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  • La ville où il fait bon vivre continue de perdre des habitants !

    Comme chaque année, l'INSEE publie les chiffres concernant l'évolution de la population dans les Hauts-de-Seine. Alors que dans le département le nombre d'habitants continue d'augmenter, à Fontenay-aux-Roses c'est l'inverse qui se produit, comme les années précédentes.

    Les chiffres de l'INSEE sont sans appel : la population augmente dans le département (+11 292 habitants en un an) selon les résultats du recensement partiel effectué en 2012. Sur les 36 communes de notre département, 25 voient le nombre d'habitants augmenter, dont le Plessis-Robinson qui attire le plus de personnes, mais aussi Bois-Colombes, Châtillon et Châtenay-Malabry.

    Par contre, une fois de plus, Fontenay-aux-Roses se caractérise. Notre commune enregistre le plus de départs pour les villes dont la population diminue. La ville où il fait bon vivre, selon Pascal Buchet, est la ville du département où la population baisse le plus.

    C'est un élément de plus à inscrire au bilan de l'actuelle municipalité et qui confirme le déclin dans lequel s'inscrit notre ville depuis 19 ans.

    • Les commerces ferment et ne sont pas remplacés.
    • Les habitants ayant un pouvoir d'achat nécessaire au dynamisme économique de notre ville partent.
    • La mise en cause de la mixité sociale en refusant toute construction en accession à la propriété favorise les départs des habitants de notre ville, notamment les jeunes familles qui ne trouvent pas à se loger lorsque le nombre d'enfants augmente.

    Il s'agit d'un véritable problème de fond quant à l'avenir de Fontenay-aux-Roses. Depuis 19 ans, l'actuelle municipalité n'a aucune vision d'ensemble du développement de notre commune. Si Fontenay était vraiment une ville agréable à vivre, la population ne diminuerait pas.

    Alors, j'entends déjà la réponse du maire : "c'est le choix de la stabilité pour lutter contre la densification". L'emploi du mot "densification" étant destiné à faire peur.

    En réalité, nous sommes face à deux conceptions du développement urbain de Fontenay-aux-Roses. D'un côté l'immobilisme et le déclin, défendus par l'équipe actuelle. De l'autre, la volonté de dessiner un avenir à notre ville, en rendant aux Fontenaisiens des rues propres, des logements adaptés à toutes les catégories sociales et des commerces variés au dynamisme bénéfique à tous.

    Ce débat sera essentiel lors des prochaines élections municipales, en 2014, pour en finir avec ce déclin que nous subissons depuis 19 ans.

     

    Pour mémoire : le nombre d'habitants à Fontenay-aux-Roses avait diminué de -1,8% en 2011 et de -1,36% en 2012. (sources INSEE).

  • Le nombre d'habitants baisse à Fontenay-aux-Roses

    Pascal Buchet ne peut s'empécher de nous rappeler que Fontenay-aux-Roses est une ville "où il fait bon vivre". Les chiffres de l'INSEE concernant l'évolution de la population dans les Hauts-de-Seine nous indique que le nombre d'habitants baisse dans notre ville. Encore un signe du déclin tranquille de notre commune.

    Alors que la population globale des Hauts-de-Seine augmente (+12.789 habitants) en un an, que dans l'ensemble des communes qui nous entourent le nombre d'habitants est également en hausse (Le Plessis-Robinson avec une augmentation de +7,7% d'habitants, Châtenay-Malabry avec +1,59% ... ), la ville dont la population diminue le plus dans les Hauts-de-Seine est Fontenay-aux-Roses.

    Le nombre d'habitants de Fontenay-aux-Roses diminue de 449 personnes (-1,8%) en un an. Il s'agit de la plus forte baisse dans notre département et c'est à se demander pourquoi dans la ville où il fait si bon vivre, au dire de notre maire, nous sommes de moins en moins nombreux !

    En fait, ce constat de l'INSEE est le reflet du déclin tranquille dans lequel notre ville s'enfonce peu à peu, et que nous pouvons voir au travers d'autres éléments concrets que nous connaissons tous. Il s'agit en fait du résultat d'une politique globale menée par l'équipe en place.

    La politique du logement qui a consisté soit à figer les constructions d'accession à la propriété, soit à développer le tout logement social (qui est passé de 24% à plus de 40% en une dizaine d'années), a modifié l'équilibre sociologique de la population fontenaisienne.

    Ce choix de favoriser uniquement l'implantation de logements sociaux a pour conséquence une population dont le pouvoir d'achat global se réduit peu à peu. Ce dernier fragilise nos commerces de proximité qui finissent par fermer petit à petit et qui ne sont pas remplacés. Ajoutez à cela l'absence de dynamisation d'activités économiques et vous avez une commune qui subit un déclin du logement, un déclin social de ses habitants et un déclin économique (moins de commerces, peu d'implantation de PME ou d'entreprises).

    La conséquence ultime est qu'une partie des Fontenaisiens, ne trouvant pas la qualité de vie à laquelle ils aspirent, préfèrent quitter Fontenay-aux-Roses. Et ils ne sont pas remplacés par de nouveaux arrivants, puisqu'il n'y a guère de logements disponibles et d'attractivité de la commune.

    Alors, pour que Fontenay-aux-Roses devienne réellement une ville où il fait bon vivre, nous devons lui redonner de l'attractivité en mettant en place une véritable politique globale de diversification des logements (en veillant à conserver le caractère village de notre ville), de développement des commerces de proximité et d'implantation d'activités économiques nouvelles.

    Mais pour cela, il s'agit d'avoir une volonté politique et un véritable projet d'avenir ...

     

     

    En complément d'informations :
    » une réflexion sur le développement des commerces et les incidences sur le logement.
    » un déclin tranquille des commerces et de l'économie à Fontenay-aux-Roses