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Le devoir de mémoire et le respect pour nos combattants

Ce matin, à la mairie, je participais à la réunion du Comité d'Entente qui regroupe les associations de combattants et de devoir de mémoire. La préparation des prochaines commémorations est l'occasion de rappeler quelques principes simples, mais essentiels, du devoir de mémoire.

Nous l'avons évoqué ce matin, lors de cette réunion, les associations qui composent le Comité d'Entente ne sont pas des associations comme les autres. Les membres de ces associations ne viennent pas chercher un service, un plaisir ou un loisir. Ils sont là parce que eux-mêmes ont combattu et ils sont là pour nous rappeler que beaucoup sont morts pour notre pays et notre liberté. Ces associations participent, en étroite collaboration avec l'ensemble des collectivités locales et l'Etat, à la nécessité du souvenir, au devoir que nous avons de nous souvenir.

A l'occasion des différentes commémorations qui se déroulent tout au long de l'année, nous rendons un hommage au courage et au sacrifice de ces personnes qui ont choisi de défendre les grandes valeurs sur lesquelles la France est bâtie. Pour chacun d'entre eux, nous devons le respect.

Les commémorations ne doivent pas être l'occasion de mener des combats politiques qui n'ont certainement pas leur place dans ces manifestations de recueillement et d'hommage. Elles doivent, au contraire, être dignes et sans arrière pensée.

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Au mois de novembre, nous avons deux rendez-vous :

  • Commémoration du 9 novembre 1970 (anniversaire du décès du Général de Gaulle)
  • Commémoration du 11 novembre 1918 (armistice de la première guerre mondiale)

Commentaires

  • Voeux pour davantage de sérénité dans les commémorations: félicitations. J'engage vivement les présidents de deux comités à méditer ce commentaire et à en tirer les leçons qui s'imposent. Qu'ils aient des ressentiments (c'est un faux problème) à l'égard de la FNACA, c'est leur affaire personnelle. Mais s'ils ne sont pas capables de faire abstraction d'idées préconçues et de respecter le 19 mars comme la date du Cessez-le-Feu et la fin des combats donc de la mémoire de tous ces soldats morts durant ce conflit, c'est qu'ils ne sont pas dignes de représenter leur association. Jean-Claude Guérin

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