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Développement économique - Page 2

  • Réunion-débat sur les commerces : une soirée passionnante

    Sur le thème du "développement des commerces en centre ville", j'ai eu le plaisir d'accueillir Jean-Loup Metton pour qu'il nous parle de son expérience du développement des commerces à Montrouge, ville dont il est maire, et ville souvent citée dans la presse ou sur internet pour son dynamisme de l'activité commerciale.

    07-07-2010_01.jpgPourquoi le choix de ce thème ? Tout simplement parce que, à Fontenay-aux-Roses, nous connaissons ce que j'appelle un déclin tranquille avec notamment des commerces qui essayent de subsister, des commerces qui ferment et qui ne sont pas remplacés. Cette situation, nous en connaissons les causes : le choix de la municipalité conduite par Pascal Buchet de favoriser uniquement l'implantation de logements sociaux, avec une population fontenaisienne dont le pouvoir d'achat global se réduit peu à peu, un manque d'une véritable volonté d'implantation commerciale sur Fontenay-aux-Roses et, enfin, l'absence de dynamisation d'activités économiques permettant l'implantation d'entreprises et la venue de salariés qui en mi-journée pourraient consommer sur notre ville.

    07-07-2010_03.jpgPourquoi prendre pour exemple Montrouge ? Parce que son maire, Jean-Loup Metton, administre cette ville depuis 1994 (comme Pascal Buchet administre Fontenay-aux-Roses depuis 1994). Le parallèle est donc intéressant. Mais aussi, parce que au travers de cette réunion, Jean-Loup Metton nous a fait partager cette expérience qui fait aujourd'hui de sa ville un exemple de vie commerciale et de dynanisme.

    07-07-2010_05.jpgQuelles sont les actions menées à Montrouge pour obtenir un tel résultat ? D'abord, Jean-Loup Metton nous a rappelé que la ville de Montrouge, en 1994, subissait une baisse, un vieillissement et une paupérisation de la population. Les entreprises à caractère industriel avaient tendance à fermer ou à quitter le territoire de la ville. Pour que le commerce, en ville, fonctionne, il doit s'appuyer à la fois sur les résidents, ceux qui travaillent sur la commune et les personnes en transit. Donc il a fallu mettre en place une véritable politique volontariste touchant à la fois les logements, l'activité économique et les facilités permettant aux personnes en transit de profiter des commerces devant lesquels ils circulent.

    Cette politique volontariste se traduit par des actions concrètes.

    • Une véritable politique immobilière permettant l'implantation de nouveaux logements, garantissant une véritable mixité sociale, puisqu'il s'agit de faire venir des habitants ayant des pouvoirs d'achats diverses. Avec 22% de logements sociaux, des programmes de construction et de rénovation équilibrés et diverses, la population offre des possibilités de consommation larges et potentiellement importantes. C'est tout le contraire de ce que fait Pascal Buchet à Fontenay-aux-Roses où il ne fait construire que du logement social.
       
    • Une véritable politique de dynamisation de l'activité économique, permettant l'implantation d'entreprises (à Montrouge, l'industriel a été peu à peu remplacé par des activités tertiaires). Les salariés qui viennent travailler sur la commune deviennent par exemple des consommateurs le midi ou en fin de journée. Là encore, c'est tout le contraire de ce que fait Pascal Buchet à Fontenay-aux-Roses, où le nombre d'entreprises n'a pas augmenté (voir a baissé, sources INSEE) depuis 1994.
       
    • Une véritable politique volontariste d'implantation de commerces, variés et correspondant aux besoins des habitants. A montrouge, au travers d'une société d'économie mixte, la municipalité est propriétaire de locaux commerciaux. Cela permet à la fois de faire une gestion économique rentable pour la ville et de faciliter le choix des commerçants. L'utilisation du "droit de préhemption renforcé" facilite également le choix du type de commerces à installer dans tel ou tel quartier pour tenir compte des besoins des habitants. Un "manager des commerces" joue également un rôle essentiel dans la recherche (démarchage) de nouveaux commerçants à faire venir sur la ville, met en place des outils de services facilitant l'activité commerciale (subventions pour un journal, site internet, service de livraison à domicile ... ) et participe à des salons professionnels lui permettant de rencontrer les commerçants. Une nouvelle fois, Pascal Buchet fait exactement l'inverse. Nous avons un manager du commerce, mais celui-ci ne travaille que très peu de temps pour les commerces de Fontenay-aux-Roses (puiqu'il assure d'autres fonctions administratives au sein de la mairie).
       
    • Enfin, il faut une véritable politique permettant de faciliter la consommation de transit. Cela signifie une optimisation du stationnement de surface et des parkings suffisants et accessibles. Il est également nécessaire de permettre la fluidification du stationnement pour faciliter la rotation des personnes en transit.

    Vous le voyez, si l'on veut qu'à Fontenay-aux-Roses, nos commerces se développent, vivent et soient diversifiés, il faut une véritable politique volontariste ... exactement à l'inverse de ce que pratique Pascal Buchet depuis 1994 !

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    Muriel Galante-Guilleminot - Jean-Loup Metton
    Emmanuel Chambon - Thierry Guilmart
  • Un déclin tranquille des commerces et de l'économie à Fontenay-aux-Roses

    Hier soir, nous tenions notre réunion mensuelle des élus de la droite et du centre, ouverte aux Fontenaisiens. Nous avons présenté une étude très compléte sur l'évolution de notre ville en matière de commerce, de développement économique et d'emploi à Fontenay-aux-Roses.

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    Notre ami Jean-Michel Durand a effectué une étude approfondie, à partir de données INSEE, sur l'état de la situation des commerces, du développement économique et de l'emploi de notre ville. Cette étude s'appuie sur des données objectives et fait une comparaison avec les villes qui nous entourent de gauche comme de droite. Je ne rentrerai pas dans le détail, mais l'intérêt de ce travail réside principalement dans la mise en évidence de faits précis et chiffrés dont l'objectivité ne peut être mise en cause puisqu'il s'agit de données officielles. Il n'est donc pas question de sentiments ou d'impressions ressenties, mais bien d'une photographie réelle de la situation économique de notre ville.

    La présentation détaillée de cette étude met en évidence que l'activité économique et commerciale de Fontenay-aux-Roses soit stagne soit se détériore.

    • Ainsi, on constate que l'emploi à Fontenay-aux-Roses stagne (le taux de chomage est par exemple plus élevé que dans les communes proches) alors que dans les villes voisines il augmente sensiblement avec des créations de postes.
       
    • On s'aperçoit également que notre commune, peu à peu, voit ses commerces fermer et non remplacés. L'activité commerciale du centre ville comme des petits commerces des quartiers (par exemple à Scarron) est de plus en plus difficile et subit un déclin inéluctable.
       
    • On remarque que Fontenay-aux-Roses possède un parc d'entreprises limité, ne crée ou n'accueille que très faiblement de nouvelles entreprises. D'ailleurs, là encore, si l'on compare avec les villes de Bagneux, Châtillon, Clamart ou du Plessis-Robinson, notre commune se classe bonne dernière pour la création et l'implantation d'entreprises.
       
    • Sud de Seine, qui est en charge du développement économique sur les quatre villes de la communauté d'agglomération, favorise la construction de locaux d'activités à Bagneux, Clamart et Malakoff ... sauf à Fontenay-aux-Roses. Sur notre ville, il n'y a eu aucune construction ou implantation de bureaux.
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    Cette étude nous permet de mettre
    en évidence le constat suivant :
    notre ville subit un véritable
    déclin tranquille et insidieux.

     

  • Redynamiser les zones économiques

    Dans le Fontenay Magazine du mois de février, Pascal Buchet fait le point sur les grands dossiers gérés par la communauté d'agglomération Sud de Seine. Parmi les points évoqués, je ne peux que réagir à celui pompeusement intitulé "Redynamiser et valoriser les zones économiques".

    Il est exacte que le développement économique est l'une des principales compétences de Sud de seine. Celà a eu pour conséquence la fusion des services liés au développement économique des quatres villes, ainsi que les services de l'emploi. Les actions de la communauté d'agglomération consistent, d'après l'article de Pascal Buchet, à définir un schéma territorial de développement économique visant à la création et à l'implantation d'entreprises sur le territoire de Sud de Seine.

    Pour Fontenay-aux-Roses, cette action a-t'elle été bénéfique ? Avons-nous vu de nouvelles entreprises s'implanter sur notre commune ? Combien d'entreprises se sont créées ces dernières années sur notre ville ? Quelles conséquences bénéfiques, suite à l'action de l'agglomération Sud de Seine, avons-nous obtenues pour notre commune ?

    A toutes ces questions, les réponses sont malheureusement évidentes. Notre ville ne bénéficie absolument pas de l'action de Sud de Seine en matière de développement économique. Certe, Pascal Buchet va nous répondre que des immeubles de bureaux ont été construits pour faire venir des entreprises (160.000 m2) ... oui, c'est vrai, mais uniquement sur Clamart, par exemple à proximité du passage du tramway (qui ne fait que longer Fontenay), sur Bagneux et sur Malakoff.

    • Alors en quelques chiffres, faisons le bilan du développement économique à Fontenay-aux-Roses :
    • Il n'y a eu aucun nouvel immeuble de bureaux construit sur la ville.
    • Des immeubles de bureaux, vides depuis des années parce que les entreprises ont quitté notre commune, sont reconvertis peu à peu en logements d'habitation (exemple avenue Foch, et prochainement avenue du Général Leclerc).
    • Le nombre de créations d'entreprises à Fontenay-aux-Roses est très nettement inférieur à ceux des villes voisines (Bagneux crée 67% d'entreprises de plus que Fontenay, Châtillon 118%, Le Plessis-Robinson 53%* ... ).
    • Quant à l'emploi, résultat significatif du développement économique, nous en avons perdu 200 en 2007*.
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    Si d'un point de vue global, l'action de la communauté d'agglomération Sud de Seine tend vers la redynamisation et la valorisation des zones économiques, en réalité elle ne profite absolument pas à notre ville ...

    * Sources INSEE