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  • Comment est géré le sentiment d'insécurité à Fontenay-aux-Roses ?

    La série des Conseils de quartier touche à sa fin. Après celui du quartier des Pervenches (29 mai), celui du quartier Ormeaux-Renard (12 juin) et celui du quartier Parc Centre ville (19 juin), un fil conducteur est apparu concernant les problèmes de sécurité et d'incivilités à Fontenay-aux-Roses.

    Selon les quartiers, les problèmes mentionnés ne sont pas forcément les mêmes. Mais il a été question de cambriolages en journée ou d'agressions dans la rue (Ormeaux), de trafic de drogues (Boris Vildé, La Cavée, RER), de rodéos nocturnes de scooters (rue Boucicaut, coulée verte), d'attroupements faisant du bruit jusqu'à 4 ou 5 heures du matin (places du Général de Gaulle et de l'Eglise). Les habitants du centre ville constatent, depuis 2 ans, une dégradation de la situation.

    Dans les quartiers, les réactions sont différentes en fonction de la nature des problèmes. Mais dans tous les cas de figures, les habitants ressentent  une forte exaspération et un sentiment d'abandon.

    Le recours à la police nationale, suite à un appel, ne se traduit pas obligatoirement par une présence sur place, en cas de nuisances nocturnes par exemple. Plusieurs habitants ont téléphoné au commissariat de Chatenay-Malabry (dont nous dépendons) sans pour autant provoquer une intervention des policiers sur le terrain.

    Le rôle de la police municipale est fixée par le maire. Il s'agit donc d'un choix politique. Les véritables questions que l'on doit se poser concernent les effectifs (actuellement 8 agents), les créneaux horaires d'activité et les équipements. Pascal Buchet considère qu'une "police municipale n'a pas vocation à faire le travail d'une police de proximité" (c'est à la police nationale de le faire) et ne doit pas avoir des missions de "cowboys".

    Je pense justement que c'est tout le contraire. Une police municipale est la police de proximité par excellence, puisqu'elle est sur le terrain et qu'elle est en mesure d'assurer les actions de prévention, et éventuellement d'intervention rapide. Il faut donc redéfinir ces missions, ce que visiblement le maire refuse de faire.

    De la même façon, lors de ces Conseils de quartier, la question d'installer des caméras de vidéo surveillance a été posée. Le maire a répondu qu'une caméra va être installée à la gare RER (côté coulée verte), mais qu'ailleurs ça n'a aucune utilité. Pourquoi ne pas en installer sur la place du Général de Gaulle ? Parce que "on ne va pas mettre des caméras pour 2 ou 3 personnes que l'on connait déjà". Cette réponse de Pascal Buchet, à elle seule, est significative du "laisser faire" en la matière.

    Je pense que d'autres solutions peuvent être proposées sur ce thème. En réalité, la question de la sécurité dans nos communes nécessite une réflexion de fond, avec les habitants, les associations, les structures de l'Etat, et en regardant les expériences menées dans d'autres villes. Il nous appartient donc d'en débattre tous ensemble et la prochaine élection municipale de mars 2014 en sera une excellente occasion !

     

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  • Fête de quartier des Paradis

    Hier se tenait la Fête des Paradis, dans le quartier des Blagis. Philippe Ribatto et l'équipe Union Pour Fontenay-aux-Roses étaient une nouvelle fois présents au côté des habitants.

    fête de quartier,les blagis,fontenay-aux-roses,union pour fontenay,philippe ribatto,municipale,mars 2014Depuis toujours, je considére que la seule politique utile et authentique est celle de l'action locale et de la présence sur le terrain. Nous sommes régulièrement présents dans le quartier des Blagis, car c'est pour nous une partie de notre commune qui ne doit pas être laissée de côté et qui doit bénéficier de la même considération que les autres quartiers de Fontenay-aux-Roses. Trop souvent, lors de nos rencontres avec les habitants, ce sentiment d'abandon ou de stigmatisation des problèmes revient.

    A l'occasion de cette Fête des Paradis, les Fontenaisiens de ce quartier témoignent combien le rôle des associations sur les plans culturel, éducatif, social et environnemental est essentiel. Ces initiatives passionnantes méritent d'être soutenues, appuyées et encouragées. Et c'est là que la volonté politique d'une municipalité doit être un acteur majeur de la vie d'un quartier.

    Philippe Ribatto et l'équipe Union Pour Fontenay-aux-Roses ont rencontré durant cet après-midi des gens dont le travail et les actions sont remarquables. Ils ont partagé avec nous leurs problèmes et leurs difficultés pour mener à bien ces missions. Nous souhaitons les encourager et les soutenir.

    Et il ne s'agit pas de vains mots, mais d'une véritable volonté de notre part. Nous ne serons jamais comme certains politiques ou élus qui sont passés hier pour la première fois, en quelques minutes, mal à l'aise et isolés, et dont la seule motivation de cette première venue au Blagis est le scrutin municipal, dans quelques mois.

    Un grand merci à vous tous, avec qui nous avons dialogué, échangé, proposé et essayé d'imaginer des solutions qui seront parmi les enjeux de l'élection municipale de mars 2014.

     

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