelque chose. C'est une attitude générale basée d'abord sur l'information la plus grande possible sur les sujets qui intéressent les citoyens. Cela peut se faire via le site internet de la ville, le bulletin municipal, les conseils de quartier, des réunions spécifiques d'informations.

    Ensuite, naturellement, le dialogue avec les parties concernées (habitants d'un quartier, associations, élus de l'opposition) est essentiel pour faire avancer les idées. L'écoute par l'équipe municipale, avec respect et objectivité, est une base évidente de la démocratie locale. Cette écoute peut se faire dans le cadre des conseils de quartier, d'un forum de discussion sur le site internet de la ville, sur des réunions spécifiques avec les acteurs de tel ou tel domaine.

    Il faut aussi provoquer les propositions venant des habitants ou des associations. Tous les projets ne sont pas obligatoirement à l'initiative exclusive de la mairie. Mais les citoyens peuvent avoir des idées de projet que la municipalité, ensuite, peut étudier et valider.

    Enfin, c'est l'explication de la décision prise. Cette dernière appartient aux élus, issus des élections municipales et qu'à eux seuls. Par contre, il est essentiel d'expliquer aux citoyens pour quelles raisons (coûts, aspect techniques, faisabilités ... ) telle décision a été finalement choisie par le Conseil municipal. Et de même, il serait intéressant pour les citoyens d'avoir un bilan, au bout de quelques années, de la réalisation de tel ou tel projet. Connaissez-vous le bilan des choix que sont la cuisine centrale, la médiathèque ou le nouveau marché à Fontenay-aux-Roses ?

    On le voit, la démocratie locale ne se décrète pas et ne s'impose pas. Il s'agit simplement d'une façon de faire, avec un équilibre entre information, consultation, dialogue et décision finale.

     

    Alors, vous me demanderez pourquoi participer à la rédaction d'une charte de démocratie participative à Fontenay-aux-Roses ? Parce que dans notre ville, je pense qu'il n'y a justement pas de démocratie locale. Définir un cadre dans lequel pourrait s'instaurer, s'exprimer et se développer un tel fonctionnement de la vie de notre commune ne peut être qu'un mieux.

    Par contre, l'organisation de ces assises de la démocratie locale ne pouvait être qu'un échec. D'ailleurs, je me demande combien ça a coûté à la ville de Fontenay-aux-Roses ?

     

    A lire, le compte rendu du Journal de Robinson : Fontenay : le flop de la démocratie locale