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  • Retour sur le Conseil municipal du 8 décembre

    Le dernier Conseil municipal de Fontenay-aux-Roses nous a permis de constater l'affaiblissemment de Pascal Buchet qui semble ne plus avoir beaucoup le soutien de sa majorité.

    non-a-la-censure-04.jpgD'abord, les élus de l'opposition (Michel Faye pour les Associatifs et les élus de la Droite et du Centre) ont manifesté contre la censure des tribunes libres dans le Fontenay Magazine de décembre en accrochant des affiches devant les places qu'ils occupent au Conseil. Personne n'y a trouvé à redire et ces affiches sont restées pendant toute la soirée.

    Ensuite, sur le fond, il y a eu quelques moments forts, notamment concernant des interventions de Anne Bullet (Parti Radical) et de Dominique Lafon (PS) concernant la façon dont le personnel est géré par l'équipe municipale. Ce qui est surprenant, ce sont les réponses de Madame Jacqueline Segré (première adjointe, en charge du personnel) qui se retranche systèmatiquement derrière des références légales pour ne pas répondre sur le fond des questions et qui s'étonne que le personnel ose s'adresser aux élus de l'opposition.

    Ainsi, sur une question de Dominique Lafon concernant une procédure en cours à l'encontre du Directeur Général des Services devant l'opacité de la procédure et de ses conséquences pour la mairie, nous avons assisté à une réponse d'une clarté et d'une précision dont je vous laisse juge :

    - Madame Segré : je vais me référer à la loi du 26 janvier 1984. Elle n’a pas changé, n’est ce pas (sourire !), la procédure a été respectée.

    - Pascal Buchet : la réponse est donnée.

    - Dominique Lafon : Je ne suis pas d’accord ...

    - Pascal Buchet, coupant la parole : Jacqueline Segré a donné des explications lors du dernier conseil où tu n’étais pas là.

    - Dominique Lafon : je tiens à la disposition des élus qui le souhaitent les documents qui décrivent la procédure et son coût qui est au moins de 300.000 euros.

    Voici un bel exemple de la démocratie au sein du Conseil municipal.

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    Mais ce qui est plus intéressant, c'est que pendant ce Conseil municipal, une délibération concernant l'implantation d'Autolib à Fontenay-aux-Roses a été débattue. A cette occasion, il est apparu que la majorité municipale est très partagée sur ce dossier et lorsque le vote est intervenu, les fractures entre Verts, divers gauches, communistes et socialistes se sont affirmées.

    Le résultat du vote a été le suivant :

    • 14 voix pour
    • 10 voix contre
    • 11 abstentions

    Si l'on considère que dans le vote "pour", il y a eu les 5 voix du groupe d'opposition de la Droite et du Centre (explication de vote sur le site des élus), on se rend compte que Pascal Buchet pouvait être mis en minorité au Conseil municipal, de façon très nette. A titre personnel, étant opposé à ce projet pour différentes raisons, je regrette que nous n'ayons pas saisi cette opportunité. Mais ce qui ressort de ce petit événement, c'est que Pascal Buchet n'a pas su rassembler et mobiliser sa majorité sur ce projet qui engage, outre Fontenay, les autres villes de la communauté Sud de Seine.

     

    Et au-delà de tout cela, la vraie question est de savoir si la ville peut continuer à être gérée de cette façon. Au regard des décisions prises qui semblent de plus en plus désordonnées, des fractures de plus en plus visibles dans la majorité municipale, du discrédit qui entoure la personnalité de notre maire, c'est l'image même de Fontenay-aux-Roses qui est écornée, c'est l'avenir même de son dynamisme et de son bien être qui se trouve posé. Il nous appartient, dès maintenant, de nous rassembler et de préparer l'après Buchet.

     

      » Le voeu posé par Anne Bullet
      » La question posée par Dominique Lafon

  • Contestation interne au PS : pour le retrait de Pascal Buchet

    Pascal Buchet, comdamné pour harcèlement moral en juin dernier, est de plus en plus contesté au sein du PS des Hauts-de-Seine. Ils sont de plus en plus nombreux à demander son départ du poste de premier secrétaire.

    Le Parti Socialiste du 92 grogne. Deux faits marquants sont révélés aujourd'hui dans le journal Le Parisien.

    D'abord, une trentaine de membres du Conseil fédéral du PS viennent de lui adresser un courrier pour que Pascal Buchet convoque au plus vite une réunion, suite "aux graves difficultés de fonctionnement" que connaît la fédération depuis plusieurs mois". Les signataires de ce courrier sont notamment Philippe Kaltenbach (sénateur et maire de Clamart), Philippe Sarre (maire de Colombes), Martine Gourrier (présidente du groupe PS au Conseil général), deux conseillères régionales, sept secrétaires de section ...

    Ce qu'ils demandent ? Purement et simplement le retrait de Pascal Buchet du poste de premier secrétaire. La direction fédérale serait alors provisoirement assurée par un collectif en attendant le verdict du jugement de la cour d'appel de Versailles.

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    Ensuite, à Bagneux, la compagne de Pascal Buchet a reçu l'investiture pour les prochaines élections législatives, lors d'un vote interne dont des conditions sont contestées par le groupe socialiste local. D'après le Parisien de ce matin, ils "dénoncent de nombreux dysfonctionnements, voire plusieurs négligences surprenantes lors du scrutin". Notamment, une vingtaine de personnes aurait été exclue étrangement des fichiers contenant la liste des votants.

     

    Pascal Buchet ferait-il de la démocratie interne au PS comme il pratique la démocratie locale à Fontenay-aux-Roses ? Quoi qu'il en soit, tout cela devient véritablement affligeant et je suis persuadé qu'au-delà des dysfonctionnements internes au PS des Hauts-de-Seine, le comportement de Pascal Buchet rejaillit sur l'ensemble de notre ville. Depuis plus d'un an maintenant, la presse écrite et audiovisuelle parle des tristes mésaventures du maire. Quelle image Fontenay-aux-Roses a-t-elle auprès des non-fontenaisiens ? Quelles en sont les conséquences qui rejaillissent sur notre ville, son fonctionnement et sa gestion ?

    Il serait temps, comme je l'ai proposé dès le 7 octobre 2010, que Pascal Buchet se mette en retrait de la gestion de notre commune. C'est une question de morale politique. C'est aussi une question de bien être de Fontenay-aux-Roses, de son image et de sa gestion.