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sud de seine

  • Bilan : qu'apporte la communauté d'agglomération à Fontenay-aux-Roses ?

    Une communauté d'agglomération est censée apporter aux villes qui y participent un certain nombre d'avantages : la mutualisation de services rendus à la population, économie sur les coûts, optimisation de la qualité des prestations offertes. Qu'en est-il pour Fontenay-aux-Roses ?

    Depuis des années, l'opposition municipale réclame au maire un bilan de la mise en place de la communauté d'agglomération Sud de Seine qui regroupe Bagneux, Clamart, Fontenay-aux-Roses et Malakoff. Jusqu'à ce jour, nous n'avons eu aucune réponse claire et détaillée nous permettant de savoir si les services pris en charge par Sud de Seine apportent efficacité et économie de coûts.

    Prenons l'exemple de la médiathèque de Fontenay-aux-Roses, dont la gestion est assurée par Sud de Seine depuis le transfert de compétences de la culture à la communauté d'agglomération.

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    Existe-t-il un réseau de toutes les médiathèques de la communauté d'agglomération ?

    L'un des avantages de confier à la communauté d'agglomération la gestion des médiathèques et bibliothèques des quatre villes serait de pouvoir partager les informations entre les différents sites. Cela s'appelle la mutualisation des services. Hors justement, il n'y a aucune mise en réseau des catalogues des bibliothèques des différentes villes. Ainsi, si vous recherchez un ouvrage qui n'existe pas à Fontenay-aux-Roses, vous n'avez pas la possibilité de savoir si il existe à Bagneux, si ce n'est de vous déplacer à Bagneux ou d'effectuer éventuellement une recherche sur internet.

     

    Puis-je réserver un ouvrage dans une autre ville de la communauté d'agglomération ?

    Dans le même ordre d'idées, les habitants de Sud de Seine bénéficient de la gratuité d'inscription dans les médiathèques et bibliothèques des quatre villes. C'est bien. Par contre, il n'y a aucun prêt d'une médiathèque à l'autre, c'est au lecteur de se débrouiller. Ainsi, il n'est pas possible de réserver un ouvrage qui se trouve à Malakoff et de le recevoir à Fontenay-aux-Roses. Il faut que le Fontenaisien se déplace à Malakoff pour s'inscrire gratuitement à la médiathèque locale, emprunter ses livres et les rapporter là-bas.

     

    Existe-t-il une cohérence dans les animations culturelles organisées dans les médiathèques ?

    Savez-vous qu'il n'y a pas non plus de concertation quant à la politique culturelle mise en place dans les médiathèques de chaque ville ? Chaque médiathèque fonctionne de façon autonome dans la mise en place des animations et des actions culturelles. Il serait peut-être intéressant que certaines animations soient partagées par les quatres villes.

     

    Le transfert de la culture à Sud de Seine permet-elle d'alléger le fonctionnement des services de la ville ?

    17-02-2013-media2.jpgOn peut aussi s'interroger sur certaines logiques de fonctionnement. En effet, comme la communauté d'agglomération ne sait pas gérer certains services, Sud de Seine passe une convention avec la ville qui en assurera la gestion. Ainsi, Sud de Seine ne faisant pas la communication de la médiathèque de Fontenay-aux-Roses, elle passe une convention avec le service communication de la mairie qui, avant le transfert, le faisait déjà. A quoi sert de transférer des compétences à la communauté d'agglomération si c'est pour les reconfier ensuite à la ville ?

     

    La gestion du personnel des médiathèques en est-elle simplifiée ?

    Il n'y a pas d'uniformité dans la gestion du personnel des différentes médiathèques. Ainsi, tout en ayant le statut de la fonction publique territoriale, le personnel de chaque ville a conservé les conditions spécifiques attribuées lorsqu'il dépendait de sa ville. Sans uniformité, chaque service est seul face à la Direction des Ressources Humaines de la communauté d'agglomération.

     

    On le voit bien dans cet exemple, le service publique des médiathèques transféré à la communauté d'agglomération n'apporte pas de simplicité et de facilité aux habitants, alourdit sensiblement le fonctionnement de ces services, ajoute des dysfonctionnements qui touchent à la fois les Fontenaisiens et le personnel. Quant à l'optimisation des coûts, nos élus de l'opposition au Conseil municipal poseront une nouvelle fois la question, notamment lors du prochain Débat d'Orientation Budgétaire ce mois-ci et du vote du budget (mars).

     

    Pour 2014, nous vous proposerons de mutualiser réellement les services offerts par l'ensemble des villes de Sud de Seine pour permettre plus de simplicité et d'efficacité pour chaque Fontenaisien utilisateur de nos médiathèques. Notre participation à une communauté d'agglomération doit réellement s'orienter vers plus de services aux Fontenaisiens et une réelle économie sur les coûts de fonctionnement de ces services.

  • Promotion de Sud de Seine au SIMI : sauf pour Fontenay-aux-Roses

    Le SIMI est le salon de l'immobilier d'entreprise. La communauté d'agglomération Sud de Seine, qui regroupe Bagneux, Clamart, Fontenay-aux-Roses et Malakoff y avait un stand.

    La communauté d'agglomération Sud de Seine, dans un article, annonce que lors de ce salon "elle a pu promouvoir l'attrait de son territoire. A un moment où les signes de reprise de l'activité se manifestent. Sud de  Seine bénéficie de trois atouts majeurs pour les entreprises".

    Ces trois atouts sont les projets immobiliers d'entreprise, les locaux disponibles et les transports. Trois atouts dont ne bénéficie pas notre commune, puisque il n'y a aucune construction d'immeubles ou de locaux d'activités sur Fontenay-aux-Roses et qu'il n'y a aucune implantation de nouvelles entreprises dans les quelques locaux vacants depuis plusieurs années.

    Quant aux transports, nous avons certe la chance d'avoir la ligne B du RER, mais avec les dysfonctionnements répétés que tous les Fontenaisiens connaissent et les difficultés que cette ligne génère quotidiennement pour ses usagers. Et en ce qui concerne le tramway T6, il longera notre ville et ne désservira essentiellement que les entreprises basées sur Clamart et la zone du CEA, sans favoriser l'implantation de nouvelles entreprises sur notre commune.

    05-02-2011_sud-de-seine.jpgA différentes reprises, nous avons dénoncé l'absence de réelle politique de développement économique sur Fontenay-aux-Roses. Lors de l'inauguration du stand Sud de Seine au SIMI, l'absence de Pascal Buchet -pourtant président de la communauté d'agglomération- est symbolique. Les maires des trois autres communes étaient présents.

    Alors oui, peut-être que la présence de Sud de Seine à ce salon a été positif pour Bagneux, Clamart et Malakoff ; mais une nouvelle fois ce n'est pas le cas de Fontenay-aux-Roses.

  • "Laissons pousser" dans les rues de Fontenay-aux-Roses

    Lors du Conseil de quartier "Parc - Centre ville" du 5 mai, les participants ont évoqué notamment les problèmes de propreté des rues de Fontenay-aux-Roses, et plus particulièrement la liberté laissée au développement anarchique de la végétation dans nos rues.

    Concernant plus particulièrement la propreté des rues, les habitants du quartier ont signalé que les rues étaient sales et que certaines d'entre elles pouvaient rester plusieurs semaines sans intervention des équipes de nettoyage. Le maire, Pascal Buchet, a répondu que la fréquence de passage des équipes d'entretien variait selon les rues et les quartiers, entre l'intervention hebdomadaire et mensuelle. Ce qui explique que certaines rues sont sales pendant de longues périodes. Ce sentiment que notre ville est salle est d'ailleurs ressortie nettement dans l'un des sondages en ligne que nous vous avons proposé sur notre site de l'UMP Fontenay, puisque à 71% les Fontenaisiens pensent que les rues ne sont pas propres (sondage de février 2010) !

    Hier soir, les habitants ont également signalé à Pascal Buchet que la végétation se développe de façon anarchique et intensive dans nos rues : trottoirs, caniveaux, milieu des rues. Pour mémoire, je vous invite à vous reporter à un article que j'avais écrit en septembre 2009 et comportant des photographies illustrant exactement les propos des Fontenaisiens. Neuf mois plus tard, la situation n'a pas changé !

    Alors, quelle est la réponse de Pascal Buchet ? C'est volontaire car, non seulement, la mairie refuse d'utiliser des produits chimiques pour détruire cette végétation expansive dans nos rues, mais encore il y a la volonté de laisser pousser la biodiversité de Fontenay-aux-Roses, notamment au travers de l'opération "Laissons Pousser" !

    L'objectif avoué (et largement commenté dans le Fontenay Mag) est, je cite, de remettre de la nature sauvage et de la biodiversité dans la ville. Il est demandé aux Fontenaisiens de venir chercher à la mairie un petit sachet de graines de fleurs sauvages, de choisir un pied d'arbre dans les rues ou tout autre espace public et de semer. Voici donc la réponse de Pascal Buchet ...

    Cette opération "Laissons Pousser" est en réalité mise en place par la communauté d'agglomération Sud de Seine, dans le cadre de son adhésion à la Charte régionale de Biodiversité. Cette charte reconnait l'importance du patrimoine naturel de la Région et engage les adhérents à mettre en oeuvre une stratégie partagée de préservation de la biodiversité.
    Ainsi, que l'on sensibilise, par exemple, les enfants des écoles maternelles de Fontenay à la biodiversité en leur permettant de semer ces graines de fleurs sauvages dans les potagers pédagogiques, c'est une bonne chose. Que les jardiniers municipaux sèment également des espaces verts (par exemple face au collège ou sur la pelouse devant le château Sainte-Barbe), c'est effectivement une initiative intéressante.

    Par contre, utiliser cette opération pour dissimuler le fait que la végétation se développe de façon anarchique dans nos rues ne me semble pas correspondre aux attentes des Fontenaisiens. Ceux-ci veulent, certe une ville verte et s'intégrant dans un processus de sauvegarde de la biodiversité, mais surtout ils veulent une ville propre avec des rues bien entretenues !

  • Un déclin tranquille des commerces et de l'économie à Fontenay-aux-Roses

    Hier soir, nous tenions notre réunion mensuelle des élus de la droite et du centre, ouverte aux Fontenaisiens. Nous avons présenté une étude très compléte sur l'évolution de notre ville en matière de commerce, de développement économique et d'emploi à Fontenay-aux-Roses.

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    Notre ami Jean-Michel Durand a effectué une étude approfondie, à partir de données INSEE, sur l'état de la situation des commerces, du développement économique et de l'emploi de notre ville. Cette étude s'appuie sur des données objectives et fait une comparaison avec les villes qui nous entourent de gauche comme de droite. Je ne rentrerai pas dans le détail, mais l'intérêt de ce travail réside principalement dans la mise en évidence de faits précis et chiffrés dont l'objectivité ne peut être mise en cause puisqu'il s'agit de données officielles. Il n'est donc pas question de sentiments ou d'impressions ressenties, mais bien d'une photographie réelle de la situation économique de notre ville.

    La présentation détaillée de cette étude met en évidence que l'activité économique et commerciale de Fontenay-aux-Roses soit stagne soit se détériore.

    • Ainsi, on constate que l'emploi à Fontenay-aux-Roses stagne (le taux de chomage est par exemple plus élevé que dans les communes proches) alors que dans les villes voisines il augmente sensiblement avec des créations de postes.
       
    • On s'aperçoit également que notre commune, peu à peu, voit ses commerces fermer et non remplacés. L'activité commerciale du centre ville comme des petits commerces des quartiers (par exemple à Scarron) est de plus en plus difficile et subit un déclin inéluctable.
       
    • On remarque que Fontenay-aux-Roses possède un parc d'entreprises limité, ne crée ou n'accueille que très faiblement de nouvelles entreprises. D'ailleurs, là encore, si l'on compare avec les villes de Bagneux, Châtillon, Clamart ou du Plessis-Robinson, notre commune se classe bonne dernière pour la création et l'implantation d'entreprises.
       
    • Sud de Seine, qui est en charge du développement économique sur les quatre villes de la communauté d'agglomération, favorise la construction de locaux d'activités à Bagneux, Clamart et Malakoff ... sauf à Fontenay-aux-Roses. Sur notre ville, il n'y a eu aucune construction ou implantation de bureaux.
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    Cette étude nous permet de mettre
    en évidence le constat suivant :
    notre ville subit un véritable
    déclin tranquille et insidieux.

     

  • Conseil communautaire ou meeting électoral ?

    Hier soir se  tenait le Conseil communautaire de Sud de Seine, à Bagneux, présidé par Pascal Buchet. Je pensais que, compte tenu de l'ordre du jour important, nous aurions essentiellement des débats qui porteraient sur la gestion de la communauté d'agglomération.

    D'abord, concernant Fontenay-aux-Roses, il y avait à l'ordre du jour différents points :

    • Une subvention de 19.000 Euros à la société Immobilière 3F pour la mise en place des colonnes enterrées au stockage des déchets ménagers (rue Nodier). Cette subvention représente 50% de l'achat de 5 colonnes. Le Conseil communautaire a adopté à l'unanimité ce point.
    • Convention avec Fontenay-aux-Roses pour la mise à disposition d'un agent pour le Conservatoire. En fait, depuis le transfert de l'école de musique à la communauté d'agglomération (janvier 2007), un agent n'exerce qu'en partie ses fonctions liées à l'équipement transféré (70% Sud de Seine, 30% Fontenay-aux-Roses). Donc une convention détermine les conditions dans lesquelles cet agent exerce ses fonctions.
    • Fixation d'un tarif exceptionnel pour l'entrée de la piscine de Fontenay-aux-Roses, pendant les vacances scolaires. Pour tous les usagers, le Conseil communautaire fixe à 1 Euro le tarif d'entrée.
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    Puis, dans l'ordre du jour, est arrivé le point concernant les finances, avec d'une part le débat sur les orientations générales du budget 2010 et les attributions de compensation prévisionnelles. Philippe Kaltenbach (le maire de Clamart), en charge de ces dossiers, a pris la parole et a alors débuté un discours politique et idéologique, digne d'un meeting de campagne électorale.

    Il est vrai que le maire de Clamart est effectivement la tête de liste socialiste pour les élections régionales de mars prochain, dans les Hauts-de-Seine. Il a donc bien entendu parlé de la crise économique qui devient une crise sociale, de la suppression de la taxe professionnelle, des incertitudes liées à la taxe carbonne et nous a fait un bilan de l'action gouvernementale (vue par le PS). Nous n'avons donc pas eu un véritable débat sur les orientations budgétaires, avec présentation détaillée des chiffres, mais une litanie des difficultés que le gouvernement met en place pour nuire aux collectivités territoriales de gauche.

    Bien entendu, dans sa conclusion, Pascal Buchet s'est permis d'insister à nouveau et de rebondir sur les propos du candidat Kaltenbach !

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