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tribunal correctionnel de nanterre

  • Prolongation du procès de Pascal Buchet

    Ce soir, l'audience au tribunal correctionnel de Nanterre s'est achevée sur la plaidoirie de la partie civile. Une nouvelle audience aura donc lieu demain, avec le réquisitoire du procureur et la plaidoirie de la défense. A demain donc.

  • Pascal Buchet jugé pour harcèlement ou l'avis des experts (suite)

    Suite du jugement de Pascal Buchet pour harcèlement moral, la journée d'hier a mis en avant les experts psychologues. Ce qui en ressort : des expertises accablantes d'où la responsabilité tyrannique de notre maire s'impose.

    Au deuxième jour d'audience, les différents experts psychologues sont venus présenter avec beaucoup de détails le résultat des différentes expertises qu'ils ont faites et les résultats concernant la personnalité de notre maire.

    Pour l'un des médecins, Marie Pezé, considérée comme l’une des spécialistes de la souffrance au travail, le verdict est même accablant et sans appel  : "en quinze ans d’expertises, c’est la première fois que je statue sur un tel diagnostic. Monsieur Buchet est un pervers de caractère. Il a un côté tyrannique et punitif". Le maire n’aurait "pas su voir" la détresse de sa directrice de communication. Elle avait perdu du poids et avait souvent le regard dans le vague. "Il est passé à côté des symptômes les plus évidents, et il lui a mis une charge de travail excessive alors qu’elle était déjà en souffrance".

    Une contre-expertise a également été présentée et a exclu la "perversion supposée de Pascal Buchet".

    Des témoignages d'anciens employés de la mairie ont également montré que Pascal Buchet inspire autour de lui de la peur, qu'il a une "personnalité tyrannique" qui donne des injonctions paradoxales. Pour contrebalancer ces expertises et les témoignages d’anciens collaborateurs, la défense de Pascal Buchet a fait citer plusieurs personnes de son entourage professionnel actuel démontrant que Pascal Buchet est certes "exigeant" mais "sans excès", "toujours ouvert à la discussion" ...

    Aujourd'hui, c'est le dernier jour du procès. Le maire risque jusqu'à un an de prison et 15 000 € d'amende. Quelqu'en soit la suite, Pascal Buchet ne sortira pas indemne de ce drame. Son image de maire souriant et proche des gens sera définitivement entachée auprès des Fontenaisiens ...

  • Pascal Buchet jugé pour harcèlement (suite)

    Le procès pour harcèlement moral de Pascal Buchet s'est ouvert hier devant le tribunal correctionnel de Nanterre. Une longue journée ... qui s'est terminée hier soir à 20H.

    La première journée du procès a consisté à entendre essentiellement d'une part le mari de la victime, et d'autre part le maire de Fontenay-aux-Roses et sa chef de cabinet. Puis, les témoins se sont succédés ...

    Du côté du mari, avec beaucoup d'émotion, Marc Sauvagnac a expliqué la descente aux enfers de son épouse, avec des conditions de travail de plus en plus pénibles : "manque de moyens et de planification, délais intenables, injonctions contradictoires, critiques acerbes du maire et de sa chef de cabinet ... ".

    Du côté de Pascal Buchet, les positions du maire ont consisté à nier en bloc les  résultats de l'enquête policière, reportant la responsabilité du mal-être de Madame Sauvagnac, sur les autres : Directrice générale et DGAS ... Il a nié avoir été en relations professionnelles suivies avec la victime (qu'il ne voyait que deux fois par mois, d'après lui, affirmation contredite ensuite par des témoins) et a regretté brièvement ce qui lui était arrivé, tout en affirmant ne pas "avoir pris conscience de la souffrance" de leur collaboratrice.

    Des questions et des impressions demeurent à la fin de cette première journée.

    1/ Que s'est-il passé, pendant les 48 heures entre le décès de Madame Sauvagnac et le moment où son ordinateur de bureau a été mis sous scellés ? En effet, sur cet ordinateur il n'y avait qu'une vingtaine de mails concernant les relations entre le maire et Madame Sauvagnac, alors qu'il a été présenté pendant l'audience des mails qui n'étaient pas dans l'ordinateur.

    2/ Quelle raison a provoqué le changement d'attitude radical et brutal du maire à l'égard de Madame Sauvagnac, à partir de fin 2006, alors qu'auparavant il ne cessait de l'encenser en "protecteur tactile", selon l'expression d'un témoin ?


    Ce matin, les auditions de derniers témoins de l'accusation et ceux de la défense auront lieu, suivis par plusieurs experts psychiatres.

    Pour en savoir plus, vous pouvez aussi vous référer à l'article suivant du Parisien, ainsi qu'au journal de France 3 Ile-de-France d'hier soir (le 19/20 du 02 mai 2011).

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  • Aujourd'hui, Pascal Buchet est au tribunal pour harcèlement

    Pascal Buchet et sa directrice de cabinet comparaissent à Nanterre pour « dégradation des conditions de travail » de leur directrice de communication, qui s'est suicidée en 2007. Trois jours suivis avec un grand intérêt par les Fontenaisiens ...

    Pascal Buchet est convoqué à partir de ce matin et pour trois jours devant la 17e chambre du tribunal correctionnel de Nanterre en compagnie de sa directrice de cabinet. Tous deux devront répondre de « harcèlement moral », lequel, s’il était avéré, a eu une issue tragique. En effet, la directrice de la communication de la mairie de Fontenay-aux-Roses s'est suicidée en 2007.

    Ces trois journées d'audiences (2, 3 et 4 mai) détermineront si Pascal Buchet et sa directrice de cabinet sont reconnus responsables.

    Dans Le Parisien de ce matin, il est écrit sous le titre "Un patron décrit comme « tyrannique »" : au terme de l’enquête préliminaire qu’il a confiée à la brigade de répression de la délinquance aux personnes (BRDP) de la police judiciaire parisienne, le parquet de Nanterre fait juger Pascal Buchet et Anne-Laure Duny pour avoir « dénigré le travail » de Jenny Sauvagnac en la « dévalorisant », en lui assignant « des objectifs irréalisables » et en « exigeant » parfois d’elle qu’elle « refasse un travail déjà réalisé et validé » par le maire lui-même.

    Au menu de ces trois jours d'audiences : des témoignages d'élus, de collègues de la directrice de la communication, des expertises psychologiques. Trois journées que nous allons suivre et dont nous vous tiendrons informer. Un procès qui s'ouvre curieusement aujourd'hui, "journée du bien vivre et du bien être au travail", destinée à dénoncer le stress, le harcèlement moral et la pénibilité sur les lieux de travail ...