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  • Les Blagis : une véritable attente et un espoir de changements

    Après un premier semestre animé dans le quartier des Blagis, notamment au travers des différentes opérations de police et dégradations diverses, samedi se tenait la fête des Blagis.

    fete-des-blagis-01_juin2010.JPGCet événement était organisé par les habitants et les associations des Blagis et, malgré les aspects festifs et bien sympathiques qui prévalaient en cette belle journée, beaucoup de personnes et d'associations m'ont fait part de leurs préoccupations concernant la vie du quartier. Les événements violents qui se sont déroulés depuis le début de l'année (lire par exemple les articles suivants : "Tirs de mortiers de feux d'artifice sur une voiture de police", "Effraction à la Maison de Quartier des Blagis"), la fermeture du centre socio-culturel des Blagis (vaguement remplacés par la Maison de Quartier), ainsi que les problèmes de dialogues entre les communautés, ou encore la fragilité des quelques commerces qui tentent de survivre, ont été les points les plus souvent évoqués lors des entretiens que j'ai pu avoir avec les associations et les habitants.

    Un autre point, souvent évoqué, est l'absence d'une véritable mixité sociale. Beaucoup de gens m'ont dit qu'ils avaient le sentiment que n'étaient regroupées dans ce quartier uniquement des personnes de mêmes catégories sociales et qu'ils souhaiteraient beaucoup plus de différences et de diversités.

    Pour terminer, un point satisfaisant : la venue de personnes de l'opposition municipale, opposition à Pascal Buchet, a été fortement appréciée. Trop souvent, les habitants considèrent que les politiques ne viennent qu'à la veille des élections, et cette remarque je l'ai entendue plusieurs fois samedi. Aussi, l'intérêt que nous pouvons porter aux problèmes de ce quartier et les solutions que nous pouvons proposer constituent une véritable attente et un espoir de changement pour ce quartier.

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  • Commémoration émouvante de l'Appel du 18 juin

    En ce 18 juin, nous nous sommes retrouvés en nombre devant la mairie de Fontenay-aux-Roses pour la commémoration du 70ème anniversaire de l'Appel du Général de Gaulle. Cette manifestation était émouvante à plus d'un titre.

    appel-18-juin.jpgL'Appel du 18 juin 1940 du Général de Gaulle est un événement fondateur de notre histoire et de notre mémoire nationale. Je souhaite que cet événement résonne encore longtemps auprès des générations futures et reste un exemple du refus du renoncement et de l'abaissement de la France. Les valeurs que sont le courage, la volonté et la persévérance dans les moments difficiles (qu'ils s'agissent des combats politiques, des combats militaires ou plus simplement des combats de la vie quotidienne) ne doivent pas être oubliées.

    A Fontenay-aux-Roses, nous avons donc marqué cet événement par une manifestation émouvante à laquelle s'étaient associées la municipalité, le Comité d'Entente et le Souvenir Français. Après le dépôt des gerbes, un jeune lycéen a lu avec beaucoup de conviction le texte de l'Appel du 18 juin. Puis Thierry Leviel nous a lu avec beaucoup d'émotion un poème qu'il a écrit sur "son" général.

    Mais le plus émouvant fut la remise de diplômes à nos anciens qui ont combattu lors du conflit de la seconde guerre mondiale. Nous nous sommes retrouvés après la commémoration à la salle du Conseil dans laquelle le maire et Philippe Ribatto (vice-président du Comité d'Entente) ont remis ces documents, signes de la reconnaissance de la France pour ceux qui se sont battus pour notre liberté.

    Enfin, j'ai une pensée pour le Général Bigeard, officier le plus décoré de France, ancien résistant, qui s’est éteint ce vendredi, le jour où la France commémore le 70ème anniversaire du 18 juin. A ceux qui lui demandaient un autographe, Marcel Bigeard signait, quel que soit l’interlocuteur : « Votre vieux soldat ». Un vieux soldat qui aimait furieusement la France.

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  • Tirs de mortier de feux d'artifice contre une voiture de police à Fontenay-aux-Roses

    La traditionnelle fête de juin (Fontenay en Fête) a été marquée par des incidents entre personnes du quartier des Blagis et la police nationale. Les interventions de la police dans ce quartier, depuis le début de l'année, sont de plus en plus fréquentes.

    Une voiture de police a été visée par deux tirs de mortier de feux d'artifice, qui n'ont heureusement pas atteint le véhicule. Vers minuit et demi, dans la nuit de samedi à dimanche (6 juin), la police est intervenue pour calmer un groupe d'une trentaine de personnes, dont une partie était ivre, dans la rue des Paradis. Les policiers pris pour cible ont alors demandé des renforts pour pouvoir intervenir. Lorsque les renforts sont intervenus, les auteurs des tirs ont pris la fuite.

    Il faut savoir que les "mortiers de feux d'artifice" sont interdits à la vente depuis 2009 (décret N°2009-1663 du 29/12/2009 et circulaire N° NOR : IOCA0931886C du 11/01/2010), après plusieurs attaques contre les forces de l'ordre réalisées à l'aide de ces engins, notamment en Seine-Saint-Denis et dans le Val-d'Oise. Les mortiers pyrotechniques servent normalement à lancer des feux d'artifice mais peuvent s'avérer très dangereux lorsqu'ils sont lancés à tir tendu en visant des personnes

    Plusieurs questions se posent à nous.

    - Comment des matériels dangereux (parce que utilisables comme des armes) et interdits à la vente, peuvent-ils être encore entre les mains de personnes qui ne cherchent qu'à mettre le désordre dans nos quartiers ?

    - Le maire, Pascal Buchet, a-t'il conscience que sur l'ensemble de notre ville des incidents de plus en plus nombreux favorisent un sentiment croissant d'insécurité sur Fontenay-aux-Roses ?

    - Y a-t'il une corrélation entre la fermeture de l'Escale (décembre 2009) et l'augmentation croissante des incidents dans le quartier des Blagis depuis le début de l'année ?

    - Les missions de la police municipale (définie par le maire) peuvent-elles être étendues ? Sont-elles appropriées ?

    Bien évidemment, je me refuse à montrer du doigt un quartier spécifique. Car sur l'ensemble de notre ville, il y a malheureusement de nombreux événements qui nous inquiètent : cambriolages, vandalisme sur des véhicules en stationnement, agressions dans les rues ... Il est par contre du devoir du maire d'assurer, en collaboration avec les forces de police, une sécurité optimum pour tous les Fontenaisiens.

  • La mixité sociale à Fontenay-aux-Roses vue par les socialistes

    Le groupe socialiste du Conseil municipal signe une tribune libre, dans le Fontenay Magazine, intitulée "Notre politique du logement : assurer la mixité sociale et bien loger les Fontenaisiens". Cette tribune mérite quelques précisions et rectifications ...

    Cet article commence par une affirmation incroyable : "dans l'euphorie d'une croissance urbaine sans limite, la droite a densifié la commune depuis 1954 en détruisant le vieux Fontenay dont il ne reste pas grand-chose ... à part quelques pavillons qui n'ont pas été rasés et remplacés par des tours".

    Quand je lis cette phrase, j'ai d'abord envie de rappeler aux socialistes fontenaisiens que, après la seconde guerre mondiale, une très grave crise du logement existait dans notre pays (souvenons-nous de l'hiver 1954 et de l'action exceptionnelle de l'abbé Pierre). Dans toute la région parisienne de grands ensembles de logements ont été construits, dans toutes les communes alentour, y compris celle de gauche. Que penser de ces grandes tours collectives que l'on voit par exemple à Bagneux (ville communiste), construites à la même époque, dont la conception et l'architecture n'ont rien à envier à ce qui s'est construit à Fontenay ? En terme d'urbanisme, aujourd'hui, on ne ferait plus du tout des constructions de ce genre, mais toutes les villes, de gauche comme de droite, l'ont fait pour répondre aux besoins de l'époque !

    Ensuite, il est mensonger de dire que la droite a rasé les zones pavillonnaires à Fontenay-aux-Roses, à l'exception de la rue Boucicaut. Le maire, Pascal Buchet, ne cesse pourtant de parler de l'esprit village de notre commune et du bien vivre de nos quartiers. Et il suffit de se promener à pied dans notre ville pour voir ces quartiers de maisons anciennes au style remarquable (que nous essayons d'ailleurs de protéger contre les divers projets du maire).

    Une autre phrase m'interpelle : "Après le coup d'arrêt en 1994 ... à la politique de densification menée par la droite, nous avons choisi de préserver tout en rénovant l'existant". En réalité, la municipalité conduit une véritable politique de densification en ne construisant que des logements sociaux, avec des projets parfois d'importance et qui dénaturent plusieurs quartiers de notre ville : rue Boris Vildé, place du Général de Gaulle (où le maire fait raser deux pavillons), rue Gabriel Péri, rue des Bénards (à la place de la sécurité sociale et sur les espaces verts qui l'entourent) ... on le voit, depuis 1994, c'est l'équipe en place qui rase les pavillons, fait de la densification à outrance et qui ne préserve surtout pas l'esprit village de notre commune.

    Je voulais aussi réagir vivement à cette affirmation que nous voudrions "la ségrégation de l'espace urbain ... et l'obstruction systèmatique à la mixité sociale". Alors, une bonne fois pour toute, je tiens à dire que nous sommes pour une véritable mixité sociale, qui permet dans un shéma global d'urbanisme de notre ville d'associer avec intelligence l'habitat privé et le logement social, les zones pavillonnaires et les immeubles collectifs à taille humaine. Nous sommes contre une politique qui consiste à ne privilégier qu'un seul type de logements.

    Enfin, je voulais m'insurger avec force contre cette action de la municipalité qui "s'est assurée que la vente des immeubles d'ICADE" (1500 logements) "se fasse au profit de bailleurs sociaux". Savez-vous que un grand nombre de familles vont se retrouver avec des surloyers importants, qu'elles ne pourront pas payer ? Ces familles devront alors quitter leur logement, devront partir de Fontenay. Cette action dont se vante la municipalité risque simplement de ne favoriser qu'une unique catégorie sociale d'habitants dans certains quartiers ...

    Alors, dites-moi, où se trouve la mixité sociale, si chère aux socialistes ?