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Conseil de quartier Ormeaux-Renards

Le Conseil de quartier Ormeaux-Renards s'est tenu le 12 décembre. Nouvelle formule qui fait suite à l'adoption de la charte de démocratie participative au début de cette année, cette réunion a été un moment de débat qui finalement a mis Pascal Buchet face à son bilan.

La nouvelle formule des conseils de quartier permet d'associer à la fois la municipalité et les comités d'habitants (habitants volontaires ou choisis par tirage au sort). Ce sont ces derniers qui déterminent l'ordre du jour du conseil de quartier et qui participent au bon déroulement de la réunion. Bien entendu, les habitants dans la salle peuvent intervenir à tout moment, poser des questions et réagir aux propos du maire. Ce que les habitants ne se sont pas privés de faire avec détermination et sans concession face à un maire venu défendre un bilan.

 

L'abandon du projet LIDL aux Mouilleboeufs. Pascal Buchet est revenu sur les raisons de cet abandon (que nous avions annoncé dès début septembre : Abandon du projet d'installation d'un LIDL à Fontenay-aux-Roses) tout en restant très flou sur le devenir de ce terrain. Il faut rappeler que parmi les conséquences de l'abandon de ce projet, le budget de la commune enregistre un manque à gagner de 1,2 millions d'euros sur 2012 et qu'une vingtaine d'emplois ne seront pas créés.

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Quel devenir pour ce terrain ? La question reste entière et l'absence de transparence sur les différentes hypothèses à l'étude n'est pas rassurante. Les réponses du maire sont imprécises. Pascal Buchet a évoqué en vrac la création de logements avec commerces au rez-de-chaussée, l'installation d'un hôtel artisanal ou bien d'un projet qui serait étudié en collaboration avec la ville de Sceaux (en rapport avec les constructions prévues le long de la ligne du RER).

Aux questions des habitants, le maire a répondu qu'il ne savait pas quand un projet alternatif serait proposé, que le risque de voir ce terrain transformé en décharge publique était sous contrôle des services techniques et que si ce dossier n'avance pas, c'est parce qu'il est géré par la communauté d'agglomération Sud-de-Seine. Pourtant, qui en est le vice-président ? C'est bien le maire de Fontenay-aux-Roses.

 

La vente des bâtiments du conservatoire, rue du Docteur Soubise. Le projet de vendre ces locaux est acté. Par contre, là encore, on ne peut savoir dans quel délai, Pascal Buchet précisant que "ça se fera quand le temps viendra". Avec ce genre de réponse, on sent bien que le maire est dans l'ouverture et la précision.

Les habitants ont alors demandé si il était possible de conserver ces locaux parce qu'ils donnent de la vie et de l'animation à ce quartier grâce au conservatoire. Pourquoi ne pas y héberger un service public ou associatif ? Le comité d'habitants a même proposé que, dans le cadre de la charte de démocratie participative, il y ait une réflexion sur le devenir de ces locaux en co-élaboration avec les habitants. La réponse de Pascal Buchet : "la démocratie participative ne peut aller à l'encontre des engagements pris dans le cadre du projet municipal, lors des élections".

Les habitants sont alors revenus sur l'effet domino de ce projet (fermeture du conservatoire rue Soubise, création d'une école de la musique au château Laboissière, transfert du CCJL du château Laboissière au château Sainte-Barbe, et fermeture d'une crèche pour installer le CCJL et une maison des associations au château Sainte-Barbe). Et lorsque le coût global de ce projet a été évoqué, nouvelle réponse du maire : "ce projet ne coûte rien aux Fontenaisiens, c'est Sud-de-Seine qui paye".

Cette dernière réponse a provoqué un tollé dans la salle, car les budgets de la communauté d'aglomération sont bien issus des impôts locaux que payent, entre autres, les Fontenaisiens. Des voix se sont d'ailleurs élevées pour dénoncer l'augmentation des impôts locaux à Fontenay-aux-Roses (+9% en moyenne en 2012) et l'augmentation de la Contribution Foncière des Entreprises (+42%). Le maire a été aussi critiqué sur le coût de ces grands projets : les 8 millions du marché et les 200.000 euros de la mare aux batraciens.

Enfin, les habitants ont fait part de leurs inquiétudes face à la dégradation de la qualité de vie à Boris Vildé. Des nuisances de plus en plus nombreuses ont été signalées, de jour comme de nuit.

 

Voici donc, en quelques mots, le bilan de la municipalité sur le quartier des Ormeaux-Renards :

  • abandon d'un projet qui provoque un manque à gagner de 1,2 millions d'euros au budget 2012
  • incertitude sur le devenir d'un terrain au Mouilleboeufs qui risque de se transformer en décharge
  • incertitude sur la finalité des bâtiments du conservatoire dont la vente, décidée, se fera un jour
  • augmentation des impôts locaux pour financer des projets surdimensionnés ou inutiles
  • inquiétudes face à la dégradation de la qualité de vie de ce quartier

 

Il est temps, dans notre ville, que cela change.

Commentaires

  • "200 000€ de la mare aux batraciens"

    Voilà un bel exemple de raccourci et de caricature de ce projet ! On est à la limite du mensonge.
    Il ne s'agit pas d'une "mare aux batraciens", mais d'une extension du Square des Anciens Combattants, au 22 avenue Lombart. Le projet prévoit une extension d'un espace vert accessible au public, avec notamment des arbres fruitiers et une mare. 200 000€ (dont une partie peut-être financée par le conseil régional), c'est peu dans le budget d'investissement de la commune pour un projet qui améliorera le cadre de vie des riverains.
    Vous prétendez que des habitants ont critiqué la maire sur ce projet. S'agit-il vraiment de simples habitants ou de militants de l'UMP/UDI ? J'ai mon idée sur la réponse.

  • @ Maxime,

    J'étais présente au conseil de quartier dont parle Mr Chambon et je vous confirme que ce qui est relaté ici est exacte. Il est inadmissible que à l'époque d'une crise économique et sociale dont nous subissons les effets, une mairie se permette de financer des grenouilles et des arbres fruitiers.

    Si pour Maxime 200.000 euros c'est rien, il faut quand même savoir que c'est l'argent public qui est utilisé, même les subventions, et ce sont nos impôts. Je préférerais nettement que ces 200.000 euros soient utilisés à l'entretien des rues de notre ville dont l'état est lamentable.

  • Moi je suis certain que Maxime est l'un de ces verts qui, au nom de la biodiversité idéologique, ont convaincu le maire de laisser les herbes folles s'épanouir dans sur les trottoirs, au pied des arbres et dans les nombreux nids de poule qui décorent Fontenay-aux-Roses. J'ai honte de ma ville que vous avez enlaidie et que vous n'entretenez pas, pire que vous laissez à l'abandon économique. Je suis d'accord avec vous, Louise, 200.000 euros pour des grenouilles et quelques arbres fruitiers ... c'est ridicule, inutile et choquant alors qu'il y a tant à faire.

  • Fontenay est une ville triste et laide
    Pour nous le faire oublier, Fredouille
    Propose d'investir dans les grenouilles
    Au lieu d'apporter des secours et aides
    Aux personnes en grandes difficultés
    Buchet préfère les impôts augmenter
    Et dépenser quelques 200.000 euros
    Pour en 2014 à nouveau être le héros
    Mais peut-être les Fontenaisiens lassés
    Se choisiront un élu mieux attentionné
    Nous attendons cela avec impatience
    Que notre ville connaisse la renaissance

  • Il est dit que "les habitants ont fait part de leurs inquiétudes face à la dégradation de la qualité de vie à Boris Vildé. Des nuisances de plus en plus nombreuses ont été signalées, de jour comme de nuit."
    Pourrai-on avoir des précisions sur cette dégradation et sur ces nuisances ?
    Merci !

  • OUi, j'habite depuis 25 ans à Fontenay Oui, il ya fait bon vivre contrairement à ce qu'on veut nous faire croire !!!

  • A heureux

    Moi aussi après Y A BON BANANIA, je dis aussi "y a fait bon vivre à FONTENAY".
    Par contre je vous fait partager mon inquiétude, si tous ceux qui ont un peu les moyens quittent ma ville, qui va pouvoir payer par ses impots les prestations sociales que j'ai pu obtenir en mairie, et qui va m'aider à payer mon loyer et mon électricité?

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