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Dessinons un avenir pour Fontenay-aux-Roses - Page 25

  • Le nombre d'habitants baisse à Fontenay-aux-Roses

    Pascal Buchet ne peut s'empécher de nous rappeler que Fontenay-aux-Roses est une ville "où il fait bon vivre". Les chiffres de l'INSEE concernant l'évolution de la population dans les Hauts-de-Seine nous indique que le nombre d'habitants baisse dans notre ville. Encore un signe du déclin tranquille de notre commune.

    Alors que la population globale des Hauts-de-Seine augmente (+12.789 habitants) en un an, que dans l'ensemble des communes qui nous entourent le nombre d'habitants est également en hausse (Le Plessis-Robinson avec une augmentation de +7,7% d'habitants, Châtenay-Malabry avec +1,59% ... ), la ville dont la population diminue le plus dans les Hauts-de-Seine est Fontenay-aux-Roses.

    Le nombre d'habitants de Fontenay-aux-Roses diminue de 449 personnes (-1,8%) en un an. Il s'agit de la plus forte baisse dans notre département et c'est à se demander pourquoi dans la ville où il fait si bon vivre, au dire de notre maire, nous sommes de moins en moins nombreux !

    En fait, ce constat de l'INSEE est le reflet du déclin tranquille dans lequel notre ville s'enfonce peu à peu, et que nous pouvons voir au travers d'autres éléments concrets que nous connaissons tous. Il s'agit en fait du résultat d'une politique globale menée par l'équipe en place.

    La politique du logement qui a consisté soit à figer les constructions d'accession à la propriété, soit à développer le tout logement social (qui est passé de 24% à plus de 40% en une dizaine d'années), a modifié l'équilibre sociologique de la population fontenaisienne.

    Ce choix de favoriser uniquement l'implantation de logements sociaux a pour conséquence une population dont le pouvoir d'achat global se réduit peu à peu. Ce dernier fragilise nos commerces de proximité qui finissent par fermer petit à petit et qui ne sont pas remplacés. Ajoutez à cela l'absence de dynamisation d'activités économiques et vous avez une commune qui subit un déclin du logement, un déclin social de ses habitants et un déclin économique (moins de commerces, peu d'implantation de PME ou d'entreprises).

    La conséquence ultime est qu'une partie des Fontenaisiens, ne trouvant pas la qualité de vie à laquelle ils aspirent, préfèrent quitter Fontenay-aux-Roses. Et ils ne sont pas remplacés par de nouveaux arrivants, puisqu'il n'y a guère de logements disponibles et d'attractivité de la commune.

    Alors, pour que Fontenay-aux-Roses devienne réellement une ville où il fait bon vivre, nous devons lui redonner de l'attractivité en mettant en place une véritable politique globale de diversification des logements (en veillant à conserver le caractère village de notre ville), de développement des commerces de proximité et d'implantation d'activités économiques nouvelles.

    Mais pour cela, il s'agit d'avoir une volonté politique et un véritable projet d'avenir ...

     

     

    En complément d'informations :
    » une réflexion sur le développement des commerces et les incidences sur le logement.
    » un déclin tranquille des commerces et de l'économie à Fontenay-aux-Roses

  • Bonne Année 2012

    A vous tous, je souhaite une très bonne année 2012 !

    voeux-2012.jpgCette nouvelle année qui commence sera une année de défis, de débats et de changements. Je vous la souhaite marqués par l'espoir, le courage, l'intelligence et la confiance, dans toutes nos actions et au plus profond de notre vie, tant dans nos activités personnelles que professionnelles.

    2012 sera une année électorale qui verra pour notre pays le débat des idées. Que celles-ci soient positives et apportent à chacun d'entre nous du bien-être et une confiance en un avenir meilleur.

    2012 sera peut-être aussi l'année du changement pour notre ville. Nous espérons ce changement pour que Fontenay-aux-Roses soit plus belle, plus agréable et plus sereine.

    Mais ce qui prime avant tout, c'est de partager de l'amour, de l'amitié et de réaliser vos projets de vie, entourés de vos proches ... pour vivre une année entière et de bonheur.

    C'est ce que je vous souhaite du fond du coeur.

  • Retour sur le Conseil municipal du 8 décembre

    Le dernier Conseil municipal de Fontenay-aux-Roses nous a permis de constater l'affaiblissemment de Pascal Buchet qui semble ne plus avoir beaucoup le soutien de sa majorité.

    non-a-la-censure-04.jpgD'abord, les élus de l'opposition (Michel Faye pour les Associatifs et les élus de la Droite et du Centre) ont manifesté contre la censure des tribunes libres dans le Fontenay Magazine de décembre en accrochant des affiches devant les places qu'ils occupent au Conseil. Personne n'y a trouvé à redire et ces affiches sont restées pendant toute la soirée.

    Ensuite, sur le fond, il y a eu quelques moments forts, notamment concernant des interventions de Anne Bullet (Parti Radical) et de Dominique Lafon (PS) concernant la façon dont le personnel est géré par l'équipe municipale. Ce qui est surprenant, ce sont les réponses de Madame Jacqueline Segré (première adjointe, en charge du personnel) qui se retranche systèmatiquement derrière des références légales pour ne pas répondre sur le fond des questions et qui s'étonne que le personnel ose s'adresser aux élus de l'opposition.

    Ainsi, sur une question de Dominique Lafon concernant une procédure en cours à l'encontre du Directeur Général des Services devant l'opacité de la procédure et de ses conséquences pour la mairie, nous avons assisté à une réponse d'une clarté et d'une précision dont je vous laisse juge :

    - Madame Segré : je vais me référer à la loi du 26 janvier 1984. Elle n’a pas changé, n’est ce pas (sourire !), la procédure a été respectée.

    - Pascal Buchet : la réponse est donnée.

    - Dominique Lafon : Je ne suis pas d’accord ...

    - Pascal Buchet, coupant la parole : Jacqueline Segré a donné des explications lors du dernier conseil où tu n’étais pas là.

    - Dominique Lafon : je tiens à la disposition des élus qui le souhaitent les documents qui décrivent la procédure et son coût qui est au moins de 300.000 euros.

    Voici un bel exemple de la démocratie au sein du Conseil municipal.

    non-a-la-censure-05.jpg

    Mais ce qui est plus intéressant, c'est que pendant ce Conseil municipal, une délibération concernant l'implantation d'Autolib à Fontenay-aux-Roses a été débattue. A cette occasion, il est apparu que la majorité municipale est très partagée sur ce dossier et lorsque le vote est intervenu, les fractures entre Verts, divers gauches, communistes et socialistes se sont affirmées.

    Le résultat du vote a été le suivant :

    • 14 voix pour
    • 10 voix contre
    • 11 abstentions

    Si l'on considère que dans le vote "pour", il y a eu les 5 voix du groupe d'opposition de la Droite et du Centre (explication de vote sur le site des élus), on se rend compte que Pascal Buchet pouvait être mis en minorité au Conseil municipal, de façon très nette. A titre personnel, étant opposé à ce projet pour différentes raisons, je regrette que nous n'ayons pas saisi cette opportunité. Mais ce qui ressort de ce petit événement, c'est que Pascal Buchet n'a pas su rassembler et mobiliser sa majorité sur ce projet qui engage, outre Fontenay, les autres villes de la communauté Sud de Seine.

     

    Et au-delà de tout cela, la vraie question est de savoir si la ville peut continuer à être gérée de cette façon. Au regard des décisions prises qui semblent de plus en plus désordonnées, des fractures de plus en plus visibles dans la majorité municipale, du discrédit qui entoure la personnalité de notre maire, c'est l'image même de Fontenay-aux-Roses qui est écornée, c'est l'avenir même de son dynamisme et de son bien être qui se trouve posé. Il nous appartient, dès maintenant, de nous rassembler et de préparer l'après Buchet.

     

      » Le voeu posé par Anne Bullet
      » La question posée par Dominique Lafon

  • Contestation interne au PS : pour le retrait de Pascal Buchet

    Pascal Buchet, comdamné pour harcèlement moral en juin dernier, est de plus en plus contesté au sein du PS des Hauts-de-Seine. Ils sont de plus en plus nombreux à demander son départ du poste de premier secrétaire.

    Le Parti Socialiste du 92 grogne. Deux faits marquants sont révélés aujourd'hui dans le journal Le Parisien.

    D'abord, une trentaine de membres du Conseil fédéral du PS viennent de lui adresser un courrier pour que Pascal Buchet convoque au plus vite une réunion, suite "aux graves difficultés de fonctionnement" que connaît la fédération depuis plusieurs mois". Les signataires de ce courrier sont notamment Philippe Kaltenbach (sénateur et maire de Clamart), Philippe Sarre (maire de Colombes), Martine Gourrier (présidente du groupe PS au Conseil général), deux conseillères régionales, sept secrétaires de section ...

    Ce qu'ils demandent ? Purement et simplement le retrait de Pascal Buchet du poste de premier secrétaire. La direction fédérale serait alors provisoirement assurée par un collectif en attendant le verdict du jugement de la cour d'appel de Versailles.

    06-12-2011 12;13;39.JPG

    Ensuite, à Bagneux, la compagne de Pascal Buchet a reçu l'investiture pour les prochaines élections législatives, lors d'un vote interne dont des conditions sont contestées par le groupe socialiste local. D'après le Parisien de ce matin, ils "dénoncent de nombreux dysfonctionnements, voire plusieurs négligences surprenantes lors du scrutin". Notamment, une vingtaine de personnes aurait été exclue étrangement des fichiers contenant la liste des votants.

     

    Pascal Buchet ferait-il de la démocratie interne au PS comme il pratique la démocratie locale à Fontenay-aux-Roses ? Quoi qu'il en soit, tout cela devient véritablement affligeant et je suis persuadé qu'au-delà des dysfonctionnements internes au PS des Hauts-de-Seine, le comportement de Pascal Buchet rejaillit sur l'ensemble de notre ville. Depuis plus d'un an maintenant, la presse écrite et audiovisuelle parle des tristes mésaventures du maire. Quelle image Fontenay-aux-Roses a-t-elle auprès des non-fontenaisiens ? Quelles en sont les conséquences qui rejaillissent sur notre ville, son fonctionnement et sa gestion ?

    Il serait temps, comme je l'ai proposé dès le 7 octobre 2010, que Pascal Buchet se mette en retrait de la gestion de notre commune. C'est une question de morale politique. C'est aussi une question de bien être de Fontenay-aux-Roses, de son image et de sa gestion.

  • Assises de la démoratie locale : les raisons d'un échec annoncé

    Comme prévu, les assises de la démocratie locale se sont tenues. A grand renfort de communication dans le Fontenay Magazine et de tracts distribués sur le marché, les Fontenaisiens étaient invités à venir en nombre à la grande messe : au final, il n'y avait personne.

    Cela se passait au Théatre des Sources, sur une journée entière. Environ une trentaine de participants, les habitués des différentes associations et des élus. Il devait y avoir cinq ateliers ; compte tenu du nombre de participants, il n'y en a eu que trois.

     

    Alors, pourquoi un tel échec ?

    Pour avoir moi-même participé au groupe de travail préparant le texte de la charte de démocratie participative, je me suis rendu compte que toute cette grande affaire autour de la démocratie locale à Fontenay-aux-Roses ne se décrète pas. La démocratie locale dans une commune comme la notre devrait être naturelle et être le reflet d'un comportement général d'une équipe municipale.

    Hors, sur ce dernier point, depuis 1994 et encore plus depuis 2008, l'équipe municipale de Pascal Buchet a fait la démonstration de sa conception de la démocratie locale : absence d'information ou de concertation des habitants sur des projets d'importance, refus du dialogue avec des associations, censure de l'opposition dans le Fontenay Magazine, mépris de l'opposition lors des réunions du Conseil municipal ... La liste n'est pas exhaustive.

    Et puis, je pense que la démocratie locale n'intéresse que peu les citoyens dès lors qu'ils ne sont pas confrontés à des problèmes qui les concernent directement. C'est à ce moment là qu'ils se mobilisent, qu'ils se regroupent par exemple en association et qu'ils rentrent en discussion -voir en conflit- avec la municipalité. Mais lorsque nous en sommes à ce dernier point, la démocratie locale a déjà échoué.

     

    Alors que faire pour valoriser et développer la démocratie locale ?

    En réalité, tout est dans la manière de faire. Ce ne sont pas des assises vouées à l'échec de toute façon ou la rédaction d'une charte de démocratie participative qui changeront quelque chose. C'est une attitude générale basée d'abord sur l'information la plus grande possible sur les sujets qui intéressent les citoyens. Cela peut se faire via le site internet de la ville, le bulletin municipal, les conseils de quartier, des réunions spécifiques d'informations.

    Ensuite, naturellement, le dialogue avec les parties concernées (habitants d'un quartier, associations, élus de l'opposition) est essentiel pour faire avancer les idées. L'écoute par l'équipe municipale, avec respect et objectivité, est une base évidente de la démocratie locale. Cette écoute peut se faire dans le cadre des conseils de quartier, d'un forum de discussion sur le site internet de la ville, sur des réunions spécifiques avec les acteurs de tel ou tel domaine.

    Il faut aussi provoquer les propositions venant des habitants ou des associations. Tous les projets ne sont pas obligatoirement à l'initiative exclusive de la mairie. Mais les citoyens peuvent avoir des idées de projet que la municipalité, ensuite, peut étudier et valider.

    Enfin, c'est l'explication de la décision prise. Cette dernière appartient aux élus, issus des élections municipales et qu'à eux seuls. Par contre, il est essentiel d'expliquer aux citoyens pour quelles raisons (coûts, aspect techniques, faisabilités ... ) telle décision a été finalement choisie par le Conseil municipal. Et de même, il serait intéressant pour les citoyens d'avoir un bilan, au bout de quelques années, de la réalisation de tel ou tel projet. Connaissez-vous le bilan des choix que sont la cuisine centrale, la médiathèque ou le nouveau marché à Fontenay-aux-Roses ?

    On le voit, la démocratie locale ne se décrète pas et ne s'impose pas. Il s'agit simplement d'une façon de faire, avec un équilibre entre information, consultation, dialogue et décision finale.

     

    Alors, vous me demanderez pourquoi participer à la rédaction d'une charte de démocratie participative à Fontenay-aux-Roses ? Parce que dans notre ville, je pense qu'il n'y a justement pas de démocratie locale. Définir un cadre dans lequel pourrait s'instaurer, s'exprimer et se développer un tel fonctionnement de la vie de notre commune ne peut être qu'un mieux.

    Par contre, l'organisation de ces assises de la démocratie locale ne pouvait être qu'un échec. D'ailleurs, je me demande combien ça a coûté à la ville de Fontenay-aux-Roses ?

     

    A lire, le compte rendu du Journal de Robinson : Fontenay : le flop de la démocratie locale