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  • Conseil de quartier Scarron-Sorrières

    Le 14 avril se tenait le Conseil de quartier Scarron - Sorrières. Les habitants sont venus en nombre faire part de leur mécontentement au maire, Pascal Buchet, et de leurs inquiétudes sur l'avenir du quartier.

    Dès le démarrage de la réunion, une certaine tension était manifeste. En effet, lors de l'explication du nouveau déroulement des Conseil de quartier par Sylvie Lours (conseillère municipale déléguée à la démocratie locale), les personnes présentes ont exprimé leur mécontement. Comme je vous en parlais dans un article du 28/02/2010, les conseils de quartier se déroulent maintenant en deux temps, le maire n'étant présent et ne répondant aux questions que lors de la seconde partie de la réunion. Les habitants du quartier venaient avec des questions précises et ils souhaitaient les poser directement à Pascal Buchet pour obtenir rapidement des réponses précises.

    Mais surtout, concernant le fond des sujets abordés, des sentiments d'inquiétude et d'abandon ont émergé rapidement. Les problèmes soulévés, les questions posées et la volonté des habitants d'obtenir des réponses claires démontrent qu'un malaise existe et que les difficultés de vivre dans ce quartier sont de plus en plus grandes.

     

    Qu'ont dit les habitants des Sorrières et de Scarron ?

    • Inquiétude quant à l'évolution des loyers. Il s'agit des résidences que la société ICADE vend actuellement à des bailleurs sociaux et dont les appartements deviennent à cette occasion des logements sociaux (HLM). Sont concernées environ 800 familles qui n'ont strictement aucune information, qui ont le sentiment qu'il n'y aucune concertation ni avec la mairie, ni avec ICADE. Les seules informations dont disposent les habitants sont des rumeurs, "des bruits qui courent". La grande peur des habitants réside dans la menace de devoir payer des surloyers au titre du dépassement d'au moins 20% des plafonds de ressources pour l'attribution des logements sociaux (ce que l'on appelle le supplément de loyer de solidarité, le SLS). Certaines familles, de classe maoyenne, habitent dans ces logements depuis de très longues années, ont des revenus qui induiront probablement un SLS et craignent de ne pas pouvoir rester dans ces logements parce qu'elles ne pourront pas payer de tels montants de loyer. Les autres familles ont peur qu'il y ait de moins en moins de mixité sociale et que le quartier se transforme peu à peu en ghetto.

    • Inquiétude quant à la sécurité dans les résidences. Les habitants du quartier, essentiellement des Sorrières, ont fait part de l'augmentation des dégradations dans les immeubles (par exemple des ascenseurs), des incivilités, du commerce de la drogue, des cambriolages, des occupations des halls d'immeubles la nuit, ainsi que la présence de personnes extérieures aux résidences (voitures immatriculées dans d'autres départements). Un véritable sentiment d'insécurité se développe d'année en année. Les habitants ont expliqués qu'ils se sentent abandonnés et craignent que le quartier devienne peu à peu une zone de non-droit : absence de la police municipale et difficultés d'intervention de la police nationale.

    • Sentiment d'abandon de la vie commerciale et sociale du quartier. La fermeture de commerces, non remplacés, depuis plusieurs années (boucherie et marchand de journaux) et la fermeture de la Sécurité Sociale laissent un sentiment d'abandon aux habitants de Scarron. Ils ont l'impression que rien n'est fait pour dynamiser et garantir une vie sociale du quartier.

    • Sentiment d'isolement du quartier Scarron - Sorrières. Le quartier, loin du centre ville, peuplé à la fois d'actifs et de personnes agées, a le sentiment d'être très mal désservi par les transports en commun. Qu'il s'agisse des lignes de bus de la RATP (dont les horaires ne sont pas appropriés) ou du Petit Fontenaisien (dont le circuit et les fréquences sont insuffisants) ne permettent pas un déplacement vers le centre ville ou vers les villes alentours de Fontenay-aux-Roses dans de bonnes conditions.

    On le voit, le quartier se trouve aujourd'hui confronter à de graves difficultés.

    Ce qui est prioritaire, aujourd'hui, sur ce quartier, c'est à la fois de préserver la qualité de vie des habitants, la mixité sociale et le service rendu à toute la population. La qualité de vie c'est aussi bien la sécurité des biens et des personnes, une variété et un dynamisme des commerces, des transports utiles et fonctionnels, que une population diverse sur le plan social et qui sent son quartier s'épanouir et évoluer.

    Alors les réponses de Pascal Buchet, à ce conseil de quartier, qui consistent à dire pour dissimuler son impuissance "c'est la faute du gouvernement, c'est la faute d'ICADE, c'est la faute de la CPAM, c'est la faute de la RATP ...", ou bien qui consistent à proposer des solutions miracles comme "une aide à l'achat de vélos électriques, la construction de 12 nouveaux logements sociaux à la place de la Sécurité Sociale, la communication dans le Fontenay Magazine pour aider les commerces de Scarron ... " paraissent bien loin des attentes des habitants du quartier.

  • Mensonges et manipulations : la vérité sur le PAL

    Dans le Fontenay Magazine du mois d'avril, la tribune du groupe socialiste lance une attaque directe contre l'UMP avec un titre sans ambiguité : "Les scandales de l'UMP dans les Haut-de-Seine" !

    Cette tribune comporte une suite d'erreurs, de mensonges et de manipulations. Il convient donc de rétablir la vérité notamment sur le Plan d'Aide à la Lecture autrement appelé le PAL.

    Le groupe socialiste et Pascal Buchet affirment que le Conseil général des Hauts-de-Seine supprime purement et simplement le dispositif du PAL. En réalité, le Parti Socialiste, sur l'ensemble du département, a débuté une campagne de désinformation dans la presse et sur internet. Pascal Buchet s'en est naturellement emparé lors du dernier Conseil municipal pour attaquer nos élus et critiquer la majorité départementale.

    Alors de quoi s'agit-il ? Le PAL est un dispositif périscolaire du Conseil général des Hauts-de-Seine qui avait été mis en place dans les écoles du premier degré depuis une vingtaine d’années pour favoriser l’envie de lire et pour aborder l’écrit « autrement » pour des enfants en difficulté. Les enseignants sont rémunérés par le Conseil Général et la ville contribue aux frais de fonctionnement engagés.
    Or, il se trouve que ces dernières années le fonctionnement du PAL dans les écoles a connu une baisse sensible du nombre de projets et surtout du nombre d'élèves le fréquentant. Peu à peu, d'autres dispositifs se sont développés en parrallèle du PAL et il apparaît nécessaire de mieux coordonner toutes ces actions.
    La décision du département permettra donc d'économiser 500.000 Euros par an d'une part, mais ce budget sera aussi redéployé vers d'autres dispositifs comme par exemple les « classes numériques expérimentales » dont le nombre de projets est en hausse sensible et dont les contenus semblent plus appropriés aux besoins actuels des enfants.

    Bien évidemment, Pascal Buchet lors du dernier Conseil municipal a voulu mettre le groupe UMP en difficulté. Nos cinq élus lui ont répliqué que, si il voulait maintenir le PAL sur notre ville, il était possible que la mairie accorde une subvention municipale à ce projet qui ne serait qu'une goutte d'eau par rapport au budget monumental consacré au projet de marché. Bien évidemment, le maire a rétorqué que ce n'était pas à la commune de palier au désengagement du Conseil général !

    Et pourtant, ironie de cette position de Pascal Buchet, dans l'ensemble des villes gérées par la droite et le centre, l'opposition de gauche a proposé naturellement que les communes prennent le relais du financement du PAL. Alors, nous avons bien là un exemple de manipulation politique.

    Le véritable scandale est là ! Les socialistes nous mentent en affirmant que le PAL est supprimé sans la mise en place de dispositifs de remplacement et Pascal Buchet nous manipule quand il refuse notre proposition d'une prise en charge du financement du PAL par la commune (alors que ses amis font cette même demande dans d'autres villes).

  • Les impôts n'augmenteront pas cette année, mais ...

    Le 30 mars se tenait le Conseil municipal, consacré au vote du budget. Les impôts locaux n'augmenteront pas cette année et l'équipe municipale va communiquer largement sur cette information, notamment dans le Fontenay Magazine que vous allez recevoir ces jours-ci. Bien évidemment, nous nous en réjouissons après la hausse record de la fiscalité en 2009 qui aura vu le prélèvement de 900.000 Euros supplémentaires sur le pouvoir d'achat des Fontenaisiens.

    Mais, cette information dissimule en réalité une situation des finances de la commune et de la majorité municipale sur laquelle il faut bien insister.

    En effet, d'une part, la décision de ne pas augmenter les impôts cette année est dûe aux dissensions de l'équipe municipale qui se fragilise de plus en plus. Cette position a été prise après de longues discussions, parfois tendues, entre Pascal Buchet et une partie de sa majorité. Notamment, les Verts (depuis les élections régionales) se sentent pousser des ailes et nous avons entendu des déclarations telles que leur opposition de principe au parking sous le marché (qu'ils ont finalement accepté au nom de la solidarité municipale), ou bien encore l'annonce qu'ils ne voteraient plus, à partir de maintenant, que des projets à haute valeur écologique.

    D'autre part, les investissements engagés par la ville (à hauteur de 8,7 Millions d'euros) sont concentrés principalement sur le projet de nouveau marché, projet inadapté à notre commune et sur lequel le maire reste intraitable. Pendant le Conseil municipal, Gilles Mergy et Pascal Buchet l'ont répété, 45% des investissements de 2010 sont consacrés uniquement au marché.

    Nous devrons être vigilents, car ce projet de marché semble ne pas avoir été conduit sérieusement et risque de déraper fortement tant au niveau des délais que du budget. L'exemple des galeries qui ont été découvertes sous le chantier en est un exemple flagrant. Les travaux sont stoppés depuis le 8 février. Nous avons alors découvert que l'étude préalable s'appuie sur des forages qui ont été effectués en 2006 et pour un projet de marché sans parking en-dessous. En 2008, la municipalité a pris la décision de construire un parking à deux niveaux sous le marché, mais sans refaire les forages, alors que nous savons très bien que nous sommes en zones de carrières.

    Le résultat est le suivant : un surcoût de 387.504 Euros TTC et des travaux qui devraient reprendre en mai prochain (soit pratiquement 4 mois de retard) ...