Qui sera le successeur de Pascal Buchet pour conduire la liste des sénatoriales ?
Nous en savons un peu plus sur ce qui s'est passé au Conseil fédéral du PS des Hauts-de-Seine, de jeudi soir. Les soutiens à Pascal Buchet sont de moins en moins nombreux et des décisions essentielles seront prises la semaine prochaine.
Le Conseil fédéral qui s'est réuni de façon extraordinaire, jeudi soir, a donc mis en difficulté Pascal Buchet pour conduire la tête de liste des élections sénatoriales.
Chez les socialistes, la contestation de Pascal Buchet se fait de plus en plus forte et c'est ainsi que, jeudi soir, étaient présents des personnalités comme Robert Badinter et même Philippe Kaltenbach (maire de Clamart) pour dire qu’il serait bon que Pascal Buchet se retire et que les militants revotent afin de désigner celui qu’ils veulent voir les représenter au Sénat.
Une motion a bien été adoptée, avec une majorité pour un nouveau vote qui serait planifié au mois de septembre prochain.
Pascal Buchet devrait en tirer toutes les conséquences et renoncer de fait à se présenter à ces élections sénatoriales. Mais il s'accroche. Cette obstination à vouloir se maintenir me semble totalement irrationnelle et en dehors de toute réalité de la situation politique, tant locale qu'au niveau national.
L'étape suivante : un Bureau national du Parti Socialiste devrait se réunir la semaine prochaine. Le cas de notre maire, candidat au Sénat, sera alors examiné et plusieurs décisions peuvent être prises :
- soit les militants socialistes seront appelés à revoter début septembre pour désigner leur tête de liste,
- soit le PS prendra la décision d'investir un autre candidat. Deux noms sont souvent prononcés : Philippe Kaltenbach et Pierre Gaborit.
Dans notre circonscription, si Philippe Kaltenbach devait prendre la tête de liste pour les élections sénatoriales, on verrait certainement de très fortes tensions se confirmer entre le maire de Clamart et celui de Fontenay-aux-Roses.
Les deux principaux représentants du Parti Socialiste de notre circonscription pourraient alors jouer à "je t'aime, moi non plus", et certainement créer une situation relationnelle difficile dans l'optique des élections législatives de 2012 !