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Vie des quartiers - Page 10

  • Les riverains du CEA de Fontenay-aux-Roses réclament plus de transparence

    Une réunion s'est tenue hier soir, dans le cadre de la Commission Locale d'Information (CLI) auprès du CEA de Fontenay-aux-Roses, pour faire le point sur le processus de démantèlement des installations nucléaires du site de notre commune. Beaucoup de questions restent sans réponse ...

    cli,fontenay-aux-roses,cea,nucléaire,commission locale d'information,démantèlement,assainissementLa Commission Locale d'Information est une structure composée d'élus des villes voisines et d'associatifs, dont le rôle est de surveiller et d'informer le processus de démantèlement du site du CEA de Fontenay-aux-Roses (pour en savoir plus, lire mon article du 4 février 2011 et le site de la CLI). Cette commission est présidée par Stéphane Jacquot (conseiller municipal UMP de Châtillon).

    Même si le site du CEA de Fontenay-aux-Roses n'a jamais accueilli de centrale nucléaire et n'a donc jamais produit d'énergie, il a quand même utilisé des installations nucléaires et des produits radioactifs. Ces activités ont céssé en 1995, mais le démantèlement et la dénucléarisation n'ont réellement commencé qu'en 2007 pour s'achever en 2018, avec un coût estimé de 500 millions d'Euros. Cette opération de démantèlement est un processus long et incertain, puisque le CEA nous a expliqué hier soir qu'ils ne pouvaient s'engager sur des délais fermes.

    Ce que la CLI a relevé, c'est à la fois le manque d'informations, l'imprécision sur les délais et les coûts engendrés par l'opération. En effet, plusieurs questions se posent et les riverains du site réclament plus de transparence.

    Ainsi, nous avons appris hier soir que, faute de pouvoir faire une évacuation des déchets autrement qu'au compte goutte, ces déchets sont stockés sur le site. Dans quelles conditions de sécurité le sont-ils ? Nous avons eu peu d'éléments même si les membres du CEA, présents à la commisssion hier soir, se sont montrés rassurants.

    Il nous a été aussi expliqué qu'il y avait peu d'archives sur ce qui a été entreposé et utilisé sur le site et que les personnes qui interviennent dans cette opération rencontrent des difficultés techniques sur la composition et le volumes des déchets, l'importance de la pollution des sols (absence de sondage préalable), les retards d'évacuation des déchets qui engendrent le stockage sur le site, l'appel à des sous-traitants qui ne sont pas toujours optimum et, enfin, des retards administratifs liés à des autorisations.

    Quoiqu'il en soit, l'objectif annoncé par le CEA est que 99% des matières radioactives auront été retirées du site en 2018 (sauf aléas) et que ce démantèlement se fait en donnant la priorité à la sûreté.

    Il n'en demeure pas moins que beaucoup de questions restent sans réponse et qu'il persiste un sentiment de manque de transparence. Par exemple, dans l'un des bâtiments, les détecteurs incendie et surtout le système d'extinction sont tombés en panne de janvier à mars (3 mois). L'information n'a été fournie à la CLI que très tardivement.

    Enfin, je regrette une nouvelle fois que la municipalité de Fontenay-aux-Roses ne communique absolument pas sur cette question d'importance pour notre ville. La réunion d'hier soir était publique et nous étions peu de Fontenaisiens à y être présents ... c'est bien dommage.

  • Inquiétudes au Val Content

    Les habitants de la résidence du Val Content ont souhaité me faire part de leurs inquiétudes concernant différents projets et événements dans la résidence : nouveaux logements sociaux, problèmes de stationnement et de sécurité.

    Tout commence avec l'ALJT, ancien foyer pour étudiants et jeunes travailleurs. Il se trouvait rue Jean-Pierre Laurens. Maintenant désaffectés, les locaux de l'ancienne ALJT vont faire l'objet d'une réhabilitation afin de les transformer en logements sociaux.

    Le projet a été présenté le 9 février, par le maire Pascal Buchet et OSICA (bailleur social) aux locataires de la résidence. Ce foyer va donc se transformer en 69 logements (de T1 à T4), avec la création d'un parking semi-enterré de 37 places et la création d'une crèche (en bas du bâtiment).

    Les habitants du quartier ne sont pas fondamentalement opposés à ce projet, mais ils s'interrogent sur les conséquences de cette réhabilitation pour la vie quotidienne du quartier.

    En effet, la nature de la population va changer, puisque d'étudiants ou de jeunes travailleurs qui partaient le matin et rentraient le soir, les nouveaux locataires seront des familles avec des enfants, avec une présence dans la journée et une activité de quartier largement modifiée. Par exemple, ces familles posséderont des voitures (que n'avaient pas les étudiants) et, alors qu'il existe déjà actuellement des problèmes de parking, les locataires craignent de voir s'accentuer ces difficultés de stationnement.

    Le parking enterré  comprendra 37 places. Mais, il ne s'agit pas totalement de création de nouvelles places, puisque en réalité il sera construit à un emplacement qui comprend déjà un parking. La seule différence, c'est qu'au-dessus de ce parking sera créé un espace vert avec des jeux d'enfants.

    La crainte des habitants du Val Content, réside aussi dans l'augmentation de la circulation automobile dans la résidence, avec les problèmes de sécurité qui vont en résulter pour, notamment, les enfants. En effet, les voies de la résidence sont privées, mais déjà rendues quasiment publiques par le fait de l'ouverture de la barrière. L'augmentation du nombre de véhicules des résidents, mais aussi les allées et venues des parents déposant leurs enfants à la crèche vont générer une densification de la circulation automobile.

    La création d'une crèche au pied de ces locaux pose également des questions. Cette nouvelle crèche comprendrait une vingtaine de berceaux sur deux niveaux et sur une surface de 250 m². Deux niveaux, cela signifie deux équipes pour s'occuper des enfants, donc plus de personnels. Où ces personnes vont-elles stationner leurs voitures ? Dans la résidence. Il faut donc aménager des places de stationnement supplémentaires pour elles, en plus de places de "dépose minute" pour les parents. Hors, les réponses d'OSICA sur ce problème restent imprécises.

     

    Mais d'autres inquiétudes existent.

    Comme d'autres résidences et quartiers de Fontenay-aux-Roses, le Val Content a changé de bailleur social en janvier 2010. La résidence est gérée maintenant par OSICA. La première impression des locataires est qu'il existe une différence de prestations entre OSICA et ICADE (le précédent bailleur). En un an, la gestion de la résidence semble peu performante et les relations entre locataires et le bailleur social sont tendues.

    Il existe également des problèmes de sécurité avec des groupes qui traînent la nuit dans les halls des immeubles. Mais, par l'action des locataires eux-mêmes, ces groupes se sont déplacés ensuite dans certains appartements.

    Plus grave encore, en un an, les locaux des "encombrants et des poubelles" ont subi trois incendies. Le dernier, en date du 14 février, a nécessité la présence de cinq camions de pompiers et de trois ambulances de secours. Heureusement, aucun blessé n'est à déplorer, mais il y a eu plusieurs personnes intoxiquées (dont une femme enceinte qui a été évacuée). La conséquence de cet incendie, outre les personnes intoxiquées, est la coupure de l'électricité et du chauffage de trois immeubles, dont la maison de retraite de l'AREPA.

    Cet incendie est peut-être volontaire ou criminel (l'enquête le dira). Mais ce qui inquiète fortement les locataires, c'est qu'il n'y a aucun résultat ou aucune information des enquêtes des deux incendies précédents (31 janvier et 4 mai 2010). Et l'une des causes probables de ces incendies, c'est que, malgré des relances répétées auprès d'OSICA, les locaux des encombrants peuvent rester plusieurs mois sans être vidés, avec des matières inflammables (meubles, emballages en carton et polyuréthane, sapins de Noël ... ).

    Aujourd'hui, les habitants du Val Content se sentent délaissés, par le bailleur social d'un côté, par la municipalité de l'autre. Ils craignent à la fois la densification de leur quartier, l'intensification des problèmes de sécurité et la dégradation des prestations du bailleur social. Une nouvelle fois, la nécessité de la concertation et du dialogue entre tous les intervenants semblent plus que jamais nécessaires.

  • Informations concernant le démantèlement du site nucléaire de Fontenay-aux-Roses

    Depuis 1995, les installations nucléaires de Fontenay-aux-Roses font l'objet d'une dénucléarisation. Un programme d'assainissement et de démantèlement qui nécessite une information des Fontenaisiens.

    04-02-2011_CEA.jpgLes installations nucléaires du CEA de Fontenay-aux-Roses sont à l'arrêt et un programme est actuellement mené pour démanteler et asssainir le site. Les Fontenaisiens ont le sentiment d'avoir peu, voir pas du tout, d'information concernant les risques éventuels liés à cette dénucléarisation.

    Pourtant, il existe une Commission Locale d'Information (CLI) qui est chargée d'une mission de suivi, d'information et de concertation en matière de sécurité nucléaire, de radioprotection et d'impact des activités nucléaires sur les personnes et l'environnement. La CLI de Fontenay-aux-Roses regroupe divers membres : des élus, des associations, des représentants des syndicats, des représentants du monde économique et des membres ayant une voix consultative (services de l'Etat, le CEA, l'Autorité de sûreté nucléaire).

    La CLI de Fontenay-aux-Roses crée un cadre d'échanges et d'informations entre ses différents membres, afin de prévenir la population concernée sur les risques d'accidents majeurs. Elle est également associée à l'élaboration du plan de prévention des risques technologiques.

    Alors que la ville de Fontenay-aux-Roses est bien entendu directement concernée, nous n'avons pourtant aucune information de la part de la municipalité sur ce programme d'assainissement nucléaire, comme si ce problème n'intéressait pas. Pourtant, lors de différentes rencontres avec des habitants proches du site du CEA, au Panorama ou au Val Content, des questions se posent et des inquiétudes apparaissent, liées à l'absence d'information. 

    Heureusement, le Président de la CLI Fontenay-aux-Roses, Stéphane Jacquot, met en place des moyens de communication, à destination de la population. Ainsi, pour en savoir plus, je vous invite à visiter le site que la Commission Locale d'Information a ouvert : http://www.cli-far92.fr/.

    Vous pouvez également consulter cette vidéo de la visite du site de Fontenay-aux-Roses par la CLI Fontenay-aux-Roses :

     

  • L'affaire du Conservatoire : un exemple de plus de l'absence de concertation

    L'affaire du Conservatoire est un nouvel exemple de la façon dont la Mairie de Fontenay-aux-Roses conçoit concertation et démocratie locale.

    L'association "Conservatoire Soubise" a pour origine, une fois de plus, le manque d'information et de concertation concernant le projet de vente du site de l'actuel conservatoire qui se trouve rue du Docteur Soubise. Ce projet touche directement à la qualité de vie de ce quartier.

    De quoi s'agit-il ? Les activités de l'actuel conservatoire seront transférées au Château Laboissière et le terrain sera vendu pour réaliser un projet de bâtiments collectifs. Avec le terrain de la maison contigüe au conservatoire, il s'agit d'un terrain global de 1948m². Si un tel projet voyait le jour, il y a un risque réel de densification de ce quartier, avec des conséquences importantes comme l'augmentation du trafic et du stationnement dans des rues étroites. La fermeture du conservatoire signifie également la suppression d'une animation au coeur du quartier Soubise.

    La démocratie locale mise en place par la majorité municipale est une fois de plus défaillante, dans cette affaire. En juin 2010, une réunion de quartier avait évoqué le devenir du Conservatoire sans donner beaucoup de détails. Puis, la Mairie n'a laissé filtrer aucune information. Jusqu'au Fontenay Magazine de décembre dernier, dans lequel le projet est alors apparu comme très avancé, voir finalisé. On le voit, la démocratie participative qui devait permettre aux Fontenaisiens d'être acteurs de leur ville, n'est toujours pas au rendez-vous.

    Que veulent les habitants du quartier Soubise ? Tout simplement, maintenir les locaux du Conservatoire à un usage public, au service des habitants de la ville. Il serait tout à fait possible d'y installer une Maison des Associations, une crèche, le club Pré-ado, des activités culturelles ou sociales ... bref, utiliser ces bâtiments qui s'y prétent parfaitement dans l'intérêt général des Fontenaisiens.

    La seule volonté de l'association "Conservatoire Soubise" est avant tout la préservation de la qualité de vie et du patrimoine de Fontenay-aux-Roses. Ce quartier souhaite simplement conserver la vie et l'animation que l'activité du Conservatoire lui apporte. Construire de nouveaux logements, c'est à la fois densifier (plus de 9200 habitants/Km², ce qui est déjà élevé) et endormir ce quartier.

    Ce que souhaitent les habitants du quartier, c'est d'abord une véritable concertation avec le Maire. Ce dernier aurait tout intérêt à mettre en conformité ses grands principes concernant la démocratie participative avec ses actes. En effet, le dialogue avec les habitants est préférable pour que le quartier du Conservatoire ne deviennent pas le théatre d'une affaire du type Boris Vildé (la Cour Administrative d'Appel de Versailles vient d'ailleurs de rejeter les appels du jugement du 26 mars 2009 déposés par la Mairie de Fontenay-aux-Roses et la société EFIDIS).

     

    Pour information : Si vous souhaitez adhérer à l'association "Conservatoire Soubise", vous pouvez télécharger le bulletin d'adhésion.

  • L'aménagement de la place du Général de Gaulle : quelle identité voulons-nous pour notre ville ?

    La place du Général de Gaulle est la place centrale de Fontenay-aux-Roses. Elle est le coeur de notre ville, l'image de la vie et de l'identité de notre commune. Une réflexion sur son aménagement va prochainement débuter.

    La refonte du centre ville est en cours et connaît différentes phases. La première phase sera achevée en septembre 2011 par la fin de la construction du nouveau marché. Une seconde phase sera ensuite lancée concernant l'aménagement de la place du Général de Gaulle. Il s'agit de cette place centrale, avec ses marronniers, qui fait face à la mairie et qui remonte jusqu'au Château Laboissière.

    D'abord, l'équipe municipale n'a pas de vision globale de l'aménagement du centre ville et elle effectue des modifications, des transformations et des adaptations par petites touches, sans cohérence particulière, sans shéma directeur de ce que pourrait devenir notre commune dans les 10 ou 20 ans. Le résultat, c'est que nous risquons de voir peu à peu un centre ville sans aucune identité.

    Ainsi, on construit dans un coin le nouveau marché, sans réfléchir à son positionnement par rapport à une continuité ou une logique commerciale. Ainsi, à proximité du Château Laboissière, patrimoine historique, on veut construire des logements sociaux difficiles à intégrer dans une cohérence architecturale de la place et dans l'esprit village de Fontenay-aux-Roses. Ainsi, on souhaite aménager la place du Général de Gaulle sans se demander comment elle peut s'intégrer dans l'environnement et ce qu'elle peut apporter à la vie des Fontenaisiens. Ainsi, on veut créer des places de parking sans se soucier des contraintes de la circulation automobile dans le centre ville ...

    Je suis convaincu que le centre ville (et donc la place du Général de Gaulle), c'est l'identité de notre ville. Et la vrai question à se poser est : quelle identité voulons-nous donner à Fontenay-aux-Roses ? En fait, nous sommes à peu près tous d'accord, nous voulons un centre ville dynamique, vivant, avec des activités commerciales et avec des espaces verts. Nous voulons que la place centrale soit un espace de convivialité et de rencontres, avec de la culture, avec des jeux pour les enfants, avec des spectacles ou des expositions temporaires. Nous voulons en fait, que cette place soit un véritable espace de vie.

    Jacqueline Segré, qui sera probablement notre prochain maire, dans quelques mois, nous dit que l'aménagement de la place du Général de Gaulle est en phase de réflexion, mais qu'aucune position n'est arretée. Alors, il serait intéressant qu'une véritable concertation se mette en place, qu'une réflexion soit menée par les élus, les services techniques, les associations et les citoyens, par exemple dans le cadre d'un groupe de travail ... et que nous définissions un projet avec une vision d'ensemble de notre centre ville.

    place-general-de-gaulle.jpg