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  • Fontenay-aux-Roses, ville propre ?

    Vous l'avez sans doute remarqué, les rues de Fontenay-aux-Roses sont particulièrement sales en ce moment. Un mouvement de grève affecte la collecte des déchets ménagers et les conséquences en sont visibles sur l'ensemble de la ville.

    28-10-2010_01.jpgDepuis plusieurs jours, l'ensemble des ordures ne sont pas collectées sur notre ville. Il s'agit aussi bien des déchets verts du weekend dernier, des déchets ménagers qui devaient être ramassés mardi matin, des encombrants dans certains quartiers qui devaient être récupérés mercredi matin ou encore les déchets recyclables dont la collecte devait s'effectuer ce matin.

    C'est un mouvement de grève de la société SITA Ile-de-France qui affecte la collecte des déchets ménagers sur l'ensemble des quatre communes de Sud-de-Seine. Une fois que nous possédons cette information, on comprend beaucoup mieux.

    28-10-2010_02.jpgLes Fontenaisiens ne sont pas informés de ce mouvement de grève qui s'est déclaré depuis au moins quatre jours. Il aurait été souhaitable que la mairie prévienne de l'inutilité de mettre sur les trottoirs les poubelles ou les encombrants qui donnent à notre ville une image vraiment détestable. En effet, beaucoup de personnes n'ont pas encore rentré les poubelles de lundi dernier et les déchets des encombrants s'amoncellent un peu partout.

    Je pense que le maire et son équipe municipale doivent faire des efforts de communication pour ce genre de problème. Le site internet de la ville ne donne aucune information concernant cette grève. Pourtant, il s'agit bien d'un système d'information réactif qui aurait permis à beaucoup d'entre nous d'être au courant de cette grève et de ne pas sortir nos poubelles. Dans le même ordre d'idée, dans beaucoup de villes, il existe des panneaux d'affichages urbains -électroniques ou déroulants- présents dans les rues et permettant notamment la diffusion de ce genre d'actualités en temps réel. A Fontenay-aux-Roses, nous n'en avons pas ...

    Il s'agit certainement de peu de choses, mais notre ville, dont la propreté en temps normal n'est déjà pas vraiment exemplaire, ne mérite certainement pas ces images dévalorisantes de nos rues.

    28-10-2010_03.jpg28-10-2010_04.jpg
  • Dessinons un avenir pour Fontenay-aux-Roses

    Hier, l'UMP de la 12ème circonscription des Hauts-de-Seine tenaient ses élections internes pour désigner ses représentants locaux.

    J'ai assuré le poste de Délégué de ville de notre mouvement depuis 2006. Vous le savez, la suppression de ce poste nous a été annoncée en septembre dernier.
    J'ai alors décidé d'être à nouveau candidat au Comité de circonscription pour la ville de Fontenay-aux-Roses, Comité dont je suis membre depuis 2003. Je me suis également porté candidat au Conseil national de l'UMP. Et c'est en tant que candidat à ces deux fonctions que j'ai rencontré beaucoup d'entre vous lors de ces dernières semaines.

    Depuis la fondation de l'UMP, les membres du Comité de circonscription étaient élus par les adhérents de chacune des villes qu'ils représentent. Ainsi, depuis 2003, adhérents de Fontenay-aux-Roses, vous avez élus vos représentants fontenaisiens à ce Comité.
    Le 19 octobre, soit 4 jours avant le vote, il a été annoncé que les membres du Comité seraient élus par les quatre villes de la circonscription. La conséquence, aujourd'hui, c'est que vos représentants fontenaisiens au Comité de circonscription n'ont pas été élus par vous, mais par les adhérents d'autres villes qui avaient reçu des consignes de vote. Je le déplore fortement.

    Lors de nos rencontres ces dernières semaines, vous avez été très nombreux à me manifester votre confiance et à souligner le rôle que j'ai tenu dans ma fonction de Délégué de ville. Je vous remercie pour cette confiance et cette amitié. Je sais parfaitement que ce travail, je l'ai accompli grâce à votre soutien et à votre participation sans lesquels notre action d'opposition à Pascal Buchet n'aurait pas été ce qu'elle est aujourd'hui.

    Je vous remercie aussi pour ces nombreux messages que vous m'avez envoyés depuis samedi soir, avec ces mots chaleureux, ces encouragements et parfois cette colère que vous manifestez contre l'injustice et la manipulation.

    Aujourd'hui, je veux vous dire ma détermination à continuer, avec vous, notre combat pour la reconquête de notre ville. Je prends l'engagement de participer aux débats d'idées qui permettront de construire un véritable projet pour l'avenir de Fontenay-aux-Roses. Avec notre député Jean-Pierre Schosteck et nos élus de la Droite et du Centre au Conseil municipal, je mènerai les actions qui nous permettrons d'affirmer nos propositions. Aujourd'hui, comme hier, je suis toujours au service d'une certaine idée de la politique.

    Homme de fidélité et d'engagements, je reste à votre écoute comme je l'ai été jusqu'à maintenant pour dessiner un avenir à Fontenay-aux-Roses.

  • Honte sur la majorité municipale

    Le Conseil municipal de Fontenay-aux-Roses, hier soir, fut le théatre d'une tragédie honteuse et inadmissible. Pascal Buchet a mis en scène l'exécution publique de son quatrième adjoint au maire, Patricia Guyon. Décryptage du scénario, rôles des acteurs et réactions du public laissent un goût amer à la démocratie dans notre ville.

    Habituellement, la salle du Conseil municipal est peu remplie du côté réservé au public. Mais hier soir, la salle était comble, au point qu'il a fallu chercher des chaises supplémentaires. Il faisait chaud, très chaud.

    07-10-2010_cm-01.jpgLes élus sont arrivés petit à petit, discutant entre eux avant de prendre place, en apparence détendus. Patricia Guyon est arrivée toute de blanc vétue, le visage fermé et pâle. Un revenant, Dominique Lafon, est apparu et a gagné directement sa place. Pascal Buchet est arrivé en dernier et il a pris le temps de saluer et de serrer des mains.

    Le conseil a commencé dans le calme, les points de l'ordre du jour se succèdant tellement lentement que les heures passaient. Mais une tension était légèrement perceptible. Patricia Guyon ignorée par ses voisins, avait le visage grave. Le Conseil se déroulait donc pour nous mener petit à petit vers minuit.

    Lorsque le point 19 de l'ordre du jour -vote du Conseil municipal sur le maintien du quatrième Adjoint au Maire dans ses fonctions- a été abordé, Pascal Buchet nous a expliqué qu'un maire a toute liberté pour démettre un adjoint et qu'en plus cette décision a été prise lors d'une réunion du groupe des élus socialistes. Pourtant, du public, on voyait certains élus socialistes qui disaient doucement non de la tête.

    07-10-2010_cm-02.jpgPatricia Guyon a ensuite pris la parole. La voix marquée par l'émotion, elle a expliqué qu'elle avait été fidèle à la majorité, en ayant toujours voté les décisions de la municipalité. Elle avait assuré son travail d'adjointe au maire depuis de nombreuses années avec sérieux et aucune faute ne pouvait lui être reprochée. La véritable raison de cette destitution était d'avoir pris ses distances avec le maire suite à l'histoire du suicide d'une fonctionnaire municipale. A la fin de sa déclaration, Patricia Guyon a été applaudie par les élus de l'opposition et par le public.

    Nos élus de la Droite et du Centre, ainsi que Michel Faye, ont pris position pour soutenir le maintien de Patricia Guyon à son poste.

    Avec cynisme, hypocrisie et un manque flagrant de courage, Ludovic Zanolin a appelé à voter contre le maintien de l'adjointe au maire dans ses fonctions, déclenchant automatiquement les huées du public.

    Enfin, Dominique Lafon a mentionné qu'il n'avait pas été au courant de cette réunion du groupe socialiste au cours de laquelle cette décision avait été prise. Il a ensuite proposé de reporter le vote de cette délibération au prochain Conseil, de mettre en place une commission, composée de membres de la majorité municipale et de l'opposition, pour faire une audition des différents points de vue. Pascal Buchet d'un revers de la main a rejeté cette proposition et a déclenché aussitôt le vote. Par 20 voix contre 11 (sur 35 votants), Patricia Guyon est démise de ses fonctions déclenchant une nouvelle fois les huées du public et la condamnation de la manoeuvre par les élus de l'opposition. Plusieurs personnes du public ont alors quitté la salle du Conseil ...

    La mascarade a continué. Il fallait élire un nouvel adjoint. Une seule candidate, Despina Bekiari, a été présentée. Les élus de l'opposition n'ont pas pris part au vote et se sont assis avec le public. Dans un brouhaha incroyable, la nouvelle adjointe est élue avec seulement 17 voix. Pascal Buchet lui remettra son écharpe tricolore sous les huées du public.

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    Cet événement est honteux et inadmissible pour différentes raisons :

    • D'abord, on élimine une adjointe qui est génante pour le maire. Une mise en scène a été mise en place pour que cette délibération du Conseil municipal ressemble à une exécution publique, ne laissant aucune place au respect des élus et à la démocratie.
    • Le fait du prince s'affirme clairement et démontre que le pouvoir municipal, à Fontenay-aux-Roses, n'est plus une démocratie mais une autocratie.
    • Enfin, le manque de courage des élus de la majorité municipale n'est pas acceptable. En effet, beaucoup de ces élus, en privé, nous disent combien ils sont choqués par l'attitude de Pascal Buchet vis-à-vis de Patricia Guyon, tout en dénonçant également le pouvoir absolu du maire. Pourtant, hier soir, les Fontenaisiens présents ont vu les anciens camarades de Patricia Guyon la tuer politiquement, en déposant honteusement un mouchoir sur leur courage et leurs principes.

     

  • Courage, respect et moralité en politique

    Ce soir se tiendra le Conseil municipal de Fontenay-aux-Roses. Suite aux différents articles publiés dans le Parisien, concernant d'une part la destitution de Patricia Guyon de son poste de maire adjoint au logement, et d'autre part l'affaire du suicide d'une fonctionnaire de la ville, la soirée risque d'être difficile pour Pascal Buchet.

    Nous serons nombreux ce soir à attendre du maire Pascal Buchet, des explications sur ces deux affaires. Mais en amont de cette réunion du Conseil municipal, je souhaitais vous faire part de quelques réflexions personnelles.

    D'abord concernant la destitution de Patricia Guyon. Différentes raisons peuvent être avancées pour motiver une sanction de cette importance. Généralement, il s'agit soit d'un désaccord politique, soit d'une incompétence au niveau de la fonction, soit d'un problème relationnel entre l'élu et le personnel municipal.
    Dans le cas de Patricia Guyon, il n'y a pas de désaccord politique puisque, depuis 1994, elle a voté comme la majorité municipale toutes les décisions du maire. Concernant les compétences de maire adjoint au logement, elle occupe cette fonction depuis 1998 et donc, si elle était véritablement incompétente, Pascal Buchet aurait dû lui retirer cette fonction depuis bien longtemps. Enfin, il n'y a pas de problème relationnel avec le personnel qui aurait perturbé le fonctionnement des services municipaux.
    Alors, il ne reste que le fait du prince, Pascal Buchet, pour motiver cette destitution. Ce qui n'est pas acceptable en démocratie.

    buchet-respect.jpgEnsuite, concernant l'article du Parisien à propos du suicide d'une fonctionnaire municipale, il est important de laisser la justice suivre son cours. Cependant, les Fontenaisiens ont certainement besoin d'explications. Le courage politique d'un élu de premier plan (maire, conseiller général, secrétaire départemental du PS et président de l'intercommunalité Sud de Seine) serait de démissionner de son poste de maire pour redevenir simple conseiller municipal jusqu'à ce que la justice rende son verdict, et ce par respect des Fontenaisiens.
    D'autres, dans des situations similaires, ont eu cette attitude courageuse. Ainsi, Dominique Strauss-Kahn, alors ministre de l'économie, sous le coup d'une accusation de «faux et usage de faux» en 1999 dans l'affaire MNEF, a démissionné en déclarant "il n'est pas convenable qu'un ministre puisse continuer d'exercer sa mission alors qu'existe à son encontre un soupçon donnant lieu à une procédure judiciaire". Je considère que la morale et le sens des responsabilités imposent à nos responsables politiques ce genre de décision dans ces cas où la justice doit faire la lumière.

    Courage, respect et moralité. Voici trois caractéristiques essentielles que l'on a souvent des difficultés à trouver dans l'action politique. Et pourtant, les citoyens se trouveraient plus en confiance envers leurs élus, et les politiciens seraient beaucoup mieux reconnus par leurs électeurs. Alors Monsieur Buchet, donnez votre démission maintenant, faites preuve de courage politique et de respect des Fontenaisiens.

  • Suicide : l'enquête jette le trouble en mairie

    Le titre de ce nouvel article est le titre de la première page du Parisien Libéré (Hauts-de-Seine matin) de ce jour. Cette fois-ci, Fontenay-aux-Roses fait l'objet de l'attention de la presse suite au suicide d'une fonctionnaire municipale, en juillet 2007.

    suicide-en-mairie_04-10-2010.jpgL'affaire est connue de tous, à Fontenay-aux-Roses, mais personne dans la classe politique ne souhaitait en parler officiellement tant que l'enquête préliminaire n'était pas achevée. Le fait que le Parisien explique aujourd'hui la situation du maire, Pascal Buchet, au regard de la justice, permet enfin d'évoquer le sujet au grand jour. Mais bien entendu, il n'est absolument pas question d'exploiter ce drame à des fins politiciennes. Je souhaite uniquement informer les Fontenaisiens de cette histoire qui jette un énorme trouble en mairie et attendre que la justice puisse rendre ses conclusions.

    Les faits relatés par le Parisien sont les suivants. En juillet 2007, une fonctionnaire municipale se suicide. La famille de la victime a déposé plainte pour harcèlement moral. Les difficultés relationnelles entre le maire et la victime étaient connues par l'ensemble du personnel municipal. Une longue enquête préliminaire a été menée par la BRDP (brigade de répression de la délinquance aux personnes). Deux expertises ne présenteraient pas Pascal Buchet sous son meilleur jour. Au final, la balle est dans le camp de Philippe Courroye, Procureur de la République de Nanterre, qui décidera fin 2010 de donner suite ou pas à ce dossier. Et si oui, Pascal Buchet sera renvoyé devant le tribunal correctionnel en 2011.

    Je vous invite à lire l'article du Parisien qui vous donnera beaucoup plus de détail sur le déroulement de cette longue enquête (3 ans) et sur les conséquences éventuelles sur la carrière politique de Pascal Buchet.